Histoire de l’Église
Chapitre 35 : Main dans la main


Chapitre 35

Main dans la main

une femme à l’air abattu, assise sur le sol

Au début de l’année 2006, Willy Binene était impatient de s’installer à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, pour poursuivre sa formation en ingénierie électrique. Pendant treize ans, il avait travaillé comme agriculteur dans le village de Luputa, à quelque mille cinq cents kilomètres de la ville.

Il s’était marié à une jeune femme nommée Lilly, qu’il avait baptisée alors qu’il était missionnaire de branche. Ils avaient eu deux enfants. Depuis deux ans, Lilly et les enfants vivaient à Kinshasa pendant que Willy s’efforçait de gagner suffisamment d’argent pour les rejoindre et reprendre ses études.

Le 26 mars, le président de la mission, William Maycock, organisa le premier district de Luputa et demanda à Willy d’en être le président. Malgré ses incertitudes, Willy abandonna son projet de déménagement et accepta l’appel. Peu après, Lilly et les enfants revinrent à Luputa tandis que Willy commençait à assumer ses nouvelles responsabilités avec leur soutien.

Il n’était que l’un des nombreux saints qui acceptaient des appels à diriger l’Église en Afrique. Près de trente ans après l’arrivée des premiers missionnaires à plein temps au Ghana et au Nigeria, l’Église comptait plus de deux cent mille membres sur le continent. Il y avait désormais des pieux en République démocratique du Congo, au Kenya, en République du Congo, au Ghana, en Côte d’Ivoire, au Libéria, à Madagascar, au Nigeria, en Afrique du Sud et au Zimbabwe. Le besoin en dirigeants locaux forts, fermement ancrés dans les enseignements du Sauveur et de son Église rétablie, était constant.

Norbert Ounleu, un Ivoirien, s’était joint à l’Église en 1995, alors qu’il était étudiant à l’université. Deux ans plus tard, il était devenu évêque dans le premier pieu organisé en Côte d’Ivoire. Trois ans plus tard, il avait été appelé président de pieu lorsque ce dernier avait été divisé. Cinq ans plus tard, sa femme, Valerie, et lui avaient été appelés à diriger la nouvelle mission d’Abidjan, en Côte d’Ivoire.

À la même époque, Abigail Ituma, ancienne journaliste et animatrice de radio, était présidente de la Société de Secours dans sa paroisse de Lagos, au Nigeria. Sociable et enjouée, elle aimait donner le sourire aux personnes autour d’elle. Parmi les femmes de sa paroisse, beaucoup ne venaient plus à l’église, alors elle s’était donné la mission de les ramener. Elle avait demandé à l’une d’entre elles d’être sa deuxième conseillère et, bientôt, elles passaient des heures ensemble à rencontrer les sœurs et à les inviter à l’église.

Abigail croyait au pouvoir des relations interpersonnelles. Le dimanche, elle et ses conseillères n’avaient de cesse de présenter des leçons sur les visites d’enseignement. Au début, personne ne semblait intéressé par le programme. Abigail avait persévéré et, après un certain temps, de plus en plus de femmes commençaient à servir leurs sœurs. L’assistance aux réunions de la Société de Secours augmentait.

Pendant ce temps, au Kenya, Joseph et Gladys Sitati étaient connus pour leur service dans l’Église et leur dévouement à Jésus-Christ. Avant leur baptême, en mars 1986, les Sitati n’étaient pas une famille religieuse. Ils avaient parfois fréquenté des églises chrétiennes locales, mais ne s’étaient jamais sentis nourris spirituellement. Joseph passait souvent ses dimanches à travailler ou à jouer au golf.

Leur engagement dans l’Évangile rétabli avait tout changé. La famille Sitati s’était sentie bien dans l’Église et, comme celle-ci était devenue un élément central de leur vie, ils avaient commencé à passer plus de temps ensemble. Joseph avait été président de branche et de district pendant de nombreuses années. Il avait contribué à la reconnaissance officielle de l’Église au Kenya en 1991. En 2001, quand le pieu de Nairobi avait été organisé, il avait été appelé à le présider. En avril 2004, trois ans plus tard, il était devenu soixante-dix d’interrégion. Gladys, quant à elle, avait été présidente de la Société de Secours de branche et avait enseigné à l’École du Dimanche, à la Primaire, aux Jeunes Filles, à la Société de Secours et au séminaire.

En 1991, la famille Sitati s’était rendue au temple de Johannesbourg, en Afrique du Sud, et était devenue la première famille kényane à être scellée pour le temps et pour l’éternité.

Plus tard, Joseph déclara : « En réfléchissant à ce que nous avions vécu, il nous est tous apparu clairement qu’une personne ne peut pas commencer à comprendre la véritable signification de l’Évangile de Jésus-Christ avant d’avoir été scellée dans le temple. »


À Sydney, en Australie, Blake McKeown, dix-huit ans, était sur le point d’obtenir son diplôme de fin d’études secondaires. Il lui fallait un plan. S’il entrait à l’université, il ne serait pas autorisé à interrompre de plus d’un an ses études. Son intention étant de partir en mission pendant deux ans dès l’âge de dix-neuf ans, il avait décidé de chercher un emploi saisonnier au lieu de suivre la plupart de ses camarades à l’université.

