« Je le savais, et je savais que Dieu le savait »
En 1976, nous étions de jeunes mariés, parents de deux enfants, heureux et sans réels soucis, puis est entré dans nos vies ce désir intense, inconnu pour moi qui n’était chrétien que par ma tendre jeunesse et loin de la spiritualité, cet élan soudain et cet intérêt si profond de rechercher d’où je venais, pourquoi j’étais ici et où j’irai après ma mort.
J’ai recherché ces réponses chez des amis chers que j’honore, qui sont protestants ou catholiques pratiquants. Nous avons passé un réveillon de Noël à discuter en toute fraternité de ces sujets, mais aucun n’a pu répondre à ces trois questions.
Cependant, Dieu, connaissant nos désirs, a mis sur notre route des sœurs missionnaires de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours.
Bien que nous ayons été très réticents au début, c’était indéniable, elles avaient les réponses à mes questions, même quand j’essayais de les « piéger ».
Nous avons suivi leurs réunions de culte tout en gardant une certaine distance, puis nous sommes partis en vacances pendant deux mois, loin de tout membre de l’Église à la ronde ! Lorsque nous sommes rentrés, nous avons repris contact avec ces sœurs missionnaires, car nous avions une envie réelle d’en savoir davantage.
Six mois après, nous nous sommes fait baptiser dans l’Église de Jésus-Christ.
Nous avons subi les railleries des amis et de la famille, des critiques sur l’Église, mais rien n’y a fait.
Comme l’a écrit Joseph Smith : « je le savais, et je savais que Dieu le savait, et je ne pouvais le nier1. »
Nous nous sommes donc embarqués dans cette œuvre passionnante et vivante.
Cela fait maintenant quarante-quatre ans que nous sommes membres de l’Église et je n’ai plus jamais eu de doute sur la véracité de l’Évangile qu’enseigne l’Église.
Je sais avec certitude que l’Église est dirigée par le Sauveur lui-même et que c’est son Église : elle porte son nom. Il a donné sa vie pour nous. C’est difficile à accepter par les non-croyants, mais ça ne change rien au fait qu’il l’a fait !
Je témoigne que ma vie a changé, mes priorités ont changé, ma vision de la mort et de la vie ont changé. Je sais avec certitude que je retrouverai mes êtres chers après cette vie, sinon à quoi sert de fonder une famille avec des enfants dans un foyer aimant, si c’est juste pour procréer et mourir sans qu’il y ait une suite ?
Oui, le Saint-Esprit me l’a confirmé par une douce chaleur qui envahit mon être quand je prie mon Dieu comme un enfant supplie ses parents terrestres.