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Renforcer les sentiments de paix dans les relations
« Si nous suivons le Prince de la paix, nous deviendrons ses artisans de paix1. »
Avant qu’il ne souffre à Gethsémané, Jésus-Christ a réconforté ses disciples en disant : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous la donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble pas, et ne s’alarme pas » (Jean 14:27 ; voir aussi les versets 26-31).
En tant que disciples de Jésus-Christ, l’un de nos objectifs est de suivre son exemple afin de retourner auprès de notre Père céleste et de vivre avec lui à jamais.
Le Sauveur voulait aider chacun à connaître la paix. Comment pouvons-nous également promouvoir la paix dans nos relations ?
Ulisses Soares, du Collège des douze apôtres, a dit : « Si nous nous efforçons d’acquérir les vertus du Sauveur, nous pourrons devenir des instruments de paix dans le monde, conformément au modèle qu’il a lui-même établi2. »
Développer les qualités du Christ est un moyen de trouver la paix dans nos relations avec autrui et avec nous-mêmes. Ci-dessous vous trouverez quelques exemples dans lesquels Jésus-Christ a utilisé ses qualités pour faire connaître sa paix.
La charité et l’amour
Quatre jours après la mort de Lazare, Jésus est allé vers Marie et Marthe qui pleuraient. Bien qu’il savait qu’il était sur le point de ressusciter Lazare, il a eu beaucoup de compassion pour les deux sœurs et « Jésus pleura » (Jean 11:35). Il a démontré un grand amour pur et une disposition à « pleurer avec ceux qui pleurent » (Mosiah 18:9).
Président Nelson a dit : « Frères et sœurs, l’amour pur du Christ est la réponse aux querelles dont nous souffrons aujourd’hui. La charité nous pousse à ‘porter les fardeaux les uns des autres’ [Mosiah 18:18] et non à se les amonceler les uns sur les autres. L’amour pur du Christ nous permet d’‘être les témoins de Dieu en tout temps, et en toutes choses, et dans tous les lieux’ [Mosiah 18:9] surtout dans les situations tendues. La charité nous permet de montrer comment parlent et agissent les femmes et les hommes de Christ, surtout lorsqu’ils sont attaqués3. »
Quelle que soit la situation dans laquelle nous nous trouvons, nous pouvons choisir de considérer autrui et nous-mêmes comme des enfants de Dieu. Même si nous ne comprenons pas parfaitement ce que d’autres personnes vivent ou si nous avons une compréhension différente de la leur, nous pouvons continuer à les aimer et à les servir avec une charité et une compassion dignes du Christ.
Pardon
Quand il souffrait sur la croix peu avant sa mort, Jésus a dit des hommes qui le crucifiaient : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23:34).
Dans la vie, il se peut que des personnes nous blessent. Et parfois, c’est nous qui causons des souffrances à d’autres personnes. S’ils n’ont pas été réglés, ces événements douloureux peuvent nuire à nos relations. Grâce à l’expiation de Jésus-Christ, nous pouvons acquérir la force d’avoir la patience de pardonner et de rechercher le pardon. Ce faisant, nous pouvons tous faire l’expérience de la paix et l’amour qu’offre le Christ et aussi les transmettre.
Président Nelson a enseigné : « Le pardon n’est pas un acte ponctuel, mais un processus continu qui demande de la patience, de la compassion et de la compréhension. Il n’est pas toujours facile de pardonner aux personnes qui vous ont blessé. Jésus-Christ peut vous en donner la force. […] Je vous invite à vous rappeler le principe des soixante-dix fois sept fois et à pardonner à quelqu’un qui vous a fait du tort. Quand vous le ferez, Jésus-Christ vous libèrera de la colère, du ressentiment et de la douleur. Le Prince de la paix vous apportera la paix4. »
Il est important de se souvenir, en particulier dans les cas de sévices, que « pardonner ne signifie pas oublier qu’une offense s’est produite ou prétendre qu’elle ne s’est jamais produite. Cela ne signifie pas qu’on permet à l’offenseur de continuer ses mauvais traitements. Cela ne signifie pas non plus que toutes les relations peuvent être guéries. Et cela ne signifie pas que l’offenseur ne sera pas tenu pour responsable de ses actes. Cela signifie que le Sauveur peut nous aider à nous libérer du passé5. »
En nous efforçant d’acquérir les vertus chrétiennes, nous pouvons les utiliser pour renforcer la paix au sein de nos relations.
Le président Nelson a dit :
« Si nous suivons le Prince de la paix, nous deviendrons ses artisans de paix. […]
Si vous tenez sérieusement à participer au rassemblement d’Israël et à édifier des relations qui dureront toute l’éternité, c’est maintenant qu’il faut renoncer à l’amertume. C’est maintenant qu’il faut apprendre à faire des compromis. C’est maintenant qu’il faut cesser de faire ce qui oblige votre entourage à marcher sur des œufs par crainte de vous contrarier. C’est maintenant qu’il faut enterrer vos armes de guerre (voir Alma 24:19 ; 25:14). Si votre arsenal verbal est rempli d’insultes et d’accusations, c’est maintenant qu’il faut les remiser (1 Corinthiens 13:11). Vous deviendrez une femme ou un homme du Christ spirituellement fort7. »
En devenant des artisans de paix, nous pouvons être témoins du fait que d’autres personnes récoltent les bénédictions qui viennent du Prince de la paix, notre Sauveur, Jésus-Christ.