Histoire de l’Église
Un temple en Côte d’Ivoire


Un temple en Côte d’Ivoire

Lorsque l’Église a été établie en Côte d’Ivoire, les temples les plus proches se trouvaient en Afrique du Sud et en Suisse. Les membres de l’Église ivoiriens souhaitaient ne plus avoir à parcourir une si grande distance. En 1997, Lucien Affoué a déclaré : « Notre objectif et notre espoir portent sur la construction d’un temple en Côte d’Ivoire. » En 2004, la consécration du temple d’Accra au Ghana a été une occasion de célébration pour les membres de l’Église ivoiriens qui allaient pouvoir se rendre au temple plus facilement. En août 2004, plus de 200 membres du pieu d’Abobo ont courageusement affronté les dix-huit heures de trajet sur des routes en piteux état et d’attente à la frontière pour parvenir au temple. Durant leur séjour de quatre jours, ils ont effectué plus de 4 000 ordonnances en faveur des membres de leur famille décédés. Marie Laure Dakoury, l’une des nombreuses jeunes ayant pris part au voyage, a dit : « C’est une chose magnifique que de se rendre au temple du Seigneur. Accomplir des ordonnances en faveur de ses ancêtres est une expérience merveilleuse. »

Par la suite, les membres ont fait régulièrement des voyages de ce type. Certains d’entre eux se sont avérés difficiles : en mars 2011, un bus rempli de membres est tombé en panne au moment où les premiers affrontements de la seconde guerre civile de Côte d’Ivoire éclataient. Ils sont tout de même arrivés au temple sains et saufs. Les membres se sont également préparés afin d’aider à l’accomplissement des ordonnances. Des servants des ordonnances du temple ont été ordonnés parmi les membres de Côte d’Ivoire afin qu’ils puissent apporter leur aide lors de chaque voyage. Sous la direction de Frédéric Anzoua Adouh et d’autres dirigeants du pieu de Cocody, des consultants d’histoire familiale ont été appelés dans chaque paroisse. En 2013, leur pieu a atteint le plus haut pourcentage dans toute l’Église d’adultes ayant transmis le nom de leurs ancêtres pour les ordonnances du temple. Le pourcentage de jeunes ivoiriens participant au travail d’indexation représentait plus du double de la moyenne de l’Église, bien que très peu d’entre eux aient accès à un ordinateur et que la plupart des jeunes ait dû se rendre dans un centre d’histoire familiale pour faire l’indexation.

Au cours de la conférence générale d’avril 2015, les espoirs des membres ivoiriens ont enfin été comblés lorsque Thomas S. Monson, alors président de l’Église, a fait l’annonce de la construction d’un temple à Abidjan. Mabelle Flora Toh, du pieu de Cocody, a dit qu’elle était reconnaissante pour l’annonce de la construction d’un temple dans son pays. Elle a témoigné : « Chaque fois que je vais au temple, je me sens plus proche de mon Sauveur. C’est vraiment la maison de Dieu. »