Des jouets de Noël pour les enfants des familles défavorisées

Article rédigé par Pascale Acloque, des Pages locales du Liahona, pieu de Nice, d’après les renseignements recueillis auprès de Madeleine Gentil et des personnes qui œuvrent autour d’elle dans ce projet.

Le 23 novembre 1980, un tremblement de terre a frappé l’Italie. Dès le lendemain, Madeleine Gentil s’est rendue au lycée où enseignait son mari, feu José Gentil, et avec le proviseur de l’établissement, ils sont tombés d’accord pour organiser une collecte de vêtements, de couvertures et de médicaments. Les nombreux dons ont tous été remis aux responsables italiens qui furent surpris et reconnaissants de la quantité envoyée.

Motivée par le succès de cet élan de générosité, Madeleine Gentil n’en est pas restée là. Dès l’année suivante, elle a entrepris une collecte de jouets neufs ou en bon état auprès d’écoles, d’associations, de magasins et de particuliers, qui seraient ensuite redistribués à plusieurs hôpitaux de la région, à des organisations caritatives telles que les Restos du Cœur, des centres d’action sociale, des associations et des paroisses de l’Église.

Au fil des ans, l’initiative prenant de l’ampleur, des membres de la paroisse de Cannes ont bénévolement donné de leur temps pour contribuer au succès du projet. Depuis plus de dix ans, au mois de décembre, ils consacrent des soirées et des samedis au ramassage, au tri, au nettoyage, à la réparation et à l’empaquetage des jouets, sachant qu’ils apporteront de la joie dans les foyers démunis de la région. C’est ainsi que plus de trois cents paquets sont constitués et distribués chaque année.

Par son dévouement à cette cause, Madeleine Gentil, ou Mamie Gentil, est en quelque sorte devenue la grand-mère adoptive de la Mougins School, un établissement scolaire située sur la Côte d’Azur. Depuis au moins six ans, les parents des enfants inscrits dans cette école collaborent aussi avec elle pour fournir des cadeaux neufs aux enfants malades et hospitalisés à Noël. Mais ce n’est pas pour la renommée que Mamie Gentil œuvre bénévolement depuis bientôt quarante ans, c’est pour la joie que lui procure ce service plein d’amour. Elle sait qu’en étant les mains du Seigneur, elle participe au bonheur des plus démunis, et surtout celui des enfants, si précieux aux yeux de notre Sauveur, Jésus-Christ.