Blake occupait un poste de maître-nageur dans une piscine près de chez lui et il aimait son travail. Récemment, Bondi Rescue, une nouvelle émission de téléréalité sur les sauveteurs de la plage de Bondi, à Sydney, l’avait amené à envisager un poste au bord de l’océan. Bondi Beach se trouvait à une quarantaine de kilomètres de chez lui, mais il décida de participer à un programme « d’immersion professionnelle » d’une semaine qui lui permettrait de découvrir le métier au quotidien. Il passa également un test de condition physique, requis de toute personne souhaitant devenir sauveteur sur la plage.

L’épreuve était difficile mais Blake était prêt. Du temps où il était diacre, il s’était intéressé au sport après avoir fait du VTT avec les jeunes de son pieu. Même si l’Église avait adopté le scoutisme dans le cadre de son programme pour les Jeunes Gens au début du vingtième siècle, celui-ci était rarement mis en œuvre en dehors des États-Unis et du Canada. En Australie, environ un tiers des unités l’avaient adopté. Le pieu de Blake n’en faisait pas partie. Les dirigeants utilisaient alors un guide préparé par l’Église pour planifier les activités des Jeunes Gens.

Matt Green, le dirigeant qui avait emmené les jeunes gens faire du VTT, avait ensuite initié Blake au triathlon, un sport combinant la natation, le vélo et la course à pied. Grâce aux conseils de Matt, Blake avait développé sa discipline et sa concentration. Lorsqu’il passa le test de condition physique à Bondi Beach, ces années d’entraînement et de compétition portèrent leurs fruits. Il obtint de bons résultats et fut embauché comme sauveteur stagiaire.

Après l’obtention de son diplôme d’enseignement secondaire, Blake commença à travailler chaque jour sur la plage. Cet emploi ne lui garantissait pas de participer à Bondi Rescue, mais les producteurs de l’émission mobilisèrent rapidement des équipes de tournage pour le filmer tandis qu’il apprenait à utiliser l’équipement, aidait les baigneurs et faisait respecter les règles en vigueur sur la plage. Ils filmèrent également le moment où il sauva une personne de l’océan pour la première fois.

Blake aimait son travail. Seul membre de l’Église de l’équipe, il était un peu intimidé par ses collègues, dont la vie et les valeurs différaient grandement des siennes. Néanmoins, il n’avait jamais senti de pression de leur part pour abandonner ses principes.

Au début de l’année 2007, Blake et d’autres sauveteurs intervinrent lorsqu’un homme fut repéré en train de se débattre dans une zone dangereuse de l’océan. Malgré des recherches qui durèrent quarante-cinq minutes, ils ne trouvèrent aucune trace d’un nageur noyé ou en difficulté, et aucune des vingt-cinq mille personnes présentes sur la plage n’avait signalé la disparition d’un ami ou d’un membre de sa famille. Finalement, les sauveteurs abandonnèrent les recherches, espérant que la personne qu’ils avaient vue avait regagné le rivage.

Deux heures plus tard, un jeune homme vint trouver Blake à la tour des sauveteurs. Son père était introuvable. Blake lui dit d’attendre pendant qu’il allait informer les autres sauveteurs.

L’équipe se précipita dans l’eau à bord de planches et d’un jet ski. Ils sollicitèrent également un hélicoptère de la police pour patrouiller au-dessus de l’océan. Pendant ce temps, Blake qui était resté avec le jeune homme et sa mère leur posa des questions sur l’homme disparu. Malgré son calme apparent, il craignait la disparition de leur père et mari.

La lumière du jour déclinait déjà lorsqu’un des sauveteurs remarqua une silhouette sous les vagues. Il plongea et ramena l’homme sur la plage. L’équipe essaya de le réanimer, mais il était trop tard.

La nouvelle fut un choc pour Blake. Comment avaient-ils pu, lui et les autres sauveteurs, perdre la trace de cet homme alors que la plage était si bien surveillée ? Blake n’avait jamais beaucoup réfléchi à la mort ; elle n’avait jamais emporté quelqu’un de son entourage. Pourtant, à cet instant, elle lui parut bien réelle.

Il était tard lorsque Blake termina son travail ce soir-là. En pensant à l’absurdité de la tragédie dont il venait d’être témoin, il réfléchit au plan du salut. Toute sa vie, on lui avait enseigné que la mort n’était pas la fin de l’existence, que grâce à Jésus-Christ, tout le monde pourrait se lever un jour à la résurrection.

Au cours des semaines qui suivirent, sa foi en ces principes lui apporta du réconfort.


Le 31 mars 2007, les saints levèrent la main pour soutenir Julie B. Beck, Silvia H. Allred et Barbara Thompson comme nouvelle présidence générale de la Société de Secours. À l’époque, Silvia servait aux côtés de son mari, Jeff, qui était président du centre de formation des missionnaires en République dominicaine. Quand bien même elle avait apprécié le service auprès des missionnaires dans les Caraïbes, elle se réjouissait de travailler avec les femmes de l’Église. Cet appel faisait d’elle la première femme d’Amérique latine à servir au sein d’une présidence générale de la Société de Secours.

