Les deux mille jeunes guerriers, tableau d’Arnold Friberg

10 – 16 août

Alma 53-63

« Préservé par son pouvoir merveilleux »

En étudiant les idées pédagogiques présentées dans ce canevas, réfléchissez à ce qui marchera pour vos élèves et adaptez ou ajustez les activités afin de répondre à leurs besoins.

Notez vos impressions

Inviter à participer

Pour aider les élèves à parler de ce qu’ils ont appris en lisant Alma 53-63, dites-leur de parcourir ces chapitres et de chercher un verset qu’ils citeraient à quelqu’un qui se trouve face à des difficultés. Demandez-leur d’en faire part à quelqu’un en dehors de la classe.

Enseigner la doctrine

Alma 53:17-21 ; 56:43-48, 55-56 ; 57:20-27 ; 58:39-40

Si nous exerçons notre foi en Dieu et lui faisons confiance, il nous fortifiera.

• Vous enrichirez la discussion en classe sur les guerriers d’Hélaman en faisant appel aux connaissances que les élèves ont acquises chez eux. Par exemple,demandez-leur de dire quelles sont les qualités des jeunes guerriers qui les ont marqués (vous en trouverez certaines dans Alma 53:17-21 ; 56:45-48 ; 57:20-21, 26-27 ; 58:40). Comment ces caractéristiques ont-elles aidé les jeunes guerriers au cours des batailles ? Comment nous aident-elles dans nos batailles spirituelles ? Les élèves peuvent aussi raconter des histoires de « jeunes guerriers » modernes.

• Ceux de vos élèves qui sont parents espèrent probablement que leurs enfants acquerront une foi semblable à celle des jeunes guerriers d’Hélaman. Pour aider les parents et futurs parents de votre classe à tirer des enseignements de cette histoire, formez une table ronde de plusieurs personnes qui échangeront des idées sur la façon de développer la foi chez les enfants. Demandez-leur de commencer par lire Alma 56:47-48 et 57:20-27 et de se préparer à expliquer ce qui a permis aux jeunes guerriers d’acquérir la foi. Donnez aux membres de la classe le temps d’exprimer leurs idées pendant que les membres de la table ronde présentent les leurs. D’autres articles viendront enrichir la discussion comme celui de Joy D. Jones dans la section « Documentation supplémentaire » et le message de Russell M. Nelson, « Plaidoyer à mes sœurs » (Le Liahona, novembre 2015, p. 95-97). À la fin de la discussion, laissez quelques minutes aux élèves pour qu’ils réfléchissent à des questions comme : Qui peut s’appuyer sur votre témoignage ? Que direz-vous et ferez-vous pour les fortifier ?

Héros (Instruits par leurs mères), tableau de Liz Lemon Swindle

Alma 58:1-12, 30-37 ; 61

Nous choisirons de penser du bien des autres et de ne pas nous offenser.

• La façon dont Hélaman a réagi quand ses armées ne recevaient plus de soutien est un exemple puissant pour nous lorsque nous estimons que du tort nous a été fait. Pour engager la discussion sur son exemple, demandez à un élève de préparer à l’avance un résumé de la situation d’Hélaman et des raisons pour lesquelles les responsables du pays n’ont pas répondu à ses besoins (voir Alma 58:1-9, 30-37 ; 61:2-8). Écrivez au tableau Réaction d’Hélaman et Autres réactions possibles. Demandez ensuite aux élèves de lire Alma 58:1-12 et 30-37 et d’écrire sous chaque description ce qu’Hélaman a pensé, dit et fait en réaction à sa situation et, à l’inverse, ce qu’il aurait pu penser, dire ou faire. Que faire pour suivre l’exemple d’Hélaman quand nous nous sentons lésés ou abandonnés ?

• Dans Alma 60, Pahoran aurait pu choisir de s’offusquer quand Moroni l’a critiqué. Au contraire, il a répondu qu’il n’était « pas fâché » et qu’il se « [réjouissait] de la grandeur de [son] cœur » (Alma 61:9). Pour aider les élèves à tirer un enseignement de l’exemple de Pahoran, demandez-leur d’imaginer qu’on leur ait demandé d’écrire un article pour un magazine de l’Église reprenant l’exemple dans Alma 61 pour enseigner comment ne pas être offensé par les autres. Répartissez les élèves en groupes et demandez-leur de lire Alma 61:3-14 puis d’indiquer quelques points à inclure dans leur article. Les conseils de David A. Bednar dans la section « Documentation supplémentaire » se révèlent très utiles.

Alma 60:7-14

Nous avons la responsabilité d’édifier notre prochain.

