Proclamation de l’Évangile
Nous sommes des disciples du Christ quand nous montrons que nous sommes heureux de vivre son Évangile
En guise de cadeau de Noël, j’ai reçu la Covid !
Sept jours d’isolement… J’ai en effet passé pas mal de temps à me reposer pour reprendre des forces. Cela a été une bonne occasion pour me fixer des objectifs pour la nouvelle année !
J’ai réalisé que pour vivre heureux, tout n’est qu’une question de point de vue. La pensée positive amène l’Esprit et donc la paix. La reconnaissance est l’un des sentiments qui m’aide le plus à avancer.
En résumé nous sommes des disciples du Christ quand nous montrons que nous sommes heureux de vivre son Évangile.
Quand j’écoute les membres qui me parlent de la mission, les deux avis qui ressortent le plus sont :
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« La mission est passée trop vite ! »
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« Ah, la mission, c’était dur ! »
Cela m’a fait réfléchir à ce que je voudrais vous raconter quand je rentrerai !
Dire que la mission est difficile, c’est comme dire que le feu ça brûle et que l’eau ça mouille…, cela ne vous apprendrait rien ni ne vous aiderait à avoir une idée des bénédictions qui sont à notre portée ici.
Croyez-moi, quand on s’attarde sur les bénédictions que nous recevons et non au nombre de jours qu’il nous reste à servir, la mission passe très vite !
Notre but en tant que missionnaires n’est pas le baptême, c’est d’amener les gens à aller au Christ ! Le baptême est le moyen mais n’est pas la fin. C’est aussi notre devoir d’aider le nouveau converti à construire son témoignage par lui-même.
Les projets fleurissent et les miracles sont là ! Je suis tellement reconnaissant d’être rien qu’un tout petit peu acteur de ce qui se passe ici.
J’ai eu l’occasion de méditer sur le récit qu’a fait Luc de la naissance de Jésus :
« …et elle enfanta son fils premier-né. Elle l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie1. »
La partie disant « qu’il n’y avait pas de place pour eux » m’a frappé. Le Christ, Messie que les prophètes ont annoncé depuis la nuit des temps était sur le point d’arriver, et il n’y avait pas de place pour lui...
Faisons le parallèle ! Le Christ a-t-il une place dans notre cœur aujourd’hui ?
Le but de cette vie est de nous apprendre à retourner en présence du Sauveur. Nous savons qu’il reviendra mais pas quand – cela peut être à chaque instant…, ce qui donne encore plus d’importance à cette question.
Peut-être que le Christ n’a pas encore de place dans notre hôtel personnel ; c’est une possibilité.
Une autre possibilité est que nous soyons obligés de mettre à la porte quelques invités, tels que nos péchés (même nos péchés préférés, comme dirait le président Nelson) pour accueillir Jésus. Mettre nos péchés à la porte pour accueillir le Christ, c’est ça le vrai repentir.
Mon invitation pour nous tous est que nous donnions la meilleure chambre, encore mieux, tout l’hôtel à celui qui nous sauve. Nous ne connaissons pas encore le moment où il reviendra, alors réservons-lui une place dans notre cœur pour toujours.
Il est notre rédempteur, par lui nous aurons l’immortalité. Il est notre Sauveur si et seulement si nous le laissons être le propriétaire de notre cœur. Ainsi il peut écrire son Évangile dans notre cœur et nous réclamer auprès du Père au jour du Jugement !