Un peu plus tard, Boyd K. Packer, président suppléant du Collège des douze apôtres, invita la nouvelle présidence à s’entretenir avec lui dans son bureau. À leur arrivée, il leur montra une rangée de classeurs sur une étagère. « Je les ai depuis quinze ans environ », expliqua-t-il.

Ceux-ci contenaient plus d’un millier de pages d’histoire de la Société de Secours. Des décennies plus tôt, alors jeune apôtre, il avait été consultant Autorité générale de la Société de Secours et avait acquis une profonde admiration pour l’organisation et sa présidente de l’époque, Belle Spafford. Plus tard, il avait demandé aux écrivaines Lucile Tate et Elaine Harris de compiler une histoire de la Société de Secours pour son usage personnel. Leur travail était conservé dans ces classeurs.

Il déclara à la nouvelle présidence : « Ce sont mes exemplaires personnels. Je vous les offre. »

Sous la présidence de Bonnie D. Parkin, le bureau général de la Société de Secours avait étudié Women of Covenant: The Story of Relief Society [Femmes d’alliance : L’histoire de la Société de Secours], une longue histoire publiée en 1992, à l’occasion du cent cinquantième anniversaire de l’organisation. Sœur Beck et ses conseillères se sentirent poussées à lire les récits que contenaient ces classeurs. Elles se les répartirent et commencèrent à étudier chaque volume tour à tour. Au fil de leur lecture, elles obtinrent une idée précise de la vision et de l’objectif de leur organisation.

Elles comprirent que la Société de Secours avait été établie, à l’origine, par l’autorité de la prêtrise. Ses activités et ses projets avaient évolué au fil des ans. Certaines présidences avaient notamment fondé des hôpitaux ou s’étaient concentrées sur l’action sociale, l’alphabétisation et d’autres types de projets de service. Toutefois, l’occasion qui était donnée aux femmes d’exposer l’Évangile de Jésus-Christ et de venir en aide aux personnes dans le besoin avait toujours été au cœur de l’action de l’organisation.

Pourtant, la présidence craignait que la Société de Secours ne soit devenue une classe du dimanche comme une autre. Les réunions et les activités de l’organisation en semaine, en particulier là où l’Église et ses membres étaient solidement établis, consistaient souvent en des événements sociaux qui n’avaient pas grand-chose à voir avec le service ou l’enseignement de l’Évangile. De nombreux membres ne connaissaient pas les débuts inspirés de l’organisation ni sa riche histoire. Les jeunes femmes, en particulier, semblaient peu s’y intéresser. La présidence pensait que les femmes de l’Église avaient besoin de puiser de la force dans leur identité de sœurs de la Société de Secours et d’en reconnaître la valeur.

Discutant de l’organisation passée et présente, la présidence porta sa réflexion sur son message fondamental et sur l’objectif des relations entre sœurs de l’Église dans le monde entier. Chaque membre de la présidence avait vécu en dehors des États-Unis. Chacune savait qu’il fallait élaborer un message clair et simple qui unirait et inspirerait les sœurs de la Société de Secours malgré les différences de langue, de culture et d’expérience.

Ensemble, les membres de la présidence définirent les trois objectifs de la Société de Secours : premièrement, faire grandir la foi et développer la justice personnelle ; deuxièmement, renforcer la famille et le foyer ; et troisièmement, rechercher les nécessiteux et leur venir en aide. Elles décidèrent que, dorénavant, elles promulgueraient « la foi, la famille et le secours » à chaque occasion.

Une de leurs premières tâches fut de réviser la section relative à la Société de Secours du Manuel d’instructions de l’Église. Comme l’avait remarqué la présidence générale précédente, le langage complexe du manuel rendait celui-ci difficile à lire et à comprendre pour certains membres. Sœur Beck et ses conseillères estimaient que certaines de ses directives concernaient davantage les membres de l’Église en Utah que les saints du monde entier. Comme d’autres dirigeants de l’Église de l’époque, elles désiraient un manuel plus facile à lire qui offrirait aux membres de l’Église la souplesse nécessaire pour s’adapter aux situations et aux besoins locaux.

Le manuel actuel consacrait plus de vingt pages à la Société de Secours. Sœur Beck espérait aboutir à des instructions bien plus simples et concises. Se fondant sur la foi, la famille et l’entraide, la présidence rédigea un document de quatre pages qu’elle soumit à Dallin H. Oaks, l’apôtre chargé de superviser la révision. Reconnaissant la qualité de leur travail, il leur demanda néanmoins d’ajouter des instructions supplémentaires. Elles développèrent le document jusqu’à douze pages, et celui-ci fut approuvé.

Le manuel ne fut que l’un des nombreux projets de la Société de Secours. Tout en participant à la révision, Silvia travailla au sein de comités consacrés à la formation, aux visites d’enseignement et à l’intégration des nouvelles sœurs dans la Société de Secours. Elle se rendit également dans de nombreux pays pour rencontrer les sœurs et répondre à leurs besoins.

