2020
Pourquoi est-il important de participer à la conférence générale ?
Octobre 2020


CONFÉRENCE GÉNÉRALE

Pourquoi est-il important de participer à la conférence générale ?

« La conférence générale est un moment où tous les membres à travers le monde peuvent s’asseoir aux pieds des prophètes et des apôtres et recevoir la parole et la volonté du Seigneur. »

Pourquoi est-il important de participer à la conférence générale ? Les conférences font partie de l’Église depuis les premiers jours du Rétablissement et l’on trouve de nombreuses références à leur sujet dans les Doctrine et Alliances. Il y a notamment un exemple particulier dans la section 124, où William Law, un des premiers membres de l’Église, a reçu une directive personnelle, suivie de cette exhortation : « …[qu’il] attende patiemment et diligemment les autres instructions que je lui donnerai à ma conférence générale, dit le Seigneur » (Doctrine et Alliances 124:88, italiques ajoutés).

Le Seigneur avait clairement un message important pour William.

Même si aucun d’entre nous ne verra probablement jamais sa convocation personnelle à la conférence générale être canonisée dans les Doctrine et Alliances, comme ce fut le cas pour William, la même invitation que le Seigneur nous a lancée à attendre patiemment et diligemment les autres instructions qu’il nous donnera à la conférence générale doit résonner clairement à nos oreilles et doit être ressentie au plus profond de notre cœur. La conférence générale est un moment où tous les membres à travers le monde peuvent s’asseoir aux pieds des prophètes et des apôtres et recevoir la parole et la volonté du Seigneur.

Comme le rapportent les premiers chapitres du Livre de Mosiah, le peuple de Zarahemla, dans le Livre de Mormon, a été convoqué à une conférence générale, en quelque sorte, par leur dirigeant, le roi juste Benjamin (Voir Mosiah 1-6). La majorité d’entre eux ont pu y assister en personne avec leur famille et leurs amis. Ils y ont entendu leur roi bien-aimé parler de beaucoup de choses, notamment du Sauveur Jésus-Christ et de son expiation, de donner de leurs biens aux pauvres, et de faire tout avec sagesse et ordre.

Pour plusieurs raisons, certains n’ont pas pu y assister en personne et pourtant Benjamin « …fit écrire les paroles qu’il disait et les fit envoyer parmi ceux qui n’étaient pas à la portée de sa voix, afin qu’ils reçussent aussi ses paroles » (Mosiah 2:8). Ces annales ont été mises à leur disposition selon l’instruction qu’il avait donnée et, 2 000 ans plus tard, nous sommes particulièrement bénis par la prévoyance de Benjamin d’avoir fait écrire ses paroles pour que Mormon puisse les inclure dans le Livre de Mormon afin que nous puissions les lire et les étudier.

Nous disposons aujourd’hui, dans cette dispensation de la plénitude des temps, de tant de technologies de communication et de multiples façons de suivre la conférence générale. Nous pouvons regarder des vidéos en direct à la télévision ou sur Internet. Nous pouvons écouter des émissions en direct sur la radio Internet. Nous pouvons lire des écrits sur un smartphone, sur des sites web et dans des magazines sous forme imprimée. Même ceux qui vivent dans des régions du monde où les sessions en direct se déroulent au milieu de la nuit peuvent profiter de la conférence générale à un moment ultérieur plus convenable, aussi souvent qu’ils le désirent.

En quoi l’expérience de Zarahemla ne ressemble-t-elle pas à une conférence générale de nos jours ? Qui peut contester les bénédictions qui nous sont accordées pour que nous puissions entendre la parole du Seigneur directement de la bouche de ses serviteurs ? Ou qui peut ignorer l’avantage de pouvoir méditer ces mêmes paroles dans notre étude personnelle, avec notre famille et lors de nos réunions du collège des anciens et de la Société de Secours ?

Lors de la conférence générale d’octobre 2007, Henry B. Eyring, qui était à l’époque deuxième conseiller dans la Première Présidence, a dit : « Je vous témoigne que la chaleur que vous avez ressentie quand vous avez écouté la vérité exprimée ici dans cette conférence, vient du Saint-Esprit. Le Sauveur, qui a promis que le Saint-Esprit viendrait, est le Fils bien-aimé et glorifié de notre Père céleste. Ce soir, et demain soir, vous pouvez prier et méditer en posant les questions suivantes : Dieu a-t-il envoyé un message qui était destiné rien qu’à moi ? »1.

« Quand nous exerçons notre foi en Dieu, nous nous instruisons grâce aux messages de la conférence et nous recevons l’inspiration », a enseigné le président Eyring. « Vous montrez votre confiance en lui lorsque vous écoutez avec l’intention d’apprendre et de vous repentir puis allez et faites tout ce qu’il demande. Si vous faites assez confiance à Dieu pour découvrir son message dans chaque discours, chaque chant et chaque prière de cette conférence, vous le trouverez »2.

Préparez-vous donc pour la conférence générale. Étudiez les Écritures, lisez et méditez les conseils des conférences générales précédentes, comprenez les directives données par les dirigeants locaux et cherchez l’inspiration personnelle.

« Attendez patiemment et diligemment les autres instructions que je vous donnerai à ma conférence générale. »

Reférénces

  1. Henry B. Eyring, « Oh ! souvenez-vous, souvenez-vous », Le Liahona, Novembre 2007, 69. Italiques ajoutés.

  2. Henry B. Eyring, « Ayez confiance en Dieu puis agissez », Le Liahona, Novembre 2010, 73 ; Conférence générale, octobre 2010. Italiques ajoutés.