À la seconde où j’ai pris la décision…
Lorsque nous avions des sœurs missionnaires à Nantes, j’aimais beaucoup leur façon de parler d’une de leurs expériences au début de la réunion de la Société de Secours. Elles commençaient toujours en disant : « Cette semaine, nous avons eu un miracle ! »
Depuis cette époque, j’essaie de rechercher chaque jour les miracles de ma vie.
J’aime aller marcher seule dans la nature pour méditer.
Dernièrement, il a plu ; j’attendais avec impatience que la pluie cesse pour pouvoir sortir. Voyant la journée avancer et la pluie qui n’arrêtait pas, j’ai décidé de sortir quand même en mettant mon manteau. Après tout, ce n’était qu’une petite pluie.
Au moment où j’ouvrais la porte, la pluie s’est intensifiée. C’était comme dans les dessins animés, une grosse averse a commencé dès que j’ai posé le pied dehors.
Le temps d’arriver à la boîte aux lettres, j’étais trempée… J’aurais pu me dire qu’il valait mieux rentrer, mais j’ai continué en réfléchissant à la meilleure solution : continuer ou faire demi-tour.
Au bout de quelques minutes, je me suis dit : « Allez, je continue ; ce n’est pas grave. Je me changerai en rentrant. »
À la seconde où j’ai pris la décision de continuer, la pluie s’est arrêtée.
À ce moment-là, j’ai repensé à plusieurs moments difficiles de ma vie et je me suis rendu compte que chaque fois que je décidais d’accepter la volonté du Seigneur, il était là pour me soutenir et m’accompagner.
Parfois, les épreuves nous sont enlevées, alors que d’autres durent toute la vie. Cependant, je sais que si nous acceptons nos difficultés comme des occasions de progresser, nous ne sommes pas seuls sur le chemin.
Nous sommes sur terre pour être mis à l’épreuve, pour voir si nous ferons tout ce que le Seigneur, notre Dieu, nous commandera1.
Comme nous l’a enseigné le président Nelson : « La joie que nous ressentons dépend peu de notre situation, mais entièrement de l’orientation de notre vie2. »
Finalement, j’ai terminé ma promenade, le soleil est revenu ; j’avais chaud et avais séché en marchant.
Nous devons apprendre à marcher, même sous la pluie, en écoutant la « Musique de l’Évangile3 ».