Les membres de la présidence étaient déterminées à amener tout le monde à se saisir de la vision de la Société de Secours.


En mai 2007, Silvina Mouhsen, une sainte des derniers jours qui vivait à Buenos Aires, en Argentine, était préoccupée. Au cours des deux dernières années, elle avait pris soin de sa sœur, chez qui on avait diagnostiqué une dépression et une grave psychose. Pendant cette période, elle avait également vécu la mort d’un proche parent, donné naissance à son troisième enfant et servi comme présidente de la Société de Secours de paroisse. Son mari, David, s’efforçait quant à lui d’obtenir une promotion à son travail, de poursuivre ses études et de servir dans l’Église. En raison de leurs emplois du temps conflictuels, elle ne le voyait pratiquement pas pendant la semaine.

Désormais, Silvina avait des difficultés à se lever le matin et commettait des erreurs déconcertantes. Tout d’abord, elle avait pris sa voiture pour se rendre au supermarché et ne s’était soudain plus souvenue de l’endroit où elle se trouvait. Un autre jour, elle était allée chercher son fils Nicolás à l’école et avait pris par erreur un autre enfant par la main. Plus récemment, elle s’était trompée de jour en déposant sa fille à une fête.

Lorsque Silvina parla de ces incidents à son médecin, celui-ci lui expliqua qu’elle présentait des symptômes de dépression. Il lui recommanda de consulter un psychologue, de prendre un congé de son poste d’enseignante et de suivre un traitement.

Silvina eut du mal à accepter ces conseils. Elle savait, pour s’être occupée de sa sœur, que les maladies mentales étaient complexes et qu’elles découlaient parfois de facteurs génétiques échappant au contrôle de quiconque. Pourtant, elle s’était toujours considérée comme une personne forte, capable de s’occuper des autres dans les moments difficiles et non sujette elle-même aux difficultés. Pendant un temps, elle ne parla que peu de son diagnostic à son entourage.

Réfléchissant de plus en plus à sa santé mentale et à celle de sa sœur, Silvina remarqua que d’autres personnes se débattaient avec des symptômes similaires. Pourtant, personne n’en parlait. Une femme à l’église souffrait de problèmes de santé mentale qui l’empêchaient d’assister aux réunions. Chaque fois qu’elle demandait de l’aide à ses dirigeants locaux, ceux-ci lui suggéraient de se rapprocher de Dieu et de s’en remettre à lui pour résoudre ses problèmes.

Forte de sa propre expérience, Silvina savait que ce n’était qu’une solution partielle, aussi avait-elle encouragé cette femme à consulter un professionnel. Des mois plus tard, Silvina apprit que celle-ci avait suivi ses conseils et que son état s’améliorait.

Depuis quelques années, l’Église parlait plus ouvertement des maladies mentales et invitait les saints à faire preuve de compassion à l’égard des personnes qui en souffraient. Elle proposait également diverses ressources. Le département des services sociaux de la Société de Secours, désormais appelé « Services d’aide à la famille », proposait depuis longtemps aux saints des conseils et d’autres formes de soutien en matière de santé mentale. Les services d’aide à la famille ne disposaient d’agences qu’aux États-Unis, au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Grande-Bretagne et au Japon, mais ils commençaient à voir le jour dans d’autres pays, dont l’Argentine. Certains centres de services d’entraide d’Amérique du Sud, comme ceux du Chili, proposaient une aide et des conseils personnalisés avec des thérapeutes qualifiés. L’Église prodiguait aussi un soutien en matière de santé mentale lors des catastrophes naturelles. Par exemple, après le tsunami survenu dans l’océan Indien, les services d’aide à la famille de l’Église avaient délivré une formation au sein de la région touchée pour aider les gens à faire face au deuil et au traumatisme.

Grâce aux conseils de son médecin, la santé de Silvina s’améliora. En plus de la thérapie, du repos et des médicaments, elle trouva du réconfort dans le sport et la musique. Elle chercha aussi des moyens d’équilibrer sa vie. À la maison, David et elle passaient plus de temps ensemble. Parfois, ils se retrouvaient au temple après le travail pour faire une séance de dotation. D’autres fois, ils allaient simplement au supermarché ensemble.

Silvina puisa de la force supplémentaire dans la déclaration au monde sur la famille. Celle-ci enseignait que les filles et les fils spirituels de Dieu avaient accepté son plan dans la vie prémortelle, ce qui leur permettait de progresser vers une destinée divine en qualité d’« héritiers de la vie éternelle ». Cette vérité lui donna un but, une direction et une perspective face à ses difficultés.

À l’église, elle s’appuya davantage sur ses conseillères à la présidence de la Société de Secours. Elle se reposa sur le Sauveur, et sa foi en lui commença à prendre un nouveau sens. Elle se mit à écouter plus attentivement les prières de Sainte-Cène chaque dimanche, lesquelles devinrent pour elle une occasion de réfléchir plus profondément à cette ordonnance. Un soir, David lui donna une bénédiction de la prêtrise lui promettant que son esprit fonctionnerait comme il le fallait. Ses amis prièrent également pour elle et son frère inscrivit son nom sur la liste pour les prières du temple.

