Enseignements des présidents de l’Église
Chapitre 24


« Chapitre 24 : L’esprit que nous ressentons à Noël », Enseignements des présidents de l’Église : Thomas S. Monson, 2020

« Chapitre 24 », Enseignements : Thomas S. Monson

Chapitre 24

L’esprit que nous ressentons à Noël

« C’est quand nous donnons, plus que lorsque nous recevons, que l’Esprit du Christ entre dans notre vie. »

Épisodes de la vie de Thomas S. Monson

Quand Thomas Monson était enfant, il participa à un spectacle de Noël dont il garda un doux souvenir. Il raconta plus tard :

« J’ai chez moi, rangée dans un coin, une petite canne de marche noire avec une poignée en imitation argent. Elle appartenait autrefois à un lointain parent. Pourquoi l’avoir gardée pendant maintenant plus de soixante-dix ans ? Il y a une raison bien particulière à cela.

« Lorsque j’étais tout petit, j’ai participé à un spectacle de Noël dans notre paroisse. J’ai eu l’honneur d’être l’un des trois mages. Le front serré dans un bandeau, la couverture du tabouret du piano de maman jetée sur mes épaules, la canne noire à la main, j’ai récité mon texte :

« ‘Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l’adorer’ (Matthieu 2:2).

« Je ne me rappelle pas toutes les paroles du spectacle, mais je me souviens comme si c’était hier de ce que j’ai ressenti lorsque nous, les trois ‘mages’, avons levé les yeux et vu l’étoile, puis traversé la scène et vu Marie avec l’enfant Jésus. Ensuite, nous nous sommes prosternés, l’avons adoré et avons ouvert nos trésors et offert des présents : l’or, l’encens et la myrrhe.

« Ce qui m’a particulièrement plu, c’est que nous ne sommes pas retournés auprès du méchant Hérode trahir l’enfant Jésus, mais que nous avons obéi à Dieu et sommes retournés par un autre chemin.

« Les années ont passé, les événements d’une vie active ont pris leur place dans l’enceinte sacrée de la mémoire, mais la canne de Noël continue à occuper une place spéciale dans ma maison, et mon cœur est fidèle au Christ1. »

mages et chameaux

« Des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem et dirent : Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l’adorer » (Matthieu 2:1-2).

Enseignements de Thomas S. Monson

1

Notre Père céleste nous a fait don de son Fils, Jésus-Christ.

Avec la naissance de l’enfant de Bethléem s’annonçaient un don inestimable, une puissance plus forte que les armes, une richesse plus durable que les pièces de César. Cet enfant allait être le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, le Messie promis, Jésus-Christ, le Fils de Dieu2.

La veille de sa naissance, le Seigneur s’est adressé à Néphi, disant : « Lève la tête et prends courage, car voici, le moment est proche, et cette nuit le signe sera donné, et demain je viens au monde, pour montrer au monde que j’accomplirai tout ce que j’ai fait dire par la bouche de mes saints prophètes » [3 Néphi 1:13].

Qu’avaient déclaré les prophètes d’autrefois ? Plus de sept cents ans avant la naissance du Christ, Ésaïe avait prophétisé : « C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et elle lui donnera le nom d’Emmanuel » [Ésaïe 7:14].

Sur le continent américain, le roi Benjamin avait déclaré : « Le temps vient, et n’est pas très éloigné, où le Seigneur Omnipotent […] demeurera dans un tabernacle d’argile. […] Il souffrira les tentations et la souffrance. […] Et il sera appelé Jésus-Christ, le Fils de Dieu, le Père du ciel et de la terre, le Créateur de tout depuis le commencement ; et sa mère sera appelée Marie » [Mosiah 3:5, 7-8].

Ensuite est venue la nuit sainte entre toutes où les bergers étaient dans les champs et où l’ange du Seigneur leur est apparu, annonçant la naissance du Sauveur : « Ne craignez point ; car je vous annonce une bonne nouvelle, […] sujet d’une grande joie. C’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur » [Luc 2:10-11].

Les bergers se sont hâtés vers la crèche pour honorer le Christ, le Seigneur. Par la suite, des mages venant d’Orient à Jérusalem ont dit : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? car nous avons vu son étoile en Orient et nous sommes venus l’adorer […]. Quand ils aperçurent l’étoile, ils furent saisis d’une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l’adorèrent ; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe » [Matthieu 2:2, 10-11].

Depuis ce moment, tous les chrétiens qui célèbrent Noël ont à l’esprit le désir de faire des cadeaux. Notre Père céleste nous a donné son Fils, Jésus-Christ. Ce Fils précieux nous a fait don de sa vie, de l’Expiation et de la victoire sur le tombeau3.

2

Jésus demande que nous fassions don de nous-mêmes en souvenir de tout ce qu’il a donné.

Aujourd’hui, ne ferions-nous pas bien de nous demander chacun : en cette merveilleuse période de l’année, quel cadeau Dieu voudrait-il que j’offre, à lui ou à quelqu’un d’autre ?

Je réponds solennellement que notre Père céleste désire que chacun de ses enfants lui fasse le don de l’obéissance en aimant réellement le Seigneur son Dieu de tout son cœur, de tout son esprit et de toute sa force. Puis, je suis certain qu’il attend de nous que nous aimions notre prochain comme nous-mêmes.

Si le Seigneur était présent aujourd’hui, je ne serai pas étonné qu’il nous demande de donner généreusement de nous-mêmes, de ne pas être égoïstes, cupides ni querelleurs4.

Né dans une étable, couché dans une mangeoire, [Jésus-Christ] est venu des cieux pour vivre sur la terre dans la condition mortelle et pour établir le royaume de Dieu. Son Évangile glorieux a changé la façon de penser du monde. Il a vécu pour nous et est mort pour nous. Qu’allons-nous lui donner en retour ?

J’aime les mots de la poétesse anglaise, Christina Rossetti :

Que puis-je lui donner,

Moi, qui suis si pauvre ?

Si j’étais un berger,

Je lui apporterais un agneau.

Si j’étais un mage,

Je ferais ce que j’ai à faire.

Mais moi, que puis-je lui donner ?

[Je peux] lui donner mon cœur.

[Dans Jack M. Lyon et autres, éds., Best-Loved Poems of the LDS People, 1996, p. 166-167] […]

Puissions-nous donner comme le Sauveur l’a fait. Donner de soi-même c’est faire un don sacré. Nous donnons en souvenir de tout ce que le Sauveur a donné. Avec nos cadeaux qui finalement se cassent ou sont oubliés, puissions-nous faire des cadeaux d’une valeur éternelle. Comme le monde serait meilleur si nous faisions tous des cadeaux de compréhension et de compassion, de service et d’amitié, de douceur et de gentillesse5 !

Marie, Joseph et l’enfant Jésus

« Né dans une étable, couché dans une mangeoire, [Jésus-Christ] est venu des cieux. […] Il a vécu pour nous et est mort pour nous. Qu’allons-nous lui donner en retour ? »

Celui qui donne de l’argent donne beaucoup, celui qui donne de son temps donne davantage mais celui qui donne de lui-même donne tout. Que cela soit la description de nos cadeaux de Noël6.

Que donnerons-nous pour Noël cette année ? Offrons à notre Seigneur et Sauveur le cadeau de la reconnaissance en observant ses enseignements et en suivant ses pas. Il a été dit de lui qu’il « allait de lieu en lieu faisant du bien » [Actes 10:38]. Si nous faisons de même, nous aurons l’esprit de Noël7.

3

Donner, et non recevoir, apporte l’esprit de Noël.

« Qu’as-tu eu pour Noël ? » C’est la question que posent les enfants pendant des jours après la fête la plus célébrée de l’année. […] Si nous changeons un seul mot dans notre question de Noël, le résultat est très différent. « Qu’as-tu donné pour Noël8 ? »

Les Noëls dont nous nous souvenons le mieux ont généralement peu à voir avec les biens de ce monde, mais beaucoup à voir avec la famille, avec l’amour ainsi qu’avec la compassion et le souci d’autrui9.

