MESSAGE DU DIRIGEANT LOCAL
La valeur d’une âme
Il est plus heureux de donner que de recevoir.
Dans mon enfance, j’étais toujours fascinée par la capacité des missionnaires à plein temps à partager l’Évangile avec simplicité et efficacité. Bien plus tard, lorsque je suis devenue missionnaire à mon tour, j’ai expérimenté la puissance du témoignage personnel et j’ai été témoin de miracles produits par cette grande œuvre. Mais sans équivoque, je dirais que c’est à la maison, aux côtés de mes parents et de mes frères et sœurs, que cette expérience a été la plus intense.
De son vivant, mon père a eu une relation particulière avec le Seigneur. Et, après avoir servi pendant de nombreuses années dans l’Église en tant que responsable, professeur de séminaire et d’institut, il avait acquis de l’expérience sur la manière de partager l’Évangile. Je me souviens qu’il avait instauré des activités et/ou des traditions, en l’occurrence inviter des voisins à participer nos soirées familiales et à d’autres événements. Et au cours de ces activités, on pouvait l’entendre partager l’évangile et rendre son témoignage. Nous étions inspirés par son exemple, de sorte que partager l’Evangile et rendre témoignage font partie intégrante de nos vies. Plusieurs fois, avec l’aide de missionnaires à plein temps, nous avons été des instruments dans les mains du Seigneur pour le processus de conversion de certains de ses enfants qui sont encore membres de l’Église aujourd’hui.
Je chéris ces expériences qui m’ont permis de mieux comprendre le ministère dans toute sa splendeur et sa simplicité, et d’acquérir ainsi la connaissance de la valeur d’une âme en appliquant les enseignements pleins de sagesse contenus dans D&A 18:10, 15 : « Souviens-toi que les âmes ont une grande valeur aux yeux de Dieu…
« Et s’il arrive que tu travailles tous tes jours à crier repentance à ce peuple, et que tu m’amènes, ne fut-ce qu’une seule âme, combien grande sera ta joie avec elle dans le royaume de mon Père ! »
Je peux donc affirmer que je comprends mieux le sentiment de Paul lorsqu’il dit : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir »1.
Grâce à des expériences très personnelles et intenses, je sais que porter l’évangile jusqu’au bout du monde, tout comme au voisin d’en face, apporte de nombreuses bénédictions dans notre vie et dans celle des membres de notre famille. À partir de là, nous pouvons mieux comprendre les émotions de Léhi qui, après en avoir goûté le fruit, commença à désirer que sa famille et d’autres personnes en goutèrent aussi.2 Comme l’expriment si bien les paroles du cantique 186, « Jesus sourit d’en ahut »3, lorsque nous accomplissons ce devoir avec dévouement, fidélité et charité.