5 - 11 août

Romains 1-6

« La puissance de Dieu pour le salut »

Lisez Romains 1-6 dans un esprit de prière et en pensant à vos élèves. Cela vous aidera à être sensible aux inspirations de l’Esprit tandis que vous vous préparez à enseigner.

Notez vos impressions

Inviter à participer

Donnez aux élèves quelques minutes pour trouver dans Romains 1-6 un verset qu’ils aiment particulièrement. Demandez-leur ensuite de le lire à la personne assise à côté d’eux.

Enseigner la doctrine

Romains 1:16-17

« Je n’ai point honte de l’Évangile »

• Vos élèves ont-il déjà été tournés en ridicule à cause de leurs croyances ? Demandez-leur de lire Romains 1:16-17 et de penser à des situations tirées du livre des Actes dans lesquelles Paul a montré qu’il n’avait pas honte de l’Évangile. Quelles raisons avez-vous de ne pas avoir honte d’être membres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours ? Demandez aux élèves de raconter des expériences, personnelles ou non, qui ont permis de montrer qu’ils n’avaient pas honte de l’Évangile de Jésus-Christ.

Romains 1:16-17, 2:28-29, 6:1-11

Nous sommes de vrais disciples par notre engagement intérieur, pas simplement par nos actions.

• Comment évaluer notre propre engagement en tant que disciple ? Les conseils de Paul aux Romains nous aideront à nous souvenir de nous concentrer sur le « cœur [et] l’esprit » (Romains 2:29), non sur une liste de tâches à accomplir. Pour aider vos élèves à comprendre les conseils de Paul, recopiez les versets de Romains 2:28-29 au tableau. Remplacez le mot Juif par saint des derniers jours, et la circoncision par l’alliance. Qu’est-ce que cette modification ajoute à notre compréhension des enseignements de Paul ? Donnez aussi des exemples de choses que nous faisons en tant que membres de l’Église qui sont plus importantes et plus puissantes lorsqu’elles viennent « du cœur, selon l’esprit » (Romains 2:29). Vous trouverez un exemple dans le discours de Jeffrey R. Holland sur l’enseignement au foyer, Représentants auprès de l’Église » (Le Liahona, novembre 2016, p. 61-67) ou celui de Neil L. Andersen sur l’œuvre missionnaire, « Un témoin de Dieu » (Le Liahona, novembre 2016, p. 35-38).

Romains 3-6

« Là où le péché a abondé, la grâce a surabondé. »

• Il se peut que certains de vos élèves aient besoin d’aide pour comprendre les enseignements de Paul dans ces chapitres sur la foi, les œuvres et la grâce (voir aussi le canevas de cette semaine dans Viens et suis-moi – Pour les personnes et les familles et la Traduction de Joseph Smith de ces chapitres dans le Guide des Écritures). Comment les aiderez-vous à apprendre les uns des autres ? Présentez les deux situations suivantes pour aider les élèves à comprendre qu’ils ne doivent pas considérer nos bonnes œuvres comme un moyen de prouver notre dignité et qu’ils ne doivent pas non plus considérer la grâce du Christ comme une excuse pour nos erreurs et nos péchés. Demandez aux élèves de chercher dans Romains 3:20-31, 5:1-2, 6:1-2, 21-23 des vérités qui aideront Gloria et Justin. Dans la section « Documentation supplémentaire », quelles autres vérités doctrinales les aideraient à comprendre l’importance de faire de bonnes œuvres et de croire en la grâce du Christ ? Demandez-leur de dire ce qu’ils ont trouvé ou faites un jeu de rôles de type conversation.

Situation 1

Une amie, qui s’appelle Gloria, se sent dépassée malgré ses efforts pour être un disciple fidèle. Elle travaille dur pour faire tout ce qu’elle pense devoir faire mais s’inquiète souvent que ses efforts soient insuffisants. Elle se demande : « Suis-je assez bien ? Le Seigneur m’acceptera-t-il ? »

Situation 2

Un ami, Justin, ne s’inquiète pas trop de faire des choix justes. Il croit en Jésus-Christ, assiste aux réunions de l’Église, est un père aimant et un bon voisin. Cependant, il a choisi de ne pas vivre certains principes qui le qualifieraient pour détenir une recommandation à l’usage du temple. Quand des parents ou des amis essaient de l’inciter à se préparer pour le temple, il répond : « Je suis une bonne personne. J’ai foi en Christ. Il a déjà payé le prix de mes péchés et je ne pense pas qu’il m’interdira l’accès au royaume céleste pour des détails aussi insignifiants. »

Encourager l’apprentissage au foyer

Pour inciter les élèves à lire Romains 7-16, vous pourriez leur dire que Paul décrit dans ces chapitres une guerre qui se livre en son for intérieur, et en chacun de nous. Dans Romains 7-16, on nous explique en quoi consiste cette guerre et comment la gagner.