Grâce à ces expériences, Silvina grandit spirituellement. Elle comprit que le Sauveur connaissait parfaitement ses difficultés. Elle n’avait pas à les affronter seule.

Ses amis, sa famille et le Seigneur étaient là pour la soutenir pendant sa guérison.


En juin 2007, Hector David Hernandez rentra de l’université épuisé. Les yeux cernés, il s’assit près de sa femme, Emma, et lui dit qu’il s’était endormi en classe.

Hector et Emma avaient été scellés dans le temple de Guatemala City un an et demi plus tôt. Ils suivaient désormais tous deux des cours dans une université publique proche de chez eux au Honduras. Tout en conciliant travail, études et mariage, ils s’occupaient de leur jeune fils, Oscar David.

L’université qu’ils fréquentaient offrait un choix limité de cours chaque semestre, ce qui signifiait qu’il leur faudrait plus de temps pour obtenir leur diplôme. En outre, leur nouveau rôle de parents s’était accompagné de nombreuses nuits blanches, ce qui avait nui à leur travail scolaire.

Hector David dit également à Emma qu’il venait de recevoir ses notes.

Contrarié, il expliqua : « Mes résultats ne sont pas très bons. »

Emma comprit qu’il fallait que la situation change. Ils discutaient de leurs options quand elle pensa au Fonds perpétuel d’études. Depuis des années, elle songeait au programme de prêts de l’Église, mais son mari et elle avaient toujours voulu être autonomes. Ils se sentaient maintenant poussés à modifier leurs plans.

Emma proposa : « Pourquoi n’irais-tu pas dans une université privée en sollicitant un prêt du Fonds perpétuel d’étude ? »

Hector David rêvait d’obtenir un diplôme de comptabilité grâce au programme de l’université que sa femme et lui fréquentaient. Toutefois, l’université privée dont parlait Emma proposait une spécialisation similaire en finance. Elle proposait par ailleurs trois trimestres de cours par an, ce qui lui permettrait de suivre davantage de cours et d’obtenir son diplôme plus tôt. Le Fonds perpétuel d’études, quant à lui, pourrait aider à couvrir le coût élevé de l’université.

Hector David acquiesça. Cependant, il désirait qu’Emma utilise, elle aussi, le FPE pour atteindre ses objectifs universitaires. Il lança : « Nous allons étudier. Je vais étudier. Et tu vas étudier. »

« D’accord ! », répondit Emma avec enthousiasme.

Ils déposèrent une demande conjointe pour un emprunt auprès du FPE et s’inscrivirent dans une université privée. Emma fit un acte de foi et quitta son emploi à la banque, ce qui lui permit de passer plus de temps à la maison avec Oscar David.

Les bénéficiaires du Fonds perpétuel d’études devaient suivre un cours pour se préparer à un futur emploi. Ce cours offrait aux participants des ressources qui les aideraient à définir un objectif de carrière idéal et à s’y préparer.

Dans l’un de ses devoirs, Emma dut noter quels étaient ses talents et ses centres d’intérêt. Elle indiqua qu’elle était créative et qu’elle était intéressée par la publicité. Elle s’entretint ensuite avec des personnes travaillant dans le marketing et la conception graphique. À l’issue de ces entretiens, Emma décida de changer de spécialité, abandonnant l’administration des affaires au profit du marketing et de la publicité.

Elle ne connaissait pas grand-chose à ces domaines d’études, mais le jour où elle s’assit pour suivre son premier cours de marketing, elle sut qu’elle était au bon endroit.

Elle se dit : « C’est parfait pour moi. »

Même avec l’aide financière du FPE, il n’était pas facile d’être à la fois étudiant et parent. Hector David et Emma continuèrent de passer des nuits blanches et de jongler péniblement entre leurs responsabilités. Certains jours, Emma se demandait s’il ne fallait pas qu’elle mette l’école entre parenthèses et termine ses études plus tard.

Dans les moments difficiles, son mari et elle se répétaient leur devise : « Le moment c’est maintenant. »


Le 12 janvier 2008, Gordon B. Hinckley se tenait devant la tombe de son épouse, Marjorie, au cimetière de Salt Lake City. Elle était décédée quatre ans plus tôt. Tombée malade pendant le vol de retour de la consécration du temple d’Accra, au Ghana, elle était décédée quelques mois plus tard, le 6 avril 2004.

Ensemble, le président et sœur Hinckley avaient parcouru le monde, servant les saints et se réjouissant de la compagnie l’un de l’autre. Elle lui manquait terriblement. Seuls son service dans l’Église et sa famille l’empêchaient de sombrer dans la solitude.

Le président Hinckley essayait de se rendre sur la tombe de son épouse chaque semaine pour y laisser des fleurs et méditer sur leurs soixante-six années de mariage. Il craignait que certaines personnes ne pensent qu’il s’y rendait trop souvent. Mais il y allait tout de même.

Un jour, il pensa : « Elle était tout pour moi, la personne que je chérissais le plus. Le moins que je puisse faire, c’est de laisser une expression de beauté chaque semaine. »

Ce jour-là, les couronnes de fleurs des semaines précédentes étaient encore sur la tombe, et le président Hinckley décida de les y laisser un peu plus longtemps.