• Moroni a écrit que Dieu tiendrait Pahoran pour responsable s’il négligeait les besoins des armées néphites. Demandez aux élèves de lire ensemble Alma 60:7-14 puis de penser à quelqu’un parmi les gens qu’ils connaissent qui serait dans le besoin et se sentirait oublié. Que faire pour connaître les besoins des autres et y répondre ? De quelle façon nos besoins ont-ils été satisfaits par d’autres personnes, y compris par les frères et sœurs de service pastoral ?

Alma 62:39-41, 48-51

Nous devons nous souvenir du Seigneur dans l’adversité comme dans la prospérité.

• La réaction des Néphites dans les périodes difficiles comme prospères (voir Alma 62:39-41, 48-51) montre que nous pouvons choisir d’être humbles, que nous soyons dans l’adversité ou la prospérité. Demandez à quelques élèves de lire ces versets et de dire ce qui les a marqués. Mettez-les par deux pour échanger des idées avant de demander à quelques élèves de le faire devant toute la classe.

Encourager l’apprentissage au foyer

Pour intéresser vos élèves à Hélaman 1-6, expliquez que dans ces chapitres, les Néphites deviennent méchants et les Lamanites justes. Ce renversement de situation recèle d’importantes leçons pour nous dans ces derniers jours, des jours périlleux.

Documentation supplémentaire

Faire que nos enfants résistent au péché.

Joy D. Jones, présidente générale de la Primaire, a donné les clés suivantes pour élever des « enfants vaillants, qui résistent au péché » :

« Pour commencer, […] nous devons […] aider [nos enfants] à savoir, sans le moindre doute, qu’ils sont fils et filles d’un Père céleste aimant et qu’il a à leur égard des attentes divines.

« Deuxièmement, il est essentiel de comprendre la doctrine du repentir pour devenir résistant au péché. Être résistant au péché ne signifie pas être sans péché, mais implique d’être continuellement repentant, vigilant et vaillant. On devient résistant au péché pour avoir résisté de manière répétée au péché. […]

« […] Une troisième façon d’aider nos enfants à devenir résistants au péché est donc de commencer très tôt à leur instiller avec amour la doctrine de base et les principes de l’Évangile à partir des Écritures, des Articles de foi, de la brochure Jeunes, soyez forts, des chants de la Primaire, des cantiques et de nos témoignages personnels, qui les conduiront au Sauveur. […]

« […] Aider nos enfants à comprendre, à contracter et à respecter des alliances sacrées constitue une autre clé pour susciter une génération qui résiste au péché. […] Si nous enseignons aux enfants à tenir des promesses simples lorsqu’ils sont jeunes, cela leur donnera la force de respecter des alliances sacrées plus tard dans la vie » (« Une génération qui résiste au péché », Le Liahona, mai 2017, p. 88-89).

Comment éviter de s’offenser.

Dans son message intitulé « Et rien ne les offensera », (Le Liahona, novembre 2006, p. 89-92), David A. Bednar a donné les conseils suivants :

• Reconnaître qu’être offensé est un choix. « Le fait de croire que quelqu’un ou quelque chose peut nous faire nous sentir offensés, nous mettre en colère, nous blesser ou nous rendre amers limite notre libre arbitre et nous transforme en objets passifs. Mais, en tant qu’êtres actifs, nous avons, vous et moi, le pouvoir d’agir et de choisir comment répondre à une situation choquante ou blessante. »

• Regarder en direction du Sauveur. « Le Sauveur est le plus grand exemple de la manière dont nous devons réagir aux événements et aux situations qui nous offensent » [voir 1 Néphi 19:9].

• Nous montrer compréhensif envers les faiblesses des autres. « L’un des plus grands signes de notre maturité spirituelle se manifeste par la manière dont nous réagissons aux faiblesses, au manque d’expérience et aux comportements potentiellement offensants des autres. »

• Communiquer directement. « Si quelqu’un dit ou fait quelque chose que nous trouvons offensant, notre première obligation est de refuser de nous offenser, puis de communiquer en privé, honnêtement et directement, avec l’intéressé. Cette méthode suscite l’inspiration du Saint-Esprit et permet de dissiper les malentendus et de comprendre les vraies intentions. »

Améliorer notre enseignement

S’appuyer sur les expériences au foyer. Étant donné que le foyer est le centre d’apprentissage de l’Évangile, réfléchissez à ce que vous allez faire pour que les expériences en classe s’appuient sur ce qui se passe au foyer. Par exemple, vous adapterez de nombreuses activités du manuel Viens et suis-moi – Pour les personnes et les familles pour améliorer l’étude personnelle et familiale des élèves.