« Devrais-je demander l’aide d’un professionnel de la santé mentale ? », Aide aux victimes, 2018
« Devrais-je demander l’aide d’un professionnel de la santé mentale ? », Aide aux victimes
Devrais-je demander l’aide d’un professionnel de la santé mentale ?
Obtenir de l’aide peut améliorer votre vie et renforcer votre estime personnelle et vos relations avec autrui. Vous n’êtes pas obligé de supporter seul la douleur des sévices qu’on vous a infligés et vous n’avez pas à la supporter indéfiniment.
À cause des sévices que vous avez subis, vous avez peut-être du mal à ressentir de la joie. Pourtant, notre Père céleste veut que vous connaissiez la joie. Dallin H. Oaks a dit : « L’une des plus grandes révélations de Dieu est l’enseignement du patriarche Léhi que ‘les hommes sont pour avoir la joie’ [2 Néphi 2:25.] La joie surpasse le bonheur. C’est la sensation suprême du bien-être » (« Joie et miséricorde », L’Étoile, janvier 1992, p. 81).
L’aide peut prendre de nombreuses formes. Elle peut inclure la protection des pouvoirs publiques, les conseils de psychothérapeutes ou le soutien d’autres personnes (voir l’article « Où trouver de l’aide ? »).
Aide en cas de situation d’urgence
Si vous avez été ou êtes victime de sévices, ou si vous vous sentez en danger, vous avez probablement besoin de l’aide immédiate des services de secours publics, de protection de l’enfance, de protection des adultes ou d’un professionnel de la santé. Vous pourriez aussi demander l’aide d’un avocat ou d’un défenseur des droits des victimes. Ces services peuvent vous défendre et vous protéger contre de nouveaux sévices. (Pour obtenir de l’aide immédiatement, consultez la page « En situation de crise »).
Réconfort, soutien et guérison
Quel que soit le moment où vous avez été victime de sévices, vous pouvez bénéficier d’un soutien et d’une aide professionnelle. La plupart des victimes guérissent mieux de leurs blessures quand quelqu’un les croit et prend en considération leurs émotions, quand elles se sentent en sécurité et protégées et quand elles comprennent l’influence que les sévices ont eue sur elles. L’aide d’un professionnel de la santé mentale peut vous permettre de trouver la paix et de ne pas vous sentir seul pendant votre cheminement vers la guérison.
Voici ce qu’elle peut aussi vous apporter :
-
un lien avec d’autres personnes ;
-
une personne qui vous écoute avec compassion ;
-
une personne qui peut vous soutenir ;
-
la confiance dans le fait que la guérison est possible ;
-
le sentiment d’être aimé et accepté ;
-
des conseils pour suivre le chemin de la guérison ;
-
du courage et de la force pour avancer sur le chemin de la guérison ;
-
des pensées plus positives.
Rechercher de l’aide peut vous permettre de commencer à retrouver l’espoir. Cela peut aussi vous aider à trouver le bonheur et la joie.
Aides des collectivités locales et de l’Église
(Une partie de la documentation suivante n’a pas été produite par l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, qui n’en a ni le contrôle ni la gestion. Bien qu’il s’agisse d’une documentation complémentaire, l’Église ne cautionne aucun contenu contraire à sa doctrine et à ses enseignements. Certains de ces documents ne sont disponibles qu’en anglais.)
-
« Un pont vers l’espoir et la guérison », Nanon Talley, Le Liahona, avril 2017
-
« Healing from Trauma and Moving On [Guérir d’un traumatisme et tourner la page] », HelpGuide.org
-
The National Child Traumatic Stress Network [Réseau national d’aide aux enfants victimes de traumatismes] : renseignements concernant les lignes de crise, conseils en matière de santé mentale, aide aux enfants maltraités ou victimes de négligence, aide aux enfants victimes de sévices sexuels, interventions en cas d’urgence, programmes d’aide aux victimes et programmes d’indemnisation.
-
RAINN.org Rape, Abuse & Incest National Network [Réseau national contre le viol, les mauvais traitements et l’inceste] : programmes visant à prévenir les violences sexuelles, à aider les victimes et à traduire les coupables en justice.
-
Vous traversez une période difficile ? N’attendez pas pour en parler.