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Les dirigeants du gouvernement et de l’Église parlent de fortifier les familles et la société en Polynésie française
En cette période de reconstruction d’après COVID-19, nos dirigeants regardent vers l’avenir avec gratitude, foi et unité.
Quand Russell M. Nelson, Président de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, s’est rendu en Polynésie française le 24 mai 2019, il a rencontré monsieur Edouard Fritch, Président de la Polynésie française. Au cours de leur réunion, le président Nelson a dit que l’Église voulait faire partie de la solution pour le pays, pas du problème.
Après la réunion, le président Fritch accompagna le président Nelson dans un stade où un spectacle culturel précéda une veillée de plus de 10 000 personnes.
Un an plus tard, le vendredi 12 juin, Monsieur Fritch a invité une délégation de l’Église, dirigée par le président Henri Estall, du pieu de Arue (Tahiti), à une réunion pour discuter de la crise de santé COVID-19, de la sévérité de la crise sociale imminente et des conditions de la reprise économique.
Le président Fritch était accompagné de madame Isabelle Sachet, ministre de la Famille et des solidarités, de monsieur Tearii Alpha, ministre de l’Economie verte, de madame Maiana Bambridge, directrice de Cabinet du ministère de la Santé, et de monsieur Thierry Nun Fat, chef de cabinet de la présidence.
Le Président Estall était accompagné de Noëlline Parker, directrice nationale de la Communication de l’Église, de Manea Tuahu, responsable de l’entraide et de l’autonomie, et du président Temarama Varney, premier conseiller dans la présidence du pieu de Arue.
Le groupe a examiné la réaction de la Polynésie française face à la pandémie, jusqu’à ce jour : Au 12 juin, il y avait 60 cas et pas de décès.
Le président Fritch a dit au groupe : « Je crois que le Seigneur nous a beaucoup aidés ».
En regardant vers l’avenir, le président Fritch a dit : « On doit essayer de trouver cet équilibre fragile entre la protection sanitaire de la population et les impératifs économiques et sociaux ».
Il a dit : « Pour reconstruire ensemble le pays, nous avons besoin de cultiver une attitude constructive, même si on est dans une situation difficile, garder cet esprit combatif des polynésiens, et opérer des changements dans nos comportements, nos modes de vie et nos mentalités ».
« Ce ne sera plus jamais comme avant. Nous avons besoin d’un changement d’état d’esprit », a-t-il dit.
Il a demandé le soutien de l’Église pour impulser l’espoir et la paix dans la population en cette période de crise sociale ».
Le président Estall a expliqué comment les membres de l’Église participent à insuffler l’espoir et la paix.
« Notre prophète et nos autorités de l’Église ont appelé à jeûner à plusieurs reprises au cours des derniers mois, notamment pour le soutien au personnel soignant, la guérison des malades, l’aide au gouvernement ».
Il a aussi raconté que les saints des derniers jours en Polynésie française prie aussi régulièrement pour « la paix dans le pays, la sagesse pour le gouvernement et la protection des foyers ».
Manea Tuahu a parlé des ressources et cours de l’Église qui aident les personnes à améliorer leurs perspectives d’emploi, à être en meilleure santé et à gérer leurs finances personnelles. ll a précisé que ces matériels et cours sont accessibles gratuitement à tous les Polynésiens.
Madame Maiana Bambridge du ministère de la Santé, n’a pas manqué de faire remarquer que le manuel « Mangez sainement, soyez actif » est utilisé comme support pour certaines des interventions de la direction de la Santé.
Le président du pays a dit au groupe qu’il espérait que les polynésiens célèbrent, louent et remercient le Seigneur pendant la célébration de l’Autonomie le 29 juin à Paofai.
« Nous voulons changer notre façon de célébrer cette fête », a-t-il dit. « Nous allons remercier le Seigneur parce que nous sommes gâtés, malgré tout. »