2022
Édifier l’Église au Sénégal
Octobre 2022


Histoire de l’Église

Édifier l’Église au Sénégal

Pendant de nombreuses années, la seule présence de l’Église au Sénégal consistait en des réunions en petits groupes organisées chez des saints des derniers jours d’autres pays qui travaillaient à Dakar, la capitale du Sénégal. En 2014, David et Christine Peterson ont appris que leur famille serait en poste à l’ambassade des États-Unis au Sénégal. Grâce aux blogs, les Peterson ont trouvé et contacté d’autres saints qui avaient vécu à Dakar et ont appris que seuls deux membres de l’Église restaient au Sénégal : Ben Faour, un Français qui tenait un magasin de meubles à Dakar, et Chung Hung « James » Chen, un pêcheur taïwanais.

De leur côté, Faour et Chen étaient en train de constituer un groupe local. En juin 2014, ils ont baptisé trois convertis et ont commencé à tenir des réunions hebdomadaires dans le petit appartement de Faour. Chaque semaine, les nouveaux convertis amenaient des amis et des connaissances aux réunions. Lorsque les Peterson sont arrivés au mois d’août, ils ont proposé leur plus grande maison comme lieu de réunion pour accueillir le groupe qui grandissait rapidement.

En 2015, Jacques Niambé, greffier du pieu d’Abobo Côte d’Ivoire, a commencé à avoir des impressions spirituelles selon lesquelles il devait emmener sa famille à Dakar pour aider à édifier l’Église là-bas. En tant que jeunes convertis à l’Église en 2006, Jacques et son frère avaient tous deux voulu faire une mission. L’opposition de la famille a cependant conduit Jacques à rester à la maison pendant que son frère servait. « Je me suis dit que même si je n’étais pas parti en mission, se souvient-il, je pouvais servir le Seigneur comme je le pouvais et là où j’étais appelé. » Maintenant, il sentait que le Seigneur l’appelait à Dakar. Au début, Marie, l’épouse de Jacques, ne pensait pas que ce déménagement était approprié pour leur famille. Jacques lui a demandé de prier au sujet de la décision et en une semaine, elle a eu un rêve qui a confirmé que le Seigneur avait besoin d’eux au Sénégal.

Jacques s’est d’abord rendu à Dakar, prévoyant de faire venir Marie plus tard. Au moment du déménagement, il ne connaissait aucun membre de l’Église au Sénégal. Seul, il a étudié le Livre de Mormon, jeûné trois jours par semaine et prié pour que le Seigneur le guide. Finalement, des membres en Côte d’Ivoire ont donné à Jacques le numéro de téléphone d’Alphonse et Patricia Samadé, un couple de membres ivoiriens vivant à Dakar. Jacques a appelé les Samadé pour convenir d’un moment où ils pourraient se rencontrer. Pendant ce temps, Patricia a demandé à des amis en Côte d’Ivoire s’ils connaissaient un groupe de l’Église à Dakar. On lui a donné le numéro de téléphone de James Chen.

Ce dernier les a invités à participer à des réunions hebdomadaires et, le dimanche suivant, Niambé et les Samadés ont rencontré le groupe pour la première fois. Ils ont collaboré avec d’autres membres du groupe pour partager l’Évangile, invitant des amis à recevoir des enseignements de missionnaires étrangers par appel vidéo en ligne. Ils ont également commencé à prendre des dispositions pour qu’un couple de missionnaires vienne au Sénégal.

Le 1er mai 2016, la branche de Dakar a été organisée avec Jacques Niambé comme président. Sous sa direction et avec l’aide de Elder Gary et de Sœur Helen Parke, la branche s’est développée de manière constante. En février 2018, huit membres de la branche se sont rendus à Accra, au Ghana, pour assister au temple. En avril, moins de deux ans après l’organisation de la branche de Dakar, celle-ci a été divisée, et Alphonse Samadé a été appelé comme président de la branche des Parcelles nouvellement organisée. Quelques semaines plus tard, lors d’une visite à Dakar, Frère Ulisses Soares, du Collège des douze apôtres, s’est émerveillé du potentiel qu’il voyait dans les branches du Sénégal. « La petite branche que j’ai fréquentée [au Brésil quand j’étais enfant] est devenue trois pieux », a déclaré frère Soares après sa visite. « Je peux voir un avenir similaire au Sénégal. »