Histoire de l’Église
S’en remettre à Dieu


« S’en remettre à Dieu », Histoires du monde : République du Congo, 2020

« S’en remettre à Dieu », Histoires du monde : République du Congo

S’en remettre à Dieu

En 2016, quand le pieu de Brazzaville (République du Congo) a lancé ses premiers cours d’autonomie, un grand nombre de sœurs de la Société de Secours du pieu s’y sont inscrites. Le cours de douze semaines a permis aux sœurs de se doter d’une plus grande indépendance financière et leur a ouvert la voie de l’autonomie spirituelle. Lucia M. Boyembé, l’une des participantes, a dit : « L’autonomie temporelle et l’autonomie spirituelle vont de pair. »

Sœur Boyembé, étudiante diplômée et entrepreneuse née, possédait déjà une petite entreprise lorsqu’elle a commencé le cours d’autonomie. Le cours lui a enseigné comment établir une fondation solide pour son entreprise. Il lui a aussi donné des compétences en comptabilité. Elle a commencé à tenir des comptes séparés pour ses finances personnelles et ses finances professionnelles, et à mettre de l’argent de côté sur un compte épargne. Elle a expliqué : « Quand j’ai lancé mon entreprise pour vendre des articles féminins, j’ai accordé des crédits à mes clients qu’ils ne me remboursaient pas. » Le cours d’autonomie lui a appris à poser à Dieu des questions précises sur son entreprise. « J’ai demandé à Dieu ce que je devais faire et il m’a révélé que je devais payer ma dîme. » Sœur Boyembé a dit que quand elle a commencé à payer régulièrement sa dîme, ses clients ont commencé à rembourser leurs crédits et son entreprise a commencé à prospérer. Par conséquent, elle a acquis un témoignage de l’importance spirituelle et temporelle de la loi de la dîme.

Comme sœur Boyembé, Léonce L’or Tsiba s’est sentie poussée à s’inscrire au cours d’autonomie quand il a été annoncé. Son père avait refusé de subvenir à ses besoins après sa conversion et, avant de recevoir de l’aide de son évêque, elle était restée un certain temps sans nourriture ni abri. Grâce au cours, sœur Tsiba a acquis une plus grande autonomie temporelle et spirituelle. Elle a dit par la suite : « J’ai appris à donner la priorité à Dieu dans ma vie. Je me suis aussi engagée à payer ma dîme, à servir ma famille, mes amis et ma collectivité. »

Vers la fin du cours, une amie de sœur Tsiba lui a parlé d’une offre d’emploi et a suggéré qu’elle présente sa candidature. La peur et des doutes personnels l’ont fait hésiter. Mais, avec l’aide de son instructeur, de son évêque et des autres participants, sœur Tsiba a mis son CV à jour, s’est entraînée pour l’entretien d’embauche et a pris peu à peu confiance en elle. Quand elle a déposé sa candidature, elle a appris que la date de dépôt des candidatures était dépassée, mais elle a insisté pour laisser sa lettre de candidature et son CV malgré tout. Deux semaines plus tard, on l’a convoquée pour un entretien et elle a été embauchée. Elle a dit par la suite : « Cette expérience m’a appris que Dieu connaît nos besoins et qu’il y pourvoira. Il nous demande seulement d’avoir foi en lui. »

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