De nouvelles possibilités permettent à plus de membres de servir
Thelma Taylor était heureuse de son appel au centre local d’histoire familiale à Mesa (Arizona, États-Unis). Pendant dix-sept ans, elle a aidé, guidé et soutenu des hommes et des femmes dans leur recherche de leurs ancêtres. Cependant, quand elle a déménagé à Coolidge (Arizona) en 2005, elle s’est éloignée de 65 km du centre où elle avait rendu de si fidèles services aux usagers.
Presque aveugle et incapable de conduire, la vieille dame de 83 ans craignait que son incapacité à faire le chemin jusqu’à Mesa ne sonne le glas de son service pour l’histoire familiale. C’est alors qu’un dirigeant attentionné a remédié à ce problème en lui permettant de servir l’Église depuis son domicile. En 2006, elle a été appelée comme missionnaire d’assistance au programme FamilySearch pour l’Église et se sert de son ordinateur pour aider les gens à faire l’histoire de leur famille.
Elle dit de son expérience : « J’ai été bénie au-delà de toute mesure. J’ai énormément progressé dans le domaine de l’histoire familiale et dans ma capacité de servir. »
Nouvelle ressource, nouveaux besoins
L’Église avance dans ses tests sur le nouveau site FamilySearch.org en huit langues ; de ce fait il y a également de plus en plus besoin de missionnaires de services pour l’Église comme sœur Taylor pour aider les usagers à utiliser les outils de recherche familiale pour retrouver leurs ancêtres.
FamilySearch, documentation généalogique en ligne de l’Église, est en cours de redéfinition et comptera de nouvelles fonctionnalités en allemand, anglais, chinois, coréen, espagnol, français, japonais, et portugais. Le nouveau site aura pour but, entre autres choses, de permettre d’éviter que des ordonnances soient accomplies plusieurs fois. Le besoin de missionnaires de service dans tout le monde, en particulier parlant ces langues et d’autres, continuera à grandir au fur et à mesure que le nouveau FamilySearch sera rendu disponible à tous.
Art Johnons, responsable régional de l’assistance FamilySearch déclare : « Ils ont la possibilité de faire avancer l’œuvre du Seigneur chaque fois qu’ils interagissent avec un usager du centre. »
Utiliser les nouvelles technologies pour servir
Grâce à un programme de téléphonie par Internet, les missionnaires, qui peuvent se trouver n’importe où dans le monde du moment qu’ils ont un accès Internet à haut débit, répondent à près de 10 000 demandes de renseignements par mois. Les questions que posent les usagers couvrent de nombreux sujets dont la recherche en histoire familiale, l’indexation et la transmission de noms au temple.
Malgré sa mauvaise vue, sœur Taylor, qui assiste six collègues missionnaires maintenant, sait augmenter la taille des caractères à l’écran de manière à pouvoir lire les e-mails des usagers et répondre à leurs questions.
Les missionnaires de l’assistance reçoivent une formation approfondie, qu’ils peuvent ensuite compléter à la maison. Les missionnaires n’ont pas besoin de parler anglais car ils travaillent dans leur langue avec des employés locaux qui répondent à leurs questions et leur donnent une formation individuelle et de l’aide. Une fois la formation terminée, ils peuvent accéder à une base de données qui regroupe près de 4 000 sujets auxquels ils peuvent se référer pour répondre aux questions des usagers.
Sœur Taylor n’a pas appris à se servir d’un ordinateur avant l’âge de soixante-six ans et elle considère que c’est bénéfique et très utile. Elle dit : « L’âge n’a aucune importance On n’est pas trop vieux pour apprendre à se servir d’un ordinateur. »
Qui peut servir et comment
Une mission de service de l’Église à l’assistance FamilySearch n’a pas vocation à se substituer à un service missionnaire à plein-temps, mais elle donne l’occasion de servir aux membres qui n’ont pas la possibilité d’accomplir une mission à plein-temps.
Sœur Taylor ajoute : « C’est idéal pour moi parce que je peux continuer à apprendre et à servir. » Elle dit que sa mission de service pour l’Église l’aide à se sentir utile à un âge où ses possibilités sont limitées.
Les missionnaires de service de l’Église sont mis à part et portent une plaque, comme les missionnaires à plein temps. Ils reçoivent une formation approfondie sur le fonctionnement du site Internet et apprennent à répondre aux questions des utilisateurs. Les missionnaires de l’assistance FamilySearch effectuent entre quinze et trente heures par semaine pendant six à trente mois et peuvent le faire de leur domicile.
Aujourd’hui, on compte environ 700 missionnaires de l’assistance et ce nombre doit doubler l’an prochain avec l’étendue du nouveau FamilySearch à plus de régions. Les hommes et les femmes qui souhaitent accomplir une mission de service pour l’Église doivent s’adresser à leur évêque ou président de branche. Pour plus de renseignements sur les besoins de l’assistance FamilySearch envoyez un courriel à support@ familysearch.org ou allez sur la page contact.familysearch.org/en.htm pour obtenir le numéro de téléphone d’un contact près de chez vous.
Une bénédiction pour les missionnaires et les utilisateurs
Beaucoup de membres, jeunes et vieux, ont été bénis grâce à la possibilité d’accomplir une mission de service, font remarquer leurs dirigeants, et de nombreuses personnes qui bénéficient de leurs efforts.
Frère Johnson dit : « L’esprit de consécration [que les missionnaires de service de l’Église] démontrent dans leur appel nous a permis de voir de réels miracles dans la croissance et la progression de l’œuvre. »
Ce service est enrichissant et contagieux. Sœur Taylor dit : « L’esprit de cette œuvre vous saisit et ne vous lâche plus. Quel que soit l’âge, on peut être une véritable aide en tant que missionnaire d’assistance FamilySearch. »
Frère Johnson a dit que l’assistance fournie par les missionnaires de service est cruciale pour le succès du nouveau FamilySearch. Une réponse donnée à un utilisateur peut l’aider à retrouver un ancêtre et à terminer pour lui l’œuvre du temple. C’est une entreprise très importante et sacrée.
Il ajoute : « Par nos efforts, nous permettons à nos frères et sœurs qui sont de l’autre côté du voile de recevoir les mêmes bénédictions et ordonnances de l’Évangile que nous. »