Notre façon de fêter Noël doit être le reflet de l’amour et de l’altruisme enseignés par le Sauveur. C’est donner, et non recevoir, qui apporte toute la splendeur de l’esprit de Noël. Nous avons de meilleurs sentiments les uns pour les autres. Avec amour, nous nous tournons vers les personnes moins favorisées. Notre cœur s’adoucit. On pardonne à ses ennemis, on se souvient de ses amis et on obéit à Dieu. L’esprit de Noël illumine la fenêtre de notre âme, nous y regardons la vie agitée du monde et nous nous intéressons plus aux gens qu’aux choses. Pour saisir la véritable signification de « l’esprit de Noël », nous devons simplement penser à l’origine de cette fête10.

Il y a quelques années, j’ai reçu une lettre anonyme d’un gentil dentiste qui a fait preuve d’amour fraternel et de bonne volonté. Je vais vous la lire :

« Cher frère Monson,

J’aurais dû vous envoyer une lettre de remerciements plus tôt. En décembre dernier, j’ai écouté votre discours pendant la veillée de Noël. Vous avez parlé d’une dame âgée qui ne pouvait pas payer les frais d’immatriculation d’une voiture qu’elle venait d’acheter. D’autres personnes l’ont aidée. Toutes les personnes concernées ont été touchées.

« Je suis dentiste. Peu après la réunion spirituelle, ma secrétaire m’a informé qu’une de ses connaissances allait venir dans mon cabinet. Elle avait besoin de se faire soigner deux dents. Ma secrétaire connaissait cette dame et m’a parlé de sa situation. Elle avait de nombreux fardeaux à porter. L’entreprise familiale, qu’elle gérait, était en difficulté et la famille avait trois mois de loyer impayés. Le foyer était composé de cinq enfants, adultes pour la plupart, mais qui étaient revenus habiter chez leurs parents en raison de difficultés personnelles. Par la force de sa volonté, elle avait gardé sa famille unie. Elle avait maintenant deux dents cassées.

« Cette dame est arrivée pour son rendez-vous et a expliqué ses problèmes dentaires. Elle m’a demandé si j’accepterais qu’elle paie sa facture en plusieurs fois. Elle m’a expliqué que sa famille avait connu plusieurs difficultés financières et qu’elle commençait depuis peu à payer ses factures en retard.

« Je lui ai assuré que je lui faisais confiance et pouvais attendre. Elle m’a demandé si je pouvais, pour le moment, ne lui soigner qu’une des deux dents cassées. J’ai accepté et nous avons commencé.

« Comme j’avais le temps, je lui ai soigné les deux dents et elle m’en a remercié. Quand le travail a été terminé, en pensant à votre discours, je lui ai dit que si elle ne s’en offensait pas, j’aimerais lui offrir pour Noël mon travail de dentiste pour lequel il n’y aurait pas de facture. Elle était stupéfaite. J’ai compris l’intensité de son angoisse et de sa fatigue lorsqu’elle n’a pas pu retenir ses larmes de reconnaissance devant ce petit geste simple de gentillesse. Cela devait faire des années que personne ne lui avait fait une petite faveur. Incapable de parler, elle est sortie.

« Mon assistante et ma secrétaire ont été tellement émues de sa réaction qu’elles ont aussi pleuré et eu du mal à parler. Pour ma part, j’étais doublement heureux. D’une part, de voir que ce petit geste avait procuré tant de bonheur. D’autre part, parce que pour une fois dans ma vie, un patient avait pleuré de joie et non de douleur dans mon cabinet !

« Je vous adresse mes meilleurs vœux.

« Fraternellement,

« Un frère dans l’Évangile11. »

Quelqu’un a dit, à juste titre : « Nous gagnons notre vie par ce que nous recevons, mais nous obtenons la vie par ce que nous donnons. » C’est quand nous donnons, plus que lorsque nous recevons, que l’Esprit du Christ entre dans notre vie12

4

Les cadeaux qui viennent de Dieu durent.

