Sauver celle qui était perdue, tableau de Michael T. Malm

15 – 21 août

Psaumes 49-51 ; 61-66 ; 69-72 ; 77-78 ; 85-86

« Je raconterai ce qu’il a fait à mon âme »

En vous préparant à enseigner, prenez en compte le conseil de David A. Bednar : « Parler et dire les choses en soi n’est pas enseigner. [Enseigner] l’Évangile à la façon du Seigneur consiste à observer, écouter et discerner avant de parler » (« Devenir un missionnaire qui applique Prêchez mon Évangile », Le Liahona, octobre 2013, p. 50).

Notez vos impressions

Inviter à participer

Afin d’encourager les membres de la classe à parler de ce qu’ils ont lu cette semaine, écrivez au tableau : « J’aurai la joie sur les lèvres » ou « Ma langue chaque jour publiera ta justice » (Psaumes 71:23-24). Demandez-leur de dire ce qui leur permet d’avoir « la joie sur les lèvres » ou de « publi[er] la justice [du Seigneur] ».

Enseigner la doctrine

Psaumes 51 ; 85-86

« Car tu es bon, Seigneur, tu pardonnes. »

• Psaumes 51 décrit les sentiments que nous éprouvons lorsque nous cherchons à nous repentir et à obtenir le pardon. Afin d’aider les membres de la classe à mieux comprendre le repentir et à désirer le faire souvent, invitez-les à parcourir Psaumes 51 avec cette question à l’esprit : Que signifie se repentir ? Puis laissez-les répondre.(La section Documentation supplémentaire sera utile.) Pourquoi nous arrive-t-il parfois de ne pas vouloir nous repentir ? Qu’y a-t-il dans ce psaume qui puisse rendre le repentir joyeux ?

• Comment pouvons-nous décrire ce que nous ressentons quand nous obtenons le pardon de nos péchés grâce au pouvoir expiatoire de Jésus-Christ ? Demandez aux membres de la classe d’exprimer leurs pensées et invitez-les à trouver des passages dans Psaumes 51 ; 85-86 qui décrivent les effets du pardon purificateur du Sauveur (voir Psaumes 51:1-2, 7-12 ; 85:2-9, par exemple). Affichez des images ou montrez des objets pour les aider à visualiser ces expressions. Demandez-leur ensuite d’exprimer leurs sentiments à l’égard du Sauveur Jésus-Christ et de sa volonté d’expier pour nos péchés afin que nous soyons pardonnés. Vous pouvez également chanter un cantique sur le thème de son sacrifice expiatoire comme « Merveilleux l’amour » (Cantiques, n° 117).

• Pour nous repentir, nous devons croire que Jésus-Christ peut nous purifier, mais aussi qu’il le fera. Les membres de la classe ont sûrement trouvé des passages dans Psaumes 51 ; 85-86 qui ont fortifié leur foi en la disposition du Seigneur à pardonner. Encouragez-les à en parler. Orientez-les vers Psaumes 86:5, 13, 15 et demandez-leur ce que ces versets nous enseignent sur le Seigneur. Que signifie le fait que le Seigneur soit « riche en bonté et en fidélité » (verset 15) ? Pourquoi est-il important que nous sachions cela ?

Psaumes 66:5-20

Notre témoignage de Jésus-Christ aidera les gens à aller à lui.

• L’une des plus grandes bénédictions liées aux réunions de l’École du Dimanche est l’occasion d’être fortifiés par la foi d’autres disciples de Jésus-Christ. Afin de permettre aux membres de la classe de ressentir cela, demandez-leur de lire Psaumes 66:16 et de réfléchir à cette question : Si vous deviez « raconte[r] ce [que le Seigneur] a fait à [votre âme] », que diriez-vous ? Demandez-leur de lire les versets 5 à 20 pour trouver des idées tandis qu’ils méditent sur le sujet. Demandez-leur d’écrire leurs réponses, et de se « raconter » les uns aux autres, en petits groupes ou devant toute la classe, ce que Jésus-Christ a fait pour leur âme.

  

  Nous pouvons témoigner à autrui de ce que le Seigneur a fait pour nous.

Documentation supplémentaire

Se repentir, c’est changer.

Russell M. Nelson a décrit le repentir de la manière suivante :

« Quand Jésus nous demande, à vous et moi, de nous ‘repentir’, il nous invite à changer notre façon de penser, notre connaissance, notre esprit, même la manière dont nous respirons. Il nous demande de changer notre façon d’aimer, de penser, de servir, de passer notre temps, de traiter notre femme, d’instruire nos enfants et même de prendre soin de notre corps.

« Rien n’est plus libérateur, plus ennoblissant ni plus indispensable à notre progression individuelle qu’un repentir régulier, quotidien. Le repentir n’est pas un événement ponctuel, c’est un processus. C’est la clé du bonheur et de la paix de l’esprit. Associé à la foi, le repentir nous donne accès au pouvoir de l’expiation de Jésus-Christ. […]

« Lorsque nous choisissons de nous repentir, nous choisissons de changer ! Nous permettons au Sauveur de nous transformer en la version optimale de nous-mêmes. Nous décidons de progresser spirituellement et de recevoir la joie, la joie de la rédemption en lui. Lorsque nous choisissons de nous repentir, nous choisissons de devenir davantage semblables à Jésus-Christ ! » (« Nous pouvons mieux faire et être meilleurs », Le Liahona, mai 2019, p. 67).

Améliorer notre enseignement

Posez des questions qui touchent le cœur et l’esprit. « Demand[ez] aux membres de la classe ce qu’ils éprouvent à l’égard d’un passage d’Écritures, ce que les personnages des Écritures ont dû éprouver, ou comment les vérités contenues dans le passage se rapportent à leur vie » (« Enseigner à la manière du Sauveur », p. 31).