Lire les lignes, entre les lignes, et au-delà des lignes
Le 3 mai dernier, Brad Wilcox, récemment appelé et mis à part en tant que conseiller dans la présidence générale des Jeunes Gens, a animé une veillée zoom destinée aux missionnaires de la mission de Paris.
Vous avez peut-être déjà lu ou entendu l’enseignement de frère Wilcox concernant la « grâce », principe qu’il a rappelé lors de cette veillée.
Il l’a décrite non pas comme le prix que l’on gagne après tous nos efforts, mais comme « un pouvoir habilitant » qui nous accompagne tout au long du chemin, pouvoir qui donne du sens à nos efforts.
En résumé :
« On ne mérite pas la grâce, on la reçoit ! »
Dieu nous aime tels que nous sommes.
Il nous aime suffisamment pour ne pas nous laisser tels que nous sommes.
Pour les saints des derniers jours, le salut ne consiste pas seulement à aller au ciel, mais à devenir céleste.
Il ne s’agit pas seulement de revenir à Dieu, mais de devenir comme lui.
Pour ce faire, il a ensuite enseigné une méthode d’études des Écritures aux missionnaires :
Lire les lignes
Lire entre les lignes
Lire au-delà des lignes.
Il s’est servi de Mosiah 3:19, Écriture la plus citée lors des conférences générales des cinquante dernières années :
« Car l’homme naturel est ennemi de Dieu, et l’est depuis la chute d’Adam, et le sera pour toujours et à jamais, à moins qu’il ne se rende aux persuasions de l’Esprit-Saint, et ne se dépouille de l’homme naturel, et ne devienne un saint par l’expiation du Christ, le Seigneur, et ne devienne semblable à un enfant, soumis, doux, humble, patient, plein d’amour, disposé à se soumettre à tout ce que le Seigneur juge bon de lui infliger, tout comme un enfant se soumet à son père. »
1- Lire les lignes :
Qu’est-ce que cela veut dire pour nous ?
Être capable de reformuler l’Écriture pour qu’elle nous parle.
Être capable de l’expliquer à un enfant, à un adolescent.
Frère Wilcox a alors expliqué :
« L’homme naturel, plein de fierté et non repentant est un ennemi de Dieu parce qu’il se rend lui-même ennemi de Dieu. Mais Dieu n’est pas son ennemi. Dieu est son meilleur ami, parce que Dieu peut l’aider à changer. Voyez-vous combien nous pouvons apprendre ? Alors que nous ne faisons que lire les lignes, écrire les Écritures dans notre propre langage… »
2- Lire entre les lignes :
Lire ce qui n’est pas écrit.
Qu’est-ce qui n’est pas dit ?
Frère Wilcox a posé alors les questions :
« Comment nous rendons-nous aux persuasions de l’Esprit ? Comment vous servez-vous de l’Expiation pour que ce changement se produise ? Comment le pouvoir de l’Expiation trouve-t-il son chemin dans votre vie pour que vous puissiez devenir un saint ? Qu’est-ce que cela signifie ‘Devenir un saint’ ? Quelles sont les étapes requises non écrites dans cette Écriture ? »
Frère Wilcox continue :
« Qu’est-ce qui n’est pas écrit ici ? C’est le besoin absolu des premiers principes et ordonnances de l’Évangile. Car les alliances, ce que vous faites en invitant tout le monde à venir au Christ (par la foi, le repentir, le baptême, le don du Saint-Esprit), ce n’est pas écrit là !
En regardant un peu plus profondément, vous vous rendez compte qu’il y a beaucoup de choses dites ici qui ne sont pas dans les lignes ! C’est entre les lignes. »
3- Lire au-delà des lignes :
Comment cela s’applique-t-il à vous ?
Frère Wilcox a alors demandé :
« À qui pensez-vous quand vous entendez des mots tels que : soumis, doux, humble, patient, plein d’amour ? »
Frère Wilcox a alors raconté la façon dont il avait été mis à part par la première présidence de l’Église et combien ces hommes incarnaient pour lui ce passage de l’Écriture : des hommes « doux, humbles, patients, pleins d’amour ».
Frère Wilcox a ensuite répété son invitation à Sonder les Écritures :
« Lire les lignes, entre les lignes, et au-delà les lignes… »
Il a rappelé que nous devions faire de notre étude un but1, et consigner par écrit les impressions qui nous viennent pendant cette étude.
Il a conclu avec le puissant leg de Néphi (2 Néphi 25:23), faisant écho à son enseignement sur la grâce :
« Car nous travaillons diligemment à écrire, pour persuader nos enfants, et aussi nos frères, de croire au Christ et d’être réconciliés avec Dieu ; car nous savons que c’est par la grâce que nous sommes sauvés, après tout ce que nous pouvons faire. »
Note :