Tournons nos pensées vers ces cadeaux qui viennent de Dieu et qui durent. Je ne vais en citer que quatre d’une longue liste :

  1. Le don de la naissance

  2. Le don de la paix

  3. Le don de l’amour

  4. Le don de la vie éternelle

Premièrement, le don de la naissance. Il nous a été accordé à chacun. Nous avons eu la bénédiction divine de quitter notre foyer céleste pour nous retrouver dans un tabernacle de chair et prouver par notre vie que nous sommes dignes et qualifiés pour retourner un jour auprès de notre Père céleste, de nos proches et d’un royaume appelé céleste. Ce sont notre père et notre mère qui nous ont conféré ce merveilleux don. Nous avons la responsabilité de montrer notre reconnaissance par la façon dont nous vivons. […]

Deuxièmement, le don de la paix. Dans le monde bruyant où nous vivons, le vacarme de la circulation, les publicités criardes des médias, les sollicitations auxquelles nous sommes soumis, sans parler des problèmes du monde, nous causent des maux de tête, nous infligent des souffrances et sapent notre capacité d’y faire face. […] Le poids de la maladie ou le chagrin pour un cher disparu nous amènent à nous agenouiller pour demander l’aide céleste. Comme ceux d’autrefois, nous pouvons nous poser la question : « N’y a-t-il point de baume en Galaad ? » [Jérémie 8:22]. […]

Celui qui était homme de douleur et habitué à la souffrance parle à tous les cœurs troublés et accorde le don de la paix : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point » [Jean 14:27].

Il nous transmet sa parole par l’intermédiaire de missionnaires œuvrant partout dans le monde, qui proclament son Évangile de la bonne nouvelle et de la paix salvatrice. […] Son don, il l’a accordé à titre individuel : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui » [Apocalypse 3:20].

Le passeport pour la paix est la pratique de la prière. Ce qui apporte la paix que nous cherchons, c’est d’exprimer humblement les sentiments du cœur non de se contenter de réciter des mots. […]

Troisièmement, le don de l’amour. « Maître, quel est le plus grand commandement de la loi? » a demandé le docteur qui parlait à Jésus. Il lui a promptement répondu :

« Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée.

« C’est le premier et le plus grand commandement.

« Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même » [Matthieu 22:36-39].

Une autre fois, le Seigneur a enseigné : « Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime » [Jean 14:21]. Les Écritures sont remplies d’indications de l’importance de l’amour et de la place qui lui revient. Le Livre de Mormon enseigne que la charité est l’amour pur du Christ [voir Moroni 7:47]. Le Maître lui-même nous a donné un modèle idéal à suivre. […]

Quatrièmement, le don de la vie, l’immortalité. Le plan de notre Père céleste contient l’expression la plus sublime de l’amour véritable. Tout ce qui nous est cher, notre famille, nos amis, notre joie, notre connaissance, notre témoignage, disparaîtrait s’il n’y avait pas notre Père et son Fils, le Seigneur Jésus-Christ. La pensée, l’écrit le plus merveilleux de ce monde, est l’énoncé de cette vérité divine : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » [Jean 3:16]. […]

Puissions-nous lui donner avec générosité, à lui qui nous a donné si abondamment, en vivant et en aimant comme lui et son Fils l’ont enseigné si patiemment13.

5

Nous trouvons la véritable joie de Noël lorsque nous nous concentrons sur le Sauveur pendant cette période.

[Pour] nous mettre à la recherche du Christ avec des chances de succès, nous devons lui réserver du temps dans notre vie et de la place dans notre cœur. Aujourd’hui, beaucoup ont le temps de jouer au golf, le temps d’aller dans les magasins, le temps de travailler, le temps de jouer, mais pas de temps pour le Christ. […]

Sommes-nous embarrassés lorsque nous repensons : « Et elle enfanta son fils premier-né. Elle l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie » ? [Luc 2:7]. Pas de place. Pas de place. Pas de place. Il en a toujours été ainsi.

[…] Les bergers, autrefois, cherchaient l’enfant Jésus. Nous, nous cherchons Jésus, le Christ, notre frère aîné, notre médiateur auprès du Père, notre Rédempteur, l’auteur de notre salut [voir Hébreux 5:9] ; celui qui était au commencement avec le Père ; celui qui a pris sur lui les péchés du monde et a accepté de mourir pour que nous puissions vivre à jamais. C’est là le Jésus que nous cherchons14.