Peu après, le prophète s’assit pour dicter ses souhaits pour ses funérailles. Âgé de quatre-vingt-dix-sept ans, il était le président de l’Église le plus âgé de l’histoire. Il avait survécu à une opération du cancer quelques années auparavant, mais celui-ci s’était propagé. Il savait que son temps sur terre était compté.

Il dicta : « Je souhaite être enterré dans un cercueil en bois de cerisier, comme ma femme. » Il espérait que ses funérailles auraient lieu au centre de conférence, même si cela signifiait qu’il y aurait des sièges vides dans l’immense auditorium.

Il expliqua : « Je l’ai consacré, alors je pense qu’il est convenable que mes funérailles s’y déroulent. »

Le président Hinckley ne souhaitait pas de longues funérailles. Elles ne devaient pas durer plus de quatre-vingt-dix minutes, comme le conseillait le Manuel d’instructions de l’Église. Il demanda que son premier conseiller de longue date, Thomas S. Monson, les dirige. Il demanda également que le Tabernacle Choir chante « Il vit, mon Rédempteur », un cantique qu’il avait écrit des années auparavant :

Je sais qu’il vit, mon Rédempteur,

Le Fils de Dieu triomphateur.

Il a vaincu souffrance et mort,

Mon roi, mon guide et mon Sauveur.

À la fin de sa dictée, le prophète parla de sœur Hinckley. Il était parfaitement certain que leurs alliances du mariage perdureraient dans la vie à venir. Son dernier souhait était d’être enterré à ses côtés.

Il conclut : « Je me remets donc entre les mains du Seigneur, et je rejoins ma compagne éternelle bien-aimée pour marcher main dans la main sur le chemin de l’immortalité et de la vie éternelle. »

  1. Lewis et Lewis, « President Sabwe Binene’s Story », p. [2]-[3] ; Willy Binene, Entretien d’histoire orale [22 mai 2020], p. [1]-[3] ; Willy Binene, Entretien d’histoire orale [20 mai 2020], p. [9] ; Willy Binene, Entretien d’histoire orale [2017].

  2. Chris Fee et Eve Fee, comps., « Africa Southeast Area History for 2006 », p. 2, dans Africa Southeast Area, Annual Historical Reports, Bibliothèque de l’histoire de l’Église ; Annuaire des organisations et des dirigeants, 2007, p. 5 ; Willy Binene, Entretien d’histoire orale [22 mai 2020], p. [3]-[4] ; Willy Binene, Entretien d’histoire orale [2017] ; Willy Binene, Entretien d’histoire orale [2019].

  3. Deseret Morning News 2006 Church Almanac, p. 160 ; Deseret Morning News 2007 Church Almanac, p. 339-340, 366, 384, 389, 394, 396, 420, 453, 489. Sujets : Croissance de l’Église ; République démocratique du Congo ; République du Congo ; Libéria ; Afrique du Sud ; Zimbabwe

  4. Mary Richards, « Restored Gospel’s Place in Ivory Coast and Africa », Church News, 30 juillet 2022, p. 21. Sujet : Côte d’Ivoire

  5. Ituma, Entretien d’histoire orale, [00:01:10]-[00:03:25], [00:44:43]-[00:49:10], [00:52:55]-[00:55:22], [01:05:15]-[01:05:32], [01:09:05]-[01:13:19]. Sujet : Nigeria

  6. Sitati, Entretien d’histoire orale, [00:00:22]-[00:00:49] ; Jason Swensen, « Full Joy Found in Principles of the Gospel », Church News, 23 mai 2009, p. 11 ; Gladys N. Sitati, « Resolving Conflicts Using Gospel Principles », dans Reeder and Holbrook, At the Pulpit, p. 332-333 ; E. Dale LeBaron, « Pioneers in East Africa », Ensign, octobre 1994, p. 22-23 ; Gerald Jensen et Carolyn Jensen, « First Stake in Kenya Created », Church News, 29 septembre 2001, p. 5 ; Thomas S. Monson, « Soutien des officiers de l’Église », Le Liahona, mai 2004, p. 24 ; Clark et Clark, Entretien d’histoire orale, p. 61. Sujet : Kenya

  7. Julie Dockstader Heaps, « Serving in Africa », Church News, 31 mai 2003, p. 7. Sujet : Scellement

  8. Blake McKeown, Entretien d’histoire orale [mai 2023], p. [13]-[14].

  9. Blake McKeown, Entretien d’histoire orale [mai 2023], p. [10]-[11], [14]-[15], [25] ; Lowell M. Snow, « Scouting », dans Ludlow, Encyclopedia of Mormonism, volume 3, p. 1275-1277 ; « Aaronic Priesthood Achievement and Scouting (Outside the United States) », 3 juin 1999, p. [1]-[4], Dallin H. Oaks, Executive Council and Committee Files, Bibliothèque de l’histoire de l’Église ; Manuel d’administration 2, p. 186-188 ; Scott McKeown à James Perry, Courriel, 11 octobre 2023, Scott McKeown et Kara McKeown, Entretien d’histoire orale, Bibliothèque de l’histoire de l’Église ; Bondi Rescue, saison 2, épisode 1, [00:03:53]-[00:04:39] ; Bondi Rescue, saison 2, épisode 5, [00:10:54]-[00:11:53]. Sujet : Organisations des Jeunes Gens

