Comment mettre la parole en pratique

Par la présidence générale de l’École du Dimanche

Pourquoi est-il si important de mettre en pratique ce que nous apprenons ?

Milton Camargo, premier conseiller dans la présidence générale de l’École du Dimanche : David A. Bednar, du Collège des douze apôtres, a dit : « Il est important et nécessaire de savoir par le pouvoir du Saint-Esprit que Jésus est le Christ. Mais il faut beaucoup plus que simplement savoir pour aller sincèrement à lui et lui faire l’offrande de notre âme tout entière. La conversion exige tout notre cœur, tout notre pouvoir, tout notre esprit et toutes nos forces¹. »

En d’autres termes, nous pouvons et devons étudier souvent les Écritures, les discours de conférence générale et la documentation de l’Église. Mais si nous n’appliquons pas ce que le Sauveur a enseigné, le simple fait de savoir ce qu’il a enseigné ne nous transformera pas.

Qu’est-ce qui nous aiderait à mettre en pratique ce que nous apprenons ?

Mark L. Pace, président de l’École du Dimanche : L’Esprit nous motive à agir, donc la meilleure façon de mettre en pratique la parole est d’avoir l’Esprit avec nous². C’est l’une des raisons pour lesquelles nous prenons la Sainte-Cène chaque semaine. Nous promettons de prendre sur nous le nom de Jésus-Christ, de nous souvenir toujours de lui et de garder ses commandements. Ce sont des appels à l’action. Puis, lorsque nous faisons ces choses, la bénédiction que nous recevons est d’avoir toujours son Esprit avec nous³.

La Sainte-Cène nous aide à vivre la doctrine du Christ. Elle nous aide à avoir plus de foi en lui. Elle nous incite à nous repentir, ce qui est un appel à l’action. Elle nous pousse à faire de meilleurs choix en nous souvenant de lui pendant la semaine. L’un des rôles du Saint-Esprit est de « [nous] montrer tout ce que [nous devons] faire⁴ ».

Tandis que nous participons au culte et à l’apprentissage du dimanche, comment pouvons-nous passer de l’écoute de la parole prophétique à la mise en pratique de ce que l’Esprit nous incite à faire ?

Frère Camargo : Il est important que les gens viennent le dimanche prêts à discuter de ce que le Saint-Esprit leur a enseigné pendant la semaine. C’est une merveilleuse façon de participer aux discussions à l’École du Dimanche, aux collèges de la prêtrise et à la Société de Secours.

Frère Pace : Les personnes qui enseignent le dimanche pourraient se demander : « Que puis-je faire dans mon enseignement pour inciter chaque personne à non seulement écouter la parole, mais aussi la mettre en pratique ? Comment puis-je inviter les membres de ma classe ou de mon collège à être plus diligents à s’acquitter de la partie de l’apprentissage centrée sur le foyer, afin de participer plus efficacement à la partie de l’étude de l’Évangile soutenue par l’Église ? » Cela fait partie de la mise en pratique : que les membres prennent la responsabilité de leur propre conversion et travaillent à leur propre salut.

Jan E. Newman, deuxième conseiller dans la présidence générale de l’École du Dimanche : Les instructeurs feraient bien de terminer la discussion en disant : « J’aimerais entendre une déclaration de dix secondes sur ce que vous avez appris ou ce que le Seigneur voudrait que vous fassiez concernant ce dont nous avons parlé cette semaine. » Cela renforcerait l’invitation à agir : « Qu’est-ce que le Seigneur vous invite à faire cette semaine, d’après ce que nous avons appris ensemble en étudiant les Écritures ? »

Frère Pace : L’une des raisons pour lesquelles nous pratiquons le culte ensemble le dimanche est que nous pouvons nous fortifier les uns les autres. Je ne suis pas un grand chanteur. Lorsque je chante dans le chœur, je m’assieds à côté de quelqu’un qui sait chanter et cela m’aide à mieux chanter. C’est la même chose quand on vit l’Évangile. Le fait d’être avec des gens qui vivent fidèlement l’Évangile aide le reste d’entre nous à mieux vivre l’Évangile aussi.

Pendant la semaine, comment allons-nous appliquer ce que nous apprenons de notre étude de Viens et suis-moi ?

Frère Camargo : Souvent, après avoir lu ou écouté la parole, nous nous engageons à faire quelque chose. Mais un jour ou deux plus tard, nous oublions. C’est la raison pour laquelle il est important de noter les inspirations que nous ressentons et les engagements que nous prenons, afin de nous en souvenir pendant la semaine. Il y a une grande force dans les mots : « Souvenez-vous, souvenez-vous⁵. »

Frère Newman : Comme le Sauveur, allons de l’avant en faisant du bien. Si vous suivez son exemple de service, cela deviendra une partie de vous. Un dimanche, j’ai été témoin d’un exemple parfait à l’église. J’étais venu seul car ma femme était malade. Alors que je m’asseyais, la personne derrière moi m’a demandé : « Où est votre femme ? » J’ai répondu : « Elle ne se sent pas très bien. » Il a dit : « Pouvons-nous vous apporter quelque chose pour le dîner ce soir ? » J’ai dit : « Ne vous inquiétez pas. On s’en occupe. » Il a répondu: « Alors nous vous apporterons quelque chose demain. » Et ils nous ont apporté le dîner.

Sans aucune incitation, ces frères et sœurs ont fait quelque chose de bien, parce qu’ils sont des gens bien. Quand nous sommes disciples du Christ et que nous voyons quelqu’un dans le besoin, nous ne disons pas : « Ils ont sans doute déjà prévu quoi faire. » Nous faisons ce que nous pouvons pour aider.

Frère Pace : Où que nous soyons, par exemple, en voiture pour aller au travail ou à l’école, nous pouvons penser au Sauveur. Mais pour mettre en pratique la parole, nous devons faire plus que simplement penser à lui. Voici des choses précises à faire pour mettre en pratique ce que vous apprenez dans votre étude personnelle, familiale et dominicale :

Trouvez la motivation à agir dans les promesses contenues dans les prières de Sainte-Cène.
Par la prière, l’étude et l’obéissance, faites en sorte que l’Esprit vous guide.
Appliquez les Écritures à vous-même⁶. Dans votre étude personnelle ou familiale, demandez-vous : « Y a-t-il quelque chose dans cette Écriture qui m’aiderait à savoir ce que je dois faire ? »
En écoutant les prophètes et les apôtres, demandez-vous : « Que suis-je censé faire de ce que j’ai appris ? » Prêtez une attention particulière à tout appel à l’action que vous ressentez ou entendez.
Notez vos sentiments et vos impressions afin d’y donner suite.
Mettez en pratique ce qui vous a été enseigné. Priez pour être guidé. Puis, comme Néphi, dites : « J’irai et je ferai⁷. »
Aidez votre prochain, c’est-à-dire toute personne de votre entourage qui a besoin d’aide.

Frère Camargo : La suite de l’Écriture est un encouragement supplémentaire à mettre en pratique la parole et à ne pas seulement l’écouter. Il est écrit :

« Car, si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel,

« et qui, après s’être regardé, s’en va, et oublie aussitôt quel il était.

« Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’œuvre, celui-là sera heureux dans son activité⁸. »

Frère Pace : Quel merveilleux rappel que si nous mettons en pratique la parole, nous serons bénis en vivant l’Évangile !