Beaucoup de gens en font « trop » en cette période de l’année. Nous en faisons peut-être trop par rapport au temps et à l’énergie dont nous disposons. Peut-être n’avons-nous pas assez d’argent à dépenser pour ce qu’il nous semble nécessaire d’acheter. Souvent, nos efforts pendant la période de Noël nous laissent stressés, lessivés et épuisés alors que nous devrions ressentir les joies simples de la commémoration de la naissance du nouveau-né de Bethléem15.

Cela m’attriste de voir Noël devenir de moins en moins centré sur le Christ et de plus en plus tourné vers les achats et les ventes, les fêtes et les cadeaux. Et pourtant, Noël est ce que nous en faisons. Malgré toutes les distractions, faisons en sorte que le Christ soit au centre de notre célébration. Si ce n’est pas encore le cas, mettons en place des traditions de Noël pour nous et pour notre famille qui nous aideront à nous emparer de l’esprit de Noël et à le conserver16.

Nous trouvons la véritable joie de Noël lorsque nous nous concentrons sur le Sauveur pendant cette période. Souvenons-nous de lui et centrons notre vie sur lui en faisant ce qu’il veut que nous fassions ici sur la terre. À cette époque particulière, suivons son exemple en aimant et en servant nos semblables. […]

famille installant une crèche

« Mettons en place des traditions de Noël individuelles et familiales qui nous aideront à nous emparer de l’esprit de Noël et à le conserver. »

Rendons Noël vrai. Il ne s’agit pas simplement de guirlandes et de rubans, à moins que nous ne l’ayons décidé. Noël, c’est l’esprit de don sans l’idée de recevoir. […] C’est le moment où nous comprenons plus profondément que plus il y a d’amour donné, plus il y en a pour autrui. […]

Tandis que nous sommes entourés de toute la splendeur de la période de Noël, puissions-nous, comme les mages, rechercher une brillante étoile bien particulière qui nous guidera vers les occasions de rendre service à notre prochain. Puissions-nous tous faire le voyage à Bethléem en esprit, en emportant un cœur tendre et attentionné en cadeau pour le Sauveur17.

Il n’est pas de meilleur moment que cette période de Noël pour nous consacrer tous à nouveau à appliquer les principes enseignés par Jésus-Christ. Faisons de cette période un moment qui éclaire le regard des enfants et fasse éclore les rires sur leurs lèvres. Un moment où donner du courage aux gens qui vivent dans la solitude. Un moment pour rassembler notre famille, pour nous sentir proches des gens qui sont près de nous, proches aussi de ceux qui sont absents.

Que ce soit un moment de prières pour la paix, pour la sauvegarde des principes de liberté et la protection des êtres qui sont loin de nous. Que ce soit un moment pour nous oublier et trouver du temps pour autrui. Que ce soit un moment pour rejeter ce qui est sans importance et pour mettre l’accent sur les valeurs vraies. Que ce soit un moment de paix, parce que nous avons trouvé la paix dans les enseignements du Christ.

Et surtout, que ce soit un moment pour nous souvenir de la naissance de notre Sauveur, Jésus-Christ, afin de chanter avec les anges, nous réjouir avec les bergers et adorer avec les mages18.

Idées pour l’étude et l’enseignement

Questions

  • Le président Monson a qualifié d’inestimable le don que notre Père céleste a fait de son Fils (première partie). Comment allons-nous montrer notre reconnaissance envers notre Père céleste pour le don de son Fils ?

  • Le président Monson a expliqué que « donner de soi-même c’est faire un don sacré » (deuxième partie). Relisez les dons de soi qu’il nous a encouragés à faire. Quand avez-vous reçu ce genre de dons ? Quels dons Dieu veut-il que vous lui donniez, à lui où à quelqu’un d’autre ce Noël ?

