2020
Histoires de réussite des Service d’entraide et d’autonomie « WSRS »
Décembre 2020


Pages Locales

Histoires de réussite des Service d’entraide et d’autonomie « WSRS »

Histoire 1

Achy Djite Angenor est assistant financier à la China Harbour Engineering Company Limited (CHEC).

Quand je suis rentré de mission, je me suis fixé des objectifs pour être autonome, mais les choses ne se sont pas passées comme je l’avais prévu. J’ai cherché un emploi pendant deux mois sans succès. À un moment donné, je me suis perdu, mais j’ai tout de même eu l’impression que je devais parler avec un dirigeant de l’Église. Il m’a conseillé de rendre visite au responsable du WSRS et de me renseigner sur les outils du WSRS.

J’ai parlé avec Koffi Priva, l’un des responsables du WSRS. J’ai reçu une formation et un encadrement de sa part. J’ai travaillé dans son département en tant que bénévole tout en poursuivant ma recherche d’emploi. Mes efforts ont porté leurs fruits lorsqu’au bout de deux mois environ, j’ai reçu des appels d’organisations pour assister à des entretiens d’embauche. À un moment donné, j’avais quatre offres d’emploi et j’ai dû me contenter d’une seule. Je suis maintenant employé par la China Harbour Engineering Company en tant qu’assistant financier.

Mon prochain objectif est de m’améliorer à travers la formation professionnelle et de rester compétitif.

Je recommande l’initiative WSRS à tous les missionnaires de retour de mon pays.

Je sais qu’avec la foi et la détermination, on peut venir à bout des obstacles et gagner le prix.

Histoire 2

L’histoire de la réussite de Samuel Clement Onawo a été écrite par l’évêque Ashidike Cletus de la paroisse de Sasha, Pieu d’Egbeda à Lagos.

J’ai rencontré Samuel Clement Onawo lorsque j’étais 1er conseiller à l’épiscopat, il y a quelques années. C’était précisément à la paroisse d’Akowonjo. Il est entré dans la chapelle un matin avec un autre ami. Tous deux voulaient en savoir plus sur l’église. Il était réservé, humble et très désireux d’apprendre honnêtement l’Évangile.

Nous avons vécu des expériences merveilleuses qui nous ont fait sentir qu’il était un jeune homme plein d’avenir. L’évêque Joseph Okoronkwo s’intéressait particulièrement à lui. Il s’est fait baptiser quelques semaines plus tard, en 2010.

Lors d’un de nos échanges avec lui, nous avons découvert qu’il n’était pas lettré, c’est pourquoi nous l’avons encouragé à suivre un cours d’alphabétisation, ce qu’il a fait énergétiquement. Il a acquis d’énormes connaissances grâce à ce cours d’alphabétisation. Quelques mois plus tard, il a manifesté son intérêt de servir une mission à plein temps. Comme il n’y avait pas d’argent pour poursuivre cette noble cause, il décida de faire des travaux ménagers ou domestiques afin d’économiser pour ses besoins avant la mission. Il a économisé autant qu’il a pu et est parti en mission en 2014.

En tant que missionnaire de retour, son dossier s’est retrouvé dans mon unité et cette fois-ci, j’avais été appelé à servir en tant qu’évêque de la nouvelle paroisse de Shasha. Le 29 mai 2016, il a été appelé en tant que dirigeant de mission de la paroisse de Shasha. Je l’ai toujours utilisé comme point de référence chaque fois que je voulais partager une bonne histoire.

Un jour, il est venu discuter avec moi du prêt de Fonds Perpétuel d’Études « FPE ». J’étais heureux qu’il me le demande car je savais qu’il allait répondre aux exigences avant et après. Je lui ai apporté tout mon soutien et il a obtenu le prêt.

Aujourd’hui, il a obtenu son diplôme d’ingénieur électricien. J’ai assisté à sa cérémonie de remise des diplômes en décembre 2018. Il est l’un des meilleurs parmi ceux qui ont bénéficié du prêt, et le frère Adebayo de la direction du FPE au Nigeria n’a pas eu l’occasion de courir après lui.

Il estime qu’il peut se permettre de s’installer pour une vie de famille et de prendre des responsabilités parce qu’il a acquis des compétences et une éducation. Cela a déjà été fait. Nous le voyons tous dans mon unité comme un jeune homme en progrès et avec un profond esprit de gratitude.

