Un nouvel épiscopat pour la paroisse d’Arras (Pieu de Lille)
Le 25 octobre 2020, à l’issue de six années de vaillant service, Édouard Leterme a été relevé de son appel d’évêque de la paroisse d’Arras et Marc Duez, le président de pieu, a appelé Erwin Deladerriere à lui succéder.
Au cours d’une réunion émouvante, chacun a rendu son témoignage.
– Édouard Leterme a su, au moment opportun, qu’il allait être appelé évêque. Il en fut de même concernant sa relève. En faisant la rétrospective de l’homme qu’il était, six ans auparavant, il confirme les paroles de frère Eyring, conseillers dans la Première Présidence : « Vous êtes appelé de Dieu. Le Seigneur vous connaît. Il sait qui il veut à chaque poste de son Église. Il vous a choisi […] le Seigneur nous aidera dans nos appels, particulièrement quand nous nous sentons dépassés par nos responsabilités. Si nous prions notre Père céleste de nous aider, il nous guidera par l’inspiration et il nous servira afin que nous servions bien. Le Seigneur aide les personnes qui le servent et il soutiendra leurs efforts par son pouvoir1 ».
Et, comme le président Monson l’a promis : « Quand nous sommes au service du Seigneur, nous avons droit à son aide. Souvenez-vous que le Seigneur qualifie ceux qu’il appelle. »
Chaque épreuve ou appel est semblable à une entaille dans un diamant brut qui est poli jusqu’à devenir une belle pierre.
L’appel de frère Leterme l’a aidé à développer plusieurs qualités : la patience, l’amour envers les membres de la paroisse et aussi la compréhension afin de ne pas juger une personne, mais apprendre à la connaître. Le repentir est toujours possible.
Dans une paroisse, les divers événements engendrent des joies ou des peines pour l’évêque et l’amènent parfois à se demander s’il a accompli tout ce qui devait l’être. En effet, le président John Taylor a dit : « Si vous ne magnifiez pas votre appel, Dieu vous tiendra pour responsables des gens que vous auriez pu sauver si vous aviez fait votre devoir ».
C’est pourquoi, comme la pâte à modeler, nous devons laisser le Seigneur nous façonner et nous guider par l’Esprit pour devenir plus semblables au Christ qui dirige son Église.
– Erwin Deladerriere est conscient de son « incapacité » face à l’appel d’évêque, mais comme le Seigneur qualifie ceux qu’il appelle, il est confiant quant aux tâches qui l’attendent.
Avec émotion, il remercie l’épiscopat relevé pour le travail accompli et les épouses pour leur soutien.
Le jeûne et la prière l’ont conduit au choix de ses conseillers.
Un appel ne justifie pas des félicitations, cependant c’est un honneur de servir le Seigneur.
Dieter F. Uchtdorf a enseigné : « Aucun appel ne nous est inférieur. Chaque appel nous donne l’occasion de servir et de progresser. Le Seigneur a organisé son Église de manière à donner à chaque membre la possibilité de servir, ce qui, à son tour, entraîne la progression spirituelle. Quel que soit votre appel, je vous exhorte à y voir l’occasion non seulement de fortifier et de bénir les autres, mais aussi de devenir ce que notre Père céleste veut que vous deveniez. Peut-être pensez-vous que d’autres, plus capables ou plus expérimentés, pourraient s’acquitter mieux que vous de votre appel, mais c’est à vous qu’il a donné vos responsabilités pour une bonne raison. Peut-être y a-t-il des gens ou des cœurs que vous êtes le seul à pouvoir toucher. Peut-être personne d’autre ne pourrait-il le faire de la même manière ».
Quel que soit l’évêque ou l’épiscopat, il s’agit de l’Église du Christ et l’ensemble de la paroisse est appelé à l’œuvre en Sion.
Dieter F. Uchtdorf a dit : « Vous pouvez être fort, mais vous ne pouvez pas soulever un piano tout seul. De même, aucun de nous ne peut ni ne doit faire avancer l’œuvre du Seigneur tout seul. Mais si nous nous tenons ensemble à l’endroit où le Seigneur nous a appelés et, si nous édifions là où nous sommes, rien ne peut empêcher l’œuvre divine de s’élever et de s’avancer ».
Il invite chacun à ses côtés pour édifier Sion au sein de la paroisse.
– Marc Duez, président de pieu.
Il a souhaité que l’on chante le premier couplet du cantique « Nous chantons pour Sion2 » :
« Nous chantons pour Sion, royaume de Dieu.
Qui rassemble les cœurs purs, recherchant le chemin sûr.
Sion qui s’élèvera. Pour rencontrer son roi ».
Nous sommes tous des cœurs purs et œuvrons ensemble pour Sion.
Il témoigne que l’appel du nouvel évêque est la volonté divine, et de sa confiance envers le Christ qui dirige son Église.
Comme l’a dit Édouard Leterme, le Seigneur qualifie ceux qu’il appelle et qui acceptent.
Ammon, fils du roi Mosiah, grand missionnaire, qui a amené des milliers de personnes à la vérité, s’est réjoui d’être un instrument entre les mains de Dieu qui a accompli des miracles en eux3.
Son message s’adresse à nous : « Mes frères [et sœurs] de sang et en la foi, voici […] comme nous avons lieu de nous réjouir ! Car aurions-nous pu penser […] que Dieu nous aurait accordé d’aussi grandes bénédictions ?
[… Béni soit le nom de notre Dieu, chantons ses louanges, oui rendons grâces à son saint nom ! […]. C’est pourquoi glorifions-nous, oui, glorifions-nous dans le Seigneur […] réjouissons-nous, car notre joie est pleine ; Oui, nous louerons notre Dieu à jamais […]. Oui, qui peut en dire trop sur sa grande puissance, et sur sa miséricorde, et sur sa longanimité à l’égard des enfants des hommes ? […] Oui, je sais que je ne suis rien, pour ce qui est de ma force, je suis faible ; […], mais je me vanterai de mon Dieu, car, avec sa force, je peux tout faire […]4», ce dont il témoigne.