  10. Blake McKeown, Entretien d’histoire orale [mai 2023], p. [17] ; Blake McKeown à James Perry, Courriel, 23 février 2024, Blake McKeown, Entretiens d’histoire orale, Bibliothèque de l’histoire de l’Église ; Bondi Rescue, saison 2, épisode 1, [00:08:39]-[00:10:07] ; Bondi Rescue, saison 2, épisode 2, [00:00:26]-[00:03:30] ; Bondi Rescue, saison 2, épisode 3, [00:09:44]-[00:10:41], [00:11:45]-[00:12:32] ; Bondi Rescue, saison 2, épisode 5, [00:00:15]-[00:00:24], [00:12:51]-[00:15:11].

  11. Blake McKeown, Entretien d’histoire orale [mai 2023], p. [15]-[18], [20] ; Blake McKeown à James Perry, Courriel, 23 février 2024, Blake McKeown, Entretiens d’histoire orale, Bibliothèque de l’histoire de l’Église.

  12. Bondi Rescue, saison 2, épisode 7, [00:00:13]-[00:00:24], [00:05:13]-[00:10:46] ; Blake McKeown, Entretien d’histoire orale [mai 2023], p. [26]-[28].

  13. Bondi Rescue, saison 2, épisode 7, [00:10:46]-[00:24:15] ; Blake McKeown, Entretien d’histoire orale [mai 2023], p. [28]-[29] ; Blake McKeown, Entretien d’histoire orale [août 2023], p. [18]-[19].

  14. Thomas S. Monson, « Soutien des officiers de l’Église », Le Liahona, mai 2007, p. 6 ; Allred, Entretien d’histoire orale [mars 2012], p. 24-27 ; Silvia Allred à James Perry, Courriel, 15 février 2023, Silvia Allred, Entretiens d’histoire orale, Bibliothèque de l’histoire de l’Église.

  15. Gordon B. Hinckley, « Soutien des officiers de l’Église », Le Liahona, novembre 2007, p. 4 ; Relief Society General Presidency and Executive Director of the Priesthood Department, Meeting Minutes, 5 juin 2007, dans Relief Society, General Presidency Meeting Minutes, Bibliothèque de l’histoire de l’Église ; Beck, Entretien d’histoire orale [2012], p. 118-119 ; Allred, Entretien d’histoire orale [mars 2012], p. 26-27, 29 ; Beck, Relief Society General Presidency Executive Summary, p. [18], [49] ; Relief Society, General Presidency Meeting Minutes, 27 mai et 12 juin 2009 ; Relief Society, General Board Minutes, volume 39, 9 décembre 1970, p. 108 ; Relief Society, Research Files on History of the Relief Society, Bibliothèque de l’histoire de l’Église.

  16. Beck, Entretien d’histoire orale [2012], p. 119 ; Allred, Entretien d’histoire orale [mars 2012], p. 29 ; Beck, Relief Society General Presidency Executive Summary, p. [18], [49] ; Relief Society, General Presidency Meeting Minutes, 27 mai et 12 juin 2009 ; Relief Society, General Board Minutes, volume 61, 8 avril 1993, p. 24 ; 17 mars 1994, p. 95 ; volume 63, 17 mars 1999, p. 95 ; volume 65, 13 juin et 4 septembre 2002, p. 4, 16-17 ; volume 66, 22 janvier 2003, p. 43 ; Derr, Cannon and Beecher, Women of Covenant, p. vii, p. 544.

  17. Réunion avec Boyd K. Packer et Julie B. Beck, 19 juin 2007, Relief Society, General Presidency Meeting Minutes, Bibliothèque de l’histoire de l’Église ; Allred, Entretien d’histoire orale [mars 2012], p. 28-29 ; Allred, Entretien d’histoire orale [2014], p. 64.

  18. Allred, Entretien d’histoire orale [mars 2012], p. 29-30 ; Beck, Entretien d’histoire orale [2012], p. 119 ; Beck, Relief Society General Presidency Executive Summary, p. [18].

  19. Beck, Entretien d’histoire orale [2012], p. 83, 88-89 ; Allred, Entretien d’histoire orale [mars 2012], p. 30-31 ; Beck, Relief Society General Presidency Executive Summary, p. [23].

  20. Derr and others, First Fifty Years, p. 22-26 ; Beck, Entretien d’histoire orale [2012], p. 85-86, 88-91 ; Allred, Entretien d’histoire orale [mars 2012], p. 30 ; Manuel d’administration 2, p. 63-74.