Histoire 3

Zipporah Garba du district de Jos au Nigéria

J’ai grandi en sachant que je suis créative, et j’adore ça. En grandissant, je me suis intéressée davantage à la production de vêtements, mais je devais apprendre la technique de la couture pour m’aider à réaliser mes rêves. Je me suis inscrite au programme d’autonomie et j’ai suivi mon premier cours de « Des étude pour un meilleur emploi ». J’ai choisi la couture et le stylisme, puis j’ai demandé le prêt du FPE. C’est ainsi que j’ai commencé mon voyage dans le monde de la mode. Ce fut une belle expérience. J’ai appris la couture pendant un an et maintenant je peux faire des vêtements féminins dans des styles africains, des vêtements anglais. J’ai confectionné ma première robe de mariage en 2019 et j’ai pu créer de nombreux modèles et motifs magnifiques.

Actuellement, j’enseigne la création de modèles de vêtements à quelques sœurs de la branche Dogon Dutse et dans mon quartier, comme ma façon à moi de redonner ce que j’ai reçu à mon peuple. Je ne me vois pas seulement entrain d’enseigner, mais aussi entrain de faire le service pastoral. J’espère que d’ici la fin de 2020, j’aurais créé un style et un standard pour moi-même et que les vêtements que je fabriquerai seront une signature propre à ma création, car j’espère qu’elle deviendra une marque mondiale.

Je suis très reconnaissante à notre Père céleste pour le privilège du FPE. Cela a grandement béni ma vie, m’a mis sur le piédestal de la réalisation de tous mes rêves, car je suis prête à poursuivre mes rêves, y compris tout ce que j’ai appris lors des réunions du groupe d’autonomie.

Histoire 4

Augustina Ogunkoru de la branche d’Idogbo, Pieu de Sokponba.

La vie était assez difficile car la plupart du temps, nous avions des difficultés à répondre aux exigences familiales à la maison. Avant de participer à la réunion du groupe d’autonomie, j’étais alors une femme au foyer qui ne faisait rien pour subvenir à mes besoins ou à ceux de la famille.

Pendant les réunions de groupe, j’ai appris beaucoup de principes, notamment la nécessité d’être soucieuse de l’épargne, quelle que soit le montant de l’argent. J’ai également appris à payer la dîme et à savoir ce que les gens veulent acheter, ce qui a finalement motivé ma décision d’acquérir une compétence en matière de services de restauration.

Le prêt du Fonds Perpétuel d’Etudes « FPE » m’a beaucoup aidé à atteindre les objectifs que je m’étais fixés pour acquérir des compétences en matière de restauration, ce qui m’a permis de réaliser mon potentiel en matière de travail et de gagner de l’argent pour moi-même et aussi de subvenir aux besoins de ma famille depuis mon domicile.

Je témoigne que notre Père céleste a béni tout le monde avec des talents et que, grâce au programme d’autonomie, nous pouvons être utiles à nous-mêmes et à notre famille. Je n’avais jamais pensé que je pouvais faire quoi que ce soit avant, mais grâce au programme d’autonomie, à la participation à des réunions de groupe et à l’acquisition des compétences nécessaires, je peux subvenir à mes besoins et à ceux de ma famille sans devoir demander l’aumône pour survivre.

Histoire 5

Janet Egbo de la paroisse de Big Qua Town, Pieu de Calabar, Nigéria

Je suis enseignante de profession, je réside et je travaille à Calabar. J’ai toujours voulu un revenu supplémentaire parce que ce que je gagnais ne suffisait pas à faire vivre ma famille. Je faisais partie du groupe d’autonomie dans mon pieu et j’ai rejoint le groupe « Lancer mon entreprise et la développer ».

J’ai appris beaucoup de principes au cours des réunions du groupe « Lancer mon entreprise et la développer », ce qui m’a motivé à créer ma propre entreprise. Je ne savais pas que je pouvais commencer petit et devenir grand.

Les principes que j’ai appris et qui m’ont servi de guide dont j’avais besoin pour réussir étaient les suivants : le paiement de la dîme, la prière, l’épargne, l’établissement d’un budget et la tenue de registres. J’ai pu commencer avec deux sacs de farine et un sac de sucre. Aujourd’hui, j’ai loué une boutique pour l’entreprise.

J’ai une grande variété de produits sur mes étagères, et mon magasin est un mini supermarché parce que j’ai la plupart des articles dont les ménages peuvent avoir besoin.

Je suis vraiment reconnaissante d’avoir répondu à l’appel qui m’a été lancé de rejoindre un groupe d’autonomie. J’ai maintenant le revenu supplémentaire dont j’avais besoin.

Je développe maintenant mon entreprise ; je tiens un registre de mes ventes ; j’utilise un budget et je peux économiser de l’argent.

Je paie maintenant la dîme et l’offrandes de jeûne, je m’occupe de mes besoins essentiels et de ceux des membres de ma famille.

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