Message des dirigeants locaux
Les marques d’un vrai disciple
En avril 2021, tandis que j’étais président de pieu, j’ai reçu un appel à servir en tant que soixante-dix d’interrégion. Cet appel a coïncidé avec un événement marquant dans notre vie familiale. Les médecins ont diagnostiqué chez notre deuxième fils, William, une maladie incurable, la myasthénie oculaire, une maladie auto-immune qui ne peut être traitée qu’à l’aide de stéroïdes soigneusement administrés.
Nous étions abattus en tant que famille et avons vécu de nombreux moments traumatisants dans notre vie à cause de son état de santé. Au cœur de cette situation éprouvante, je me suis concentré sur les conseils du Président Russell M. Nelson : « Bien faire quelque chose demande des efforts. Devenir un vrai disciple de Jésus-Christ ne fait pas exception à cette règle. Faire grandir votre foi en lui demande des efforts… Apprenez avec acharnement. Plongez-vous dans les Écritures pour mieux comprendre la mission et le ministère du Christ. Apprenez la doctrine du Christ afin de comprendre le pouvoir qu’elle a dans votre vie. »1
Cela m’a encouragé à approfondir mes connaissances sur la maladie de notre fils et à étudier l’Évangile pour trouver du réconfort dans ces moments difficiles. Mon étude m’a permis de découvrir de nombreuses vérités précieuses expliquant comment être un vrai disciple de Jésus-Christ.
Premièrement, le pouvoir de la foi au Sauveur Jésus-Christ et Son plan de salut.
J’ai compris que les défis du la vie font partie de notre vie mortelle. En fait, avant de venir sur terre, nous comprenions parfaitement que les épreuves feraient partie de la condition mortelle, qu’elles seraient pour notre bien et qu’elles nous aideraient à reconnaître les bénédictions qui sont si abondamment disponibles pour tout le monde. Ces épreuves nous rassurent que tout ira bien malgré la gravité de nos difficultés.
Président Russell M. Nelson nous enseigne : « La foi en Jésus-Christ est le fondement de toute croyance et le canal du pouvoir divin… Toute bonne chose dans la vie, toute bénédiction potentielle d’importance éternelle, commence par la foi. Permettre à Dieu de prévaloir dans notre vie commence par la foi qu’il est disposé à nous guider. « Le repentir véritable commence par la foi que Jésus-Christ a le pouvoir de nous purifier, de nous guérir et de nous fortifier. »2
Deuxièmement, