Message des Dirigeants de la Prêtrise
La Paix en Christ : un Cadeau de Noël Inestimable et Intemporel
En cette période de Noël et tout au long de l’année, puissions-nous rechercher au fond de nos cœurs à ressentir cette paix intérieure et éternelle qui vient du Prince de la Paix.
Dans notre tendre enfance, mes frères, mes sœurs et moi-même, avons grandi sans savoir ni expérimenter le véritable esprit de Noël centré sur la vie et la mission du Sauveur, Jésus-Christ. Nous avons toujours célébré Noël uniquement comme un jour spécial. A bien des égards, mon expérience de Noël se confondait à des souhaits d’enfants. Pour moi, le jour de Noël ne signifiait qu’une chose : « le cadeau de Noël ». Sans cadeau, pas de Noël.
Bien que nos cœurs d’enfant ne se concentraient que sur notre « cadeau de Noël », nous étions conscients que la période entre les grandes vacances et le jour de Noël n’allait pas être facile. C’était un temps difficile que j’appellerai « la période de bonne conduite ». Nos parents aimants n’acceptaient aucune excuse et s’assuraient que chacun avait une tache à exécuter. Chaque soir, après le dîner, on discutait brièvement du plan de travail du lendemain et nous étions informés des tâches individuelles ou collectives adaptées à notre âge. C’est au cours de cette « période de bonne conduit » que nous avons appris la valeur du travail, l’unité familiale, comment porter les fardeaux les uns des autres, le travail d’équipe et d’autres compétences utiles à la vie. Juste avant Noël, nos parents jugeaient la façon dont nous nous conduisions dans l’exécution de toutes ces corvées ménagères et activités agricoles, et ils décidaient si nous méritions le « cadeau de Noël » ou non. Je suis profondément humble et reconnaissant pour cette expérience d’autodiscipline qui a façonné ma vie avec un caractère éternel.
Beaucoup d’années se sont écoulées. Nous sommes passés de l’enfance à l’âge adulte, tout en étant pris dans les méandres de la vie. Je me souviens très bien de certains de ces moments merveilleux et heureux lorsque je recevais mon « cadeau de Noël ». D’une part, il m’est difficile d’oublier des jours de Noël désagréables où je n’ai pas eu mon « cadeau de Noël » pour n’avoir pas été à la hauteur des attentes de mes parents aimants pendant la période « de bonne conduite ». C’est à travers ces expériences d’enfance que j’ai appris à aimer et à chérir la naissance du Sauveur et la période de Noël.
Savoir que Noël est une saison, et pas seulement un jour spécial, est un délice.
Je suis ravie de trouver une paix indivisible – comme l’a enseigné l’apôtre Paul : « Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:7).
La période de Noël est, en effet, un moment spécial pour ceux qui croient en Lui et s’efforcent à le connaître. En cette époque sans précédent où nous vivons, nous pouvons réfléchir à nos priorités et tourner notre attention vers le Sauveur Jésus-Christ. Le Sauveur nous appelle chaleureusement : « Tournez-vous vers moi dans chacune de vos pensées ; ne doutez pas, ne craignez pas » (D&A 6:36).
Il nous donne l’assurance de sa paix éternelle. « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point et ne s’alarme point » (Jean 14:27).
Je suis reconnaissant de savoir que la naissance du Sauveur est un cadeau inestimable et intemporel de notre Père céleste aimant à ses enfants. « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.
« Dieu, en effet, n’a pas envoyé son fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:16-17).
Je suis profondément humble et reconnaissant envers notre Père céleste pour le don de son Fils bien-aimé. Alors que nous recherchons la paix auprès de Lui, les sentiments de réconfort qui viennent de Dieu, portés par l’Esprit à ses enfants fidèles, sont en effet un véritable « cadeau de Noël ». Nous devons nous efforcer chaque jour de vivre d’une manière qui nous permette d’expérimenter une paix réelle et durable à tout moment. Ces sentiments viendront du Prince de la Paix. Comme l’a déclaré le prophète Esaïe : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule. On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix » (Esaïe 9:6).
Cette paix vient avec la compréhension de la vérité simple mais divine que par Lui, nous pouvons surmonter la mort physique et spirituelle. Grâce à lui, nous vivrons à nouveau. Il a fait en sorte que nous puissions être pardonnés en cas de péché. Il nous aime inconditionnellement. Il nous connaît plus que nos capacités humaines ne peuvent le comprendre. Il nous comprend même lorsque nous traversons les moments les plus difficiles. Il nous invite constamment et chaleureusement à rechercher sa paix éternelle, comme il l’a fait pendant son ministère terrestre. « Je vous ai dit ces choses, afin qu’en moi vous ayez la paix. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16:33).
Plus récemment, le Seigneur a dit : « Apprends de moi et écoute mes paroles ; marche dans la douceur de mon esprit et vous aurez la paix en moi » (D&A 19:23).
En cette période de Noël et tout au long de l’année, puissions-nous rechercher au fond de nos cœurs à ressentir dans cette paix intérieure éternelle qui vient du Prince de la Paix. Nous serons alors en mesure d’éclairer le monde avec la paix et le bonheur qu’apporte l’Évangile. Comme l’a dit le Seigneur, « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Matthieu 5:16).
Je suis reconnaissant pour la naissance du Sauveur, je sais que sa vie, son exemple et son expiation constituent un don précieux d’amour sans fin de notre Père céleste envers tous ses enfants. Il est vraiment « le cadeau » que je chérirai toujours profondément dans mon cœur.
Laurian P. Balilemwa a été appelé comme Soixante-dix de l’Interrégion en octobre 2020. Il est marié à Happiness Kagemulo avec qui il a deux enfants. Il réside à Dar es Salaam, en Tanzanie.