MEMBER VOICES
« Quel que soit la personne que le Seigneur appelle, Il la qualifie »
« Lorsque nous sommes en mission pour le Seigneur, nous avons droit à l’aide du Seigneur ».
Le président Thomas S. Monson (1927-2018) a clairement indiqué aux membres de l’Église que le Seigneur nous soutiendra toujours dans nos appels. Il a dit : « Ceux que le Seigneur appelle, le Seigneur les qualifie ».1
En 2018, j’ai été appelé en tant que directeur des affaires publiques pour le Kenya et la Tanzanie. J’avais siégé au comité des affaires publiques, mais cette nouvelle mission m’a complètement bouleversée. J’avais occupé des rôles de direction dans mon travail, mais le rôle de directrice des affaires publiques dans un endroit où l’Église n’est pas bien connue et où elle a parfois dû faire face à des médias hostiles m’a vraiment intimidée.
Peu de temps après avoir reçu mon nouvel appel, j’ai été informée que le nouveau prophète soutenu, le président Russell M. Nelson, s’embarquait pour un voyage mondial et que le Kenya serait l’un des endroits qu’il visiterait. On nous a également dit que la présidence de l’interrégion avait ordonné que le département des affaires publiques dirige la préparation de la visite du prophète.
Je suis allé voir mon président de pieu. Je lui ai dit à quel point je ne me sentais pas à la hauteur. Il m’a écoutée attentivement, puis il m’a dit : « S’il y a quelqu’un qui est apte à entreprendre cette tâche, je ne doute pas que ce soit vous, sœur Jepkemei. Parlez au Seigneur ; il vous dirigera et vous aidera. » Mon président de pieu m’a alors donné une bénédiction bien nécessaire et très appréciée.
Notre première tâche consistait à tenir une conférence de presse pour informer le pays de la venue du prophète. Ce serait le premier événement médiatique de l’Église au Kenya. À notre grande surprise, nous avons eu plus de 15 participants à l’événement. Nous avons également reçu des invitations des médias audiovisuels à venir parler de l’Église et de la visite du prophète. Le président de pieu a été désigné pour représenter l’Église. Mais au même moment, il a eu une urgence et n’a pas pu être présent. En dernière minute, il a fallu que j’y aille à sa place. Je ne peux exprimer à quel point je me suis sentie intimidée. Je me suis néanmoins rendu à la station de radio me promettant de ne parler que de ce que je savais et de ce que j’avais vécu dans l’Église. Je me suis présentée dans une tranche matinale de la radio matinale et avec courage, j’ai parlé de l’Église. J’ai pu répondre à leurs questions en toute confiance. L’émission s’est bien déroulée et plusieurs personnes ont appelé les studios pour demander comment elles pouvaient se joindre à l’Église.
Lorsque le président Nelson et son entourage sont arrivés, il nous a parlé et nous avons ressenti l’amour du prophète de Dieu. Personnellement, j’ai ressenti la vérité des paroles du Président Monson selon lesquelles « lorsque nous sommes sur la route du Seigneur, nous avons droit à l’aide du Seigneur ».2
Il n’y a aucun doute dans mon esprit que la planification de la visite du prophète a réussi, non pas grâce à nos capacités, car nous n’en avions aucune mais surtout parce que le Seigneur avait besoin que son œuvre réussisse, et nous nous sommes offerts, malgré nos insuffisances et faiblesses, pour être des instruments entre Ses mains afin de bénir les saints du Kenya.
Grâce à cette expérience sacrée, j’ai appris une leçon éternelle, à savoir que « celui que le Seigneur appelle, le Seigneur le qualifie ».