Documentation supplémentaire

Romains 1-6

La foi, la grâce et les œuvres.

Bien que nous devions nous efforcer de suivre les commandements, l’obéissance seule aux lois de Dieu ne nous sauvera pas (voir Romains 3:27-31). Malgré nos efforts les plus louables, nous avons tous « péché et [sommes] privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:23). Pour cette raison, nous avons tous besoin de Jésus-Christ, dont la grâce nous permet d’obtenir le pardon de nos péchés et de continuer à faire de bonnes œuvres. Comme Paul l’a enseigné, « là où le péché a abondé, la grâce a surabondé » (Romains 5:20).

David O. McKay a donné une analogie dans laquelle un garçon qui nageait avec ses amis avait commencé à se noyer : « Heureusement, un autre garçon à l’esprit vif a rapidement tiré un long bâton d’une clôture de saule et en a tendu une extrémité au garçon qui se noyait. Celui-ci l’a empoigné, s’y est agrippé fermement et a été sauvé.

« Tous les garçons ont déclaré que le jeune aventurier devait la vie au garçon qui lui avait fourni le moyen d’être secouru.

« C’est incontestablement vrai et pourtant, en dépit du moyen qui lui a été fourni, si le jeune garçon n’en avait pas tiré parti, s’il n’avait pas fourni tout l’effort dont il était capable, il se serait noyé, en dépit de l’acte héroïque de son camarade » (David O. McKay, « The Gospel of Work », Instructor, janvier 1955, p. 1).

Répondant à la question de savoir si nous sommes sauvés par la foi ou par les œuvres, C. S. Lewis, auteur chrétien, a écrit : « Il me [semble] que cela revient à demander laquelle des deux lames d’une paire de ciseaux est la plus utile » (Mere Christianity, p. 148).

Situation 1

• Éther 12:27

• Moroni 10:32-33

• J. Devn Cornish, « Suis-je assez bon ? Vais-je y arriver ? » Le Liahona, novembre 2016, p. 32-34

« Le salut ne s’achète pas avec l’argent de l’obéissance, il s’acquiert par le sang du Fils de Dieu [voir Actes 20:28]. […]

« La grâce est un don de Dieu et notre désir d’être obéissant à chacun de ses commandements est la façon dont nous lui faisons savoir que nous voulons recevoir ce don sacré de notre Père céleste » (Dieter F. Uchtdorf, « Le don de la grâce », Le Liahona, mai 2015, p. 109-110).

Situation 2

• Jacques 2:17-26

• Hélaman 12:23-24

• D. Todd Christofferson, « Demeurez dans mon amour », Le Liahona, novembre 2016, p. 48-51

« Si la grâce est un don de Dieu, alors pourquoi l’obéissance à ses commandements est-elle si importante ? Pourquoi nous préoccuper des commandements de Dieu ou même du repentir ? […]

« Notre obéissance aux commandements de Dieu est le résultat naturel de notre amour et de notre gratitude infinis pour sa bonté. Par cette forme d’amour et de reconnaissance sincères, nos œuvres et la grâce de Dieu fusionneront miraculeusement » (Dieter F. Uchtdorf, « Le don de la grâce », Le Liahona, mai 2015, p. 109).

Le besoin permanent de la grâce

« En plus de la grâce nécessaire à votre salut final, vous avez besoin, chaque jour de votre vie, de ce pouvoir habilitant. Si vous vous approchez de votre Père céleste avec diligence, humilité et douceur, il vous élèvera et vous fortifiera par sa grâce (voir Proverbes 3:34, 1 Pierre 5:5, D&A 88:78, 106:7-8). En vous confiant en sa grâce, vous progresserez en justice » (Ancrés dans la foi, p. 85).

Améliorer notre enseignement

Votre appel est inspiré. En tant qu’instructeur, vous avez été appelé par le Seigneur pour le bien de ses enfants. Il veut que vous réussissiez, donc si vous êtes digne de son aide, il vous donnera la révélation que vous recherchez. (Voir Enseigner à la manière du Sauveur, p. 5.)