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Comment le séminaire m’aide à réussir à l’école
Comme tout adolescent de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours qui se respecte, j’ai assisté au séminaire pendant quatre années consécutives. Cela signifiait de longues heures d’étude de l’évangile venant s’ajouter à celles du dimanche et en famille. C’était parfois une expérience difficile et éprouvante.
J’ai commencé le séminaire en 2017 dans notre paroisse de Pare, dans le pieu de Arue – Tahiti. J’étais en 3ème à ce moment-là, et j’étais impatient de faire partie de ce groupe de jeunes.
Pendant ma première année, je me réveillais avant 5 heures du matin chaque jour de la semaine pour arriver au séminaire à l’heure. Je faisais mes lectures, et j’étais très attentif en classe. J’ai pris conscience que le séminaire contribuait à approfondir ma relation avec Dieu. Sans Lui, Je n’aurais pas été capable de réussir mon DNB (Diplôme National du Brevet) à la fin de ma 3ème.
Au cours des deux années qui ont suivi, j’ai commencé à me relâcher dans mes devoirs, manquant le séminaire ou arrivant en retard plus souvent. J’ai perdu mon désir d’assister au séminaire et été moins diligent dans mes efforts.
Par conséquent, ma classe de seconde à l’école a été difficile, mais je ne réalisais alors pas que cela avait un rapport avec mes résultats au séminaire.
Pendant mon année de première au lycée, j’ai commencé à sortir avec des camarades de classe qui qui s’adonnaient à des choses déconseillées par notre Église, comme l’alcool et les cigarettes. J’avais même un peu honte de ne pas être comme ces amis et de ne pas sortir plus souvent avec eux.
En conséquence, mes résultats scolaires n’étaient pas bons et si j’avais dû passer le Baccalauréat cette année-là, je doute que je l’aurais réussi.
Ensuite, la pandémie du Covid a changé notre quotidien, ce pourquoi je remercie Dieu. Lorsque les classes de séminaire ont commencé sur nos téléphones portables, c’était comme si on contrecarrait le mal qui y sévit aussi.
Bien que j’aie continué à avoir des moments de faiblesse, j’ai décidé de m’accrocher et d’essayer sincèrement de suivre les leçons du séminaire pour bénéficier de l’aide de Dieu dans mes études.
Mon ancre salvatrice
Je suis reconnaissant pour mes parents. Sans eux, j’aurais laissé tomber le séminaire et suivi le même chemin que mes amis non-membres. Ils ont été aussi mes instructeurs de séminaire préférés, veillant sur moi en s’assurant que je restais connecté à Dieu.
Puis, des relations sociales plus saines avec les jeunes de la paroisse ont progressivement défini ma ligne de conduite. Nos activités communes m’ont remotivé chaque fois que je ne me sentais pas bien. Parmi ces amis se trouvait Corail Sommers, une jeune fille qui ne m’a jamais jugé mais toujours écouté, encouragé et élevé par son exemple.
A leur manière, ils ont chacun contribué à mon équilibre personnel.
Nous sommes toujours récompensés par nos efforts
La discipline d’une immersion quotidienne dans les écritures a payé pendant ma dernière année de séminaire, qui qui était aussi ma dernière année de classe au lycée.
Mes habitudes d’étude au séminaire m’ont permis d’être mieux organisé. N’étant pas un fan de lecture, Je me suis efforcé de lire tous les jours. Cela m’a permis de maintenir ma relation, même fragile, avec Père céleste.
Cette année-là, j’ai réussi mon baccalauréat avec mention. J’ai passé et réussi mon permis de conduire au premier essai. J’ai reçu mon appel en mission pour aller servir à Paris. Tout compte fait, la main de Dieu a été dans ma vie pendant tout le temps où j’étais au séminaire et à l’école.
En y repensant, je témoigne que Dieu nous aidera toujours parce qu’Il nous aime.
Le séminaire est exactement ce dont nous avons besoin en tant que jeunes pour nous aider à faire confiance à Dieu et à le laisser prévaloir dans nos vies. Il a toujours eu confiance en moi.