VOIX DES MEMBRES
Le Seigneur veut juste qu’on fasse le premier pas
Pour Kelvin Gwala, l’occasion de servir au comité du Temple de Durban était une bénédiction qui était initialement venue avec un souci.
En tant que résident d’Umlazi (Afrique du Sud), frère Gwala faisait un trajet aller-retour d’environ soixante kilomètres en voiture chaque fois qu’il se rendait à Berea pour des réunions du comité, lesquelles se tenaient de plus en plus fréquemment depuis près d’un an. Si ce n’était pas une réunion du comité du temple, à laquelle il devait assister un dimanche, il se déplaçait pour aller faire des répétitions avec l’une des chorales qui devaient chanter lors de la consecration du temple. Il faisait des déplacements supplémentaires en milieu de semaine pour assister aux réunions de formation de pieu puisqu’il sert aussi comme greffier du pieu de Durban.
À peu près au même moment où on lui a demandé de servir au comité, le prix de l’essence a commencé à augmenter de manière dramatique, et les prix des denrées alimentaires ont haussé. Chaque fois qu’il devait se rendre à Berea pour une réunion, il s’asseyait et se demandait où il allait trouver de l’argent pour acheter du carburant. Mais, il dit, d’une façon ou d’une autre, il finirait par se retrouver à Berea, la petite quantité de carburant qu’il avait dans sa voiture durait plus longtemps qu’il ne le pensait.
« Au début », dit-il, « je sentais que ça grevait mon budget. » Mais à la fin du mois, on n’avait pas de problème. À ma grande surprise, le Seigneur nous permettait de traverser cette période difficile. »
Le frère Gwala pense maintenant que ces premiers soucis, au sujet de son budget serré, n’étaient que des pensées négatives qui auraient pu l’empêcher de servir. En lieu et place, il a fait un effort sincère et a vécu ce qu’il appelle « mon propre miracle. »
En réfléchissant à ses expériences, il est arrivé à une conclusion importante : « Le Seigneur veut juste qu’on fasse le premier pas », dit-il. « Aussi difficile qu’une situation puisse paraître, si vous faites le premier pas, alors le Seigneur vous aide à mi-chemin. Pour moi, c’étaient des bénédictions. Nous vivions avec un budget serré, puis on payait nos offrandes de jeûne et notre dîme, mais le Seigneur nous permettait de traverser cette période difficile, et la famille s’en sortait bien. Le Seigneur nous a bénis et continue de nous bénir. »
L’exemple de Néphi nous enseigne aussi cette leçon. Lorsque Léhi demanda à ses fils de retourner à Jérusalem chercher les annales familiales que Laban détenait, les frères aînés de Néphi murmurèrent, craignant ce qui pouvait leur arriver. Mais Néphi, agissant avec foi, dit à son père : « J’irai et je ferai la chose que le Seigneur a commandée, car je sais que le Seigneur ne donne pas de commandements aux enfants des hommes sans leur préparer la voie pour qu’ils puissent accomplir ce qu’il leur commande » (1 Néphi 3:7). Néphi a fait le premier pas et le Seigneur l’a aidé.
Lorsque nous craignons ce qui pourrait arriver quand nous commençons à servir dans de nouveaux appels ou nouvelles affectations, si nous ne sommes pas sûrs de la façon dont nous pouvons nous permettre d’accomplir ce service, que ce soit en terme de temps ou d’argent, nous devons toujours nous rappeler : Le Seigneur veut juste qu’on fasse le premier pas et il nous aidera à mi-chemin.