MESSAGE DE LA PRÉSIDENCE DE L’INTERRÉGION
Les montagnes dans notre vie
Notre prophète nous rappelle que le Sauveur n’est jamais plus proche de nous que quand nous affrontons ou gravissons notre montagne personnelle avec foi.
Le Sauveur Jésus-Christ, en nous préparant à ce qui nous attend, nous enseigne ce qu’est son Évangile et ce que cet Évangile peut faire pour nous : « Voici, je vous ai donné mon Évangile, et ceci est l’Évangile que je vous ai donné que je suis venu au monde pour faire la volonté de mon Père, parce que mon Père m’a envoyé.
« Et mon Père m’a envoyé pour que je sois élevé sur la croix; et qu’après avoir été élevé sur la croix, j’attire tous les hommes à moi, afin que, comme j’ai été élevé par les hommes, de même les hommes soient élevés par le Père, pour se tenir devant moi, pour être jugés selon leurs œuvres, qu’elles soient bonnes ou qu’elles soient mauvaises »1.
Comprendre que l’Évangile que le Seigneur nous a donné est le fruit de son sacrifice nous aide à comprendre que notre chemin de l’alliance n’est pas un voyage sans heurts. Nous rencontrerons des difficultés tout au long du chemin. Le Seigneur nous donne le remède à ces difficultés quand il nous lance cette invitation : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.
« Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes »2.
L’invitation du Seigneur à venir à lui, est pour nous une invitation à exercer notre foi en lui. « Par votre foi, Jésus-Christ accroîtra votre capacité à déplacer les montagnes dans votre vie, même si vos difficultés personnelles vous semblent aussi grandes que le Mont Everest »3.
Tafadzwa Mahachi, qui sert actuellement comme président de la branche de Kadoma 1 au Zimbabwe, et qui est aussi auteur, éditeur, graphiste et professeur de mathématique, partage comment il a gravi sa montagne par la foi : « Grâce à l’interaction avec les missionnaires potentiels et ceux rentrés de mission au Zimbabwe, j’ai découvert qu’il y a une crainte générale de l’inconnu qui empêche de nombreuses personnes de vouloir faire une mission. Pour répondre au discours du président Nelson dans lequel il a parlé ardemment de la nécessité de remplacer nos craintes et doutes par la foi, je ne pouvais pas m’empêcher de voir les difficultés d’un membre rentré de mission comme une montagne qui ne peut être déplacée que par la foi.
« Après avoir fini mon deuxième cycle d’études secondaires pendant que je vivais avec mon grand-père deux ans après le décès de ma grand-mère, mon grand-père est décédé. Le décès de mon père s’en est suivi exactement 21 jours après. Étant donné ces circonstances, mon avenir n’était plus clair car tous les piliers d’appui s’effondraient [devant] mes yeux. J’aurais pu douter. J’aurais pu baisser les bras. Mais je remercie un président de mission compatissant qui m’a identifié parmi des milliers de membres qui avaient aussi besoin de son attention. Il m’a appelé pour un entretien et s’est occupé de moi de sorte que je pouvais voir les bénédictions de la mise en action de ma foi. Il s’est rendu compte que tous mes documents de mission étaient prêts et m’a aidé à entrer dans le champ de la mission ».
Le président Mahachi a fait une mission honorable sans savoir ce qui l’attendait à son retour. Il a placé sa foi dans le Seigneur. Lors de la conférence générale d’avril 2021, le président Nelson nous a enseigné : « vos montagnes peuvent être la solitude, le doute, la maladie ou d’autres problèmes personnels. Vos montagnes seront diverses et cependant, la réponse à chacune de vos difficultés est de faire grandir votre foi »4.
Lorsque le président Mahachi est rentré de sa mission, il savait qu’il ne pouvait réussir qu’en exerçant la foi avec une intégrité totale, malgré toute l’adversité autour de lui. Il partage son expérience : « La montagne qui m’attendait s’est dressée immédiatement après ma relève honorable en tant que missionnaire. Je n’avais pas d’emploi. En ayant seulement un diplôme d’études secondaires, il n’y avait aucune chance de trouver un emploi. Vivre dans un pays en voie de développement demandait une certaine forme de malhonnêteté pour réussir en soudoyant ceux qui pouvaient me donner un emploi ou me faire inscrire dans un établissement d’enseignement supérieur. J’étais missionnaire rentré de mission. Tout ce que j’avais c’était le témoignage de la divinité du Sauveur et la véracité de l’Évangile rétabli. »
Malgré ces grands obstacles, le président Mahachi a dit que grâce à la prière et au jeûne il avait réussi à obtenir un poste dans un collège, ce qui lui a donné beaucoup d’opportunités.
Un autre missionnaire rentré de mission, Fortunate Chitiyo, évêque de la paroisse de Nketa 2, pieu de Nkulumane au Zimbabwe, partage son expérience de ‘montagne’ qu’il a eue ensemble avec sa femme : « Lorsque notre chère fille Amalia Chitiyo est née, elle avait un pied bot bilatéral » (une malformation congénitale dans laquelle le pied est déformé ou tourné en mauvaise position). Le couple Chitiyo n’avait pas d’argent pour le traitement et pour les chaussures spéciales qui étaient recommandées pour leur fille. L’évêque Chitiyo a dit : « Pendant toute la durée de l’épreuve, nous avons prié et jeûné sans cesse, et nous avons imploré Dieu de guérir notre fille et d’enlever cette montagne selon sa volonté. »
Plusieurs mois après, la fille du couple Chitiyo a été miraculeusement guérie. L’évêque Chitiyo et son épouse ont témoigné de cette expérience de guérison : « Cela [l’expérience] a fait grandir notre foi et grâce à tout cela nous témoignons avec le prophète de Dieu, Russell M. Nelson, que le Seigneur aime l’effort ! Oui, la foi est le pouvoir qui donne aux personnes qu’on en juge incapables la capacité d’accomplir l’impossible. La guérison de notre fille ne s’est pas produite selon notre calendrier et à notre manière, mais selon le calendrier de Dieu et à sa manière. »
Le président Nelson nous enseigne : « Le Sauveur n’est jamais plus proche de vous que quand vous affrontez ou gravissez une montagne avec foi »5. Mon humble prière est que nous lisions et relisions le discours du président Nelson et appliquions les solutions qu’il partage avec nous sur la façon dont nous pouvons déplacer des montagnes dans notre vie.
Edward Dube a été appelé comme soixante-dix Autorité générale en avril 2013. Il est marié à Naume Kerezia Salizani. Ils ont quatre enfants.