  • Relisez la lettre reçue par le président Monson (voir la troisième partie). En quoi un acte de générosité apporte-t-il l’esprit de Noël à celui qui donne et à celui qui reçoit ? De quels « actes simples de gentillesse » avez-vous bénéficié ou avez-vous été témoin ? Réfléchissez à des dons précis de temps, de talent ou de moyen que vous pouvez faire. Ce peut être quelque chose d’aussi simple que d’écouter attentivement quelqu’un ou de faire preuve de compassion envers une personne dans le besoin.

  • Parmi les dons qui durent, le président Monson a parlé du « don de l’amour » (quatrième partie). Comment offre-t-on le don de l’amour ? De quels exemples de don d’amour avez-vous été témoin ? Pourquoi est-il important pour notre Père céleste que nous aimions notre prochain ?

  • Le président Monson a expliqué que « nous trouvons la véritable joie de Noël lorsque nous nous concentrons sur le Sauveur pendant cette période » (cinquième partie). Que faites-vous pour vous concentrer sur le Sauveur à Noël ? Le président Monson a aussi enseigné que « plus il y a d’amour donné, plus il y en a pour autrui » (cinquième partie). Quand avez-vous remarqué que le fait d’aimer d’autres personnes fait grandir votre capacité à aimer ?

Écritures apparentées

Matthieu 1-2 ; Luc 2 ; Jean 1:1-14 ; Galates 4:4-5 ; 1 Néphi 11:13-23 ; 2 Néphi 17:14-16 ; Alma 7:10-12 ; Doctrine et Alliances 76:40-43 ; Moïse 6:57-62

Aide à l’étude

« Lorsque nous nous préparons à être instruits, nous recherchons l’inspiration et la confirmation du Saint-Esprit par la prière. Nous méditons, nous prions, nous appliquons les leçons de l’Évangile et nous cherchons la volonté du Père pour nous » (Thomas S. Monson, « Recevez mes instructions », Le Liahona, mars 2016, p. 6).

Notes

  1. « Un souvenir de Noël », Le Liahona, décembre 2010, p. 8.

  2. « Les cadeaux de Noël », Le Liahona, décembre 2003, p. 2.

  3. « Qu’est-ce que Noël ? », L’Étoile, décembre 1998, p. 6.

  4. « The Spirit of Christmas », New Era, décembre 1974, p. 16.

  5. « La vraie joie de Noël » (veillée de Noël de la Première Présidence, 8 décembre 2013), ChurchofJesusChrist.org/study/broadcasts/article/christmas-devotional/2013/12/the-real-joy-of-christmas.

  6. Voir « Les cadeaux de Noël », Le Liahona, décembre 2003, p. 2 et 5.

  7. « Qu’est-ce que Noël ? », p. 6.

  8. « Cadeaux de Noël, bénédictions de Noël », L’Étoile, décembre 1995, p. 3.

  9. « The Spirit We Feel at Christmastime », New Era, décembre 2010, p. 3.

  10. « La vraie joie de Noël ».

  11. « Qu’est-ce que Noël ? », p. 4-5.

  12. « Cadeaux de Noël, bénédictions de Noël », p. 6.

  13. « Les dons précieux », Le Liahona, décembre 2006, p. 4-6, 8.

  14. « À la recherche de Jésus », Le Liahona, juin 1991, p. 5.

  15. « The Spirit of the Season » (veillée de Noël de la Première Présidence, 6 décembre 2009), ChurchofJesusChrist.org/broadcasts/article/christmas-devotional/2009/12/the-spirit-of-the-season.

  16. « Parce qu’il est venu » (veillée de Noël de la Première Présidence, 4 décembre 2011), ChurchofJesusChrist.org/broadcasts/article/christmas-devotional/2011/12/because-he-came.

  17. « Noël, c’est l’amour » (veillée de Noël de la Première Présidence, 2 décembre 2012), ChurchofJesusChrist.org/broadcasts/article/christmas-devotional/2012/12/christmas-is-love.

  18. « Une étoile lumineuse et brillante » (veillée de Noël de la Première Présidence, 5 décembre 2010), ChurchofJesusChrist.org/broadcasts/article/christmas-devotional/2010/12/a-bright-shining-star.