  21. Allred, Entretien d’histoire orale [mars 2012], p. 28-37 ; Allred, Entretien d’histoire orale [2023], p. 1-6, 13-15 ; Beck, Relief Society General Presidency Executive Summary, p. [36]. Sujet : Société de Secours

  22. Mouhsen, Entretien d’histoire orale [mars 2023], p. [1], [7], [14]-[15] ; Mouhsen et Mouhsen, Entretien d’histoire orale, [10]-[11], [14], [18], [27]-[28] ; Campi, Journal, 16 février 2005 ; Mouhsen, Entretien, p. [1].

  23. Mouhsen, Entretien d’histoire orale [mai 2023], p. [13] ; Mouhsen, Entretien d’histoire orale [mars 2023], p. [13]-[14] ; Mouhsen et Mouhsen, Entretien d’histoire orale, p. [11]-[12] ; Mouhsen, Entretien, p. [1].

  24. Mouhsen, Entretien d’histoire orale [mars 2023], p. [13]-[14], [16]-[17] ; Mouhsen et Mouhsen, Entretien d’histoire orale, p. [8], [12]-[13], [15], [17]-[19], [21] ; Mouhsen, Entretien, p. [2].

  25. Mouhsen, Entretien d’histoire orale [mars 2023], p. [13], [16]-[17] ; Mouhsen et Mouhsen, Entretien d’histoire orale, p. [21]-[22].

  26. Alexander B. Morrison, « Myths about Mental Illness », Ensign, octobre 2005, p. 31-35 ; Sean E. Brotherson, « When Your Child Is Depressed », Ensign, août 2004, p. 52-57 ; Mary Bramwell, « Living by the Scriptures », Church News, 24 mars 2001, p. 2 ; Deseret Morning News 2004 Church Almanac, p. 139 ; Livingstone, « Historical Highlights of LDS Family Services », p. 290 ; « LDS Social Services Re-named LDS Family Services », Church News, 27 novembre 1999, p. 6. Sujets : Services sociaux ; Programmes d’entraide

  27. « International Welfare Operations Strategy », p. 1 ; « LDS Family Services International Strategy », p. 2 ; « LDS Family Services Worldwide Strategy », p. 1 ; Chile Area Presidency to Presiding Bishopric, 22 décembre 2005, Presiding Bishopric, Welfare Executive Committee Meeting Materials, Bibliothèque de l’histoire de l’Église ; « Tsunami Response Update » ; Sarah Jane Weaver, « Tsunami Support Turns to Mental Health », Church News, 14 mai 2005, p. 6.

  28. Mouhsen et Mouhsen, Entretien d’histoire orale, p. [12]-[20], [32] ; Mouhsen, Entretien d’histoire orale [mars 2023], p. [14]-[15], [17]-[18] ; Mouhsen, Entretien d’histoire orale [mai 2023], p. [19]-[21] ; « La famille : Déclaration au monde ».

  29. Mouhsen, Entretien d’histoire orale [mars 2023], p. [17]-[20] ; Mouhsen, Entretien, p. [2] ; Mouhsen et Mouhsen, Entretien d’histoire orale, p. [16]-[17]. Sujet : Guérison

  30. Hernandez and Hernandez, Entretien d’histoire orale [2022], p. [23], [26]-[27].

  31. Hernandez et Hernandez, Entretien d’histoire orale [2019], p. [11] ; Hernandez et Hernandez, Entretien d’histoire orale [2022], p. [2], [4], [22]-[23], [30].

  32. Hernandez et Hernandez, Entretien d’histoire orale [2022], p. [4], [23], [29].

  33. Hernandez et Hernandez, Entretien d’histoire orale [2022], p. [4]-[5], [23]-[25], [28], [32]-[33].

  34. « I Want a Loan », Services de l’autonomie, ChurchofJesusChrist.org ; Hernandez et Hernandez, Entretien d’histoire orale [2022], p. [4], [34].

  35. Hernandez et Hernandez, Entretien d’histoire orale [2022], p. [24]-[25], [30]-[31].

  36. Hinckley, Journal, 11-13 janvier 2004 ; 6 avril 2004 ; 21 novembre 2004 ; 29 avril 2005 ; 16 décembre 2005 ; 29 avril 2007 ; 12 janvier 2008 ; Gordon B. Hinckley, « Conclusion », Le Liahona, mai 2004, p. 103 ; Carrie Moore et Tom Hatch, « Marjorie Hinckley Dies », Deseret News, 7 avril 2004, deseret.com.

  37. Hinckley, Journal, 6 avril 2004 ; 14 mai 2005 ; 18 mars 2006 ; Gordon B. Hinckley, « Conclusion », Le Liahona, mai 2004, p. 103.

  38. Hinckley, Journal, 22-24 janvier 2006 ; 26 novembre 2007 ; 12 janvier 2008 ; Hinckley, « Wishes regarding Death and Burial », p. [1]-[2] ; John L. Hart, « President Hinckley Ends Mortal Journey », Church News, 2 février 2008, p. 3.

  39. Hinckley, « Wishes regarding Death and Burial », p. [1].

  40. Hinckley, « Wishes regarding Death and Burial », p. [1] ; Manuel d’administration 1, 2006, p. 68 ; « Il vit, mon Rédempteur », Cantiques, n° 72 ; Davidson, Our Latter-day Hymns, p. 161. Sujet : Gordon B. Hinckley