Perfectionnement des saints
La révélation personnelle n’attend pas le nombre des années
Peu de temps avant ma rencontre avec les missionnaires, j’ai fait deux rêves.
Dans le premier, je voyais trois personnages vêtus d’une longue robe blanche. L’un d’eux tenait un livre qu’il me montrait en me disant que je n’avais pas respecté la loi. Effondrée, je tentai de me disculper : « Oui c’est vrai, mais la loi ne m’a pas été présentée. »
Étant mal à l’aise, je mis ce premier rêve de côté et n’y prêtai plus attention.
Dans les jours qui ont suivi, j’ai fait un autre rêve dans lequel je voyais une maison avec plusieurs personnages qui étaient malmenés par un esprit maléfique, comme un chat joue avec des souris. Le plancher s’effondrait, tandis que de lourds objets tombaient sur les personnages jusqu’à ce qu’il ne reste plus que deux humains qui grimpaient sur une échelle pour tenter de s’échapper. Les barreaux de l’échelle tombaient au fur et à mesure de leur progression, entraînant la chute d’une des deux personnes. La seconde s’est alors élancée sur une longue planche qui débouchait sur le vide. Elle n’avait plus aucune issue. Je me suis aperçue alors que cette personne n’était autre que moi.
Sentant la joie de l’esprit maléfique de me voir ainsi acculée, je pensais avec détresse que c’était la fin. Soudain, une petite voix zébra mon esprit comme un éclair : « Mais non, ce n’est pas la fin ! Il y a encore une issue : LA PRIÈRE ! »
Je me suis écriée avec joie : « Mais c’est vrai ! Il y a encore une issue : LA PRIÈRE ! », je savais que je pouvais être sauvée, que je pouvais me tourner vers Dieu, me repentir de mes péchés et être pardonnée.
Comprenant que je lui échappais, le mauvais esprit devint soudain furieux, criant, se mettant dans une colère noire.
Bien que le rêve s’estompa, je sentis que le mauvais esprit était toujours là. Je l’ai alors sommé de partir, et c’est ce qu’il a fait.
Lorsque je me sentie pleinement réveillée, bien qu’accablée, j’ai dit de toute mon âme : « Mon Dieu, sauve-moi ! »
Le lendemain matin, vers 11 heures, deux missionnaires ont sonné chez nous ; malgré les conseils de ma mère qui m’avait dit de ne pas ouvrir à des inconnus, je leur ai ouvert. Je n’ai rien compris de ce qu’ils m’ont dit à part « Jésus-Christ », et j’ai tout de suite su que c’était la réponse à ma prière.
Il faut aussi que je raconte comment les missionnaires sont venus chez moi. Ce jour-là était leur jour de préparation. Ils étaient en train de laver leur linge à la laverie quand un des missionnaires a dit à son collègue : « Venez frère, nous devons prêcher l’Évangile. »
Ils ont laissé leur linge et se sont rendus directement chez moi.
À cette époque, j’habitais chez ma mère, dans un ensemble d’immeubles, au deuxième étage. Sur notre palier il y avait plusieurs appartements, mais ils sont montés directement au deuxième étage et n’ont sonné à aucune autre porte que la nôtre.
Nous pouvons tous accéder à la révélation personnelle qui nous prépare à recevoir des directives personnelles, mais également les directives que le Seigneur donne pour le peuple par l’intermédiaire de ses prophètes.
La révélation personnelle n’attend pas le nombre des années pour nous être accordée.
Lorsque j’étais enfant, un soir, alors que je parlais avec le Seigneur, l’Esprit m’a enseigné une vérité. Des années plus tard, j’ai retrouvé cette vérité dans le Livre de Mormon avec étonnement, lorsque j’ai eu ce livre entre les mains et que je l’ai lu. Cet enseignement a été un témoignage pour moi de la véracité du Livre de Mormon.
Nous avons la bénédiction d’avoir le don du Saint-Esprit, qui est un ami sûr. Je sais que nous avons tout à gagner à être plus à son écoute et que le fait de l’ignorer fait qu’il peut lui aussi se lasser de nous parler ; c’est pour cela que parfois on peut avoir l’impression que les cieux sont fermés. C’est peut-être nous qui les avons fermés sans nous en rendre compte ; il suffit de s’agenouiller et prier de tout notre cœur, de nous repentir, si cela est nécessaire, pour que le Seigneur accoure et nous entoure de ses bras d’amour.
Il ne peut pas empêcher les épreuves
parce qu’elles font partie de notre progression,
mais il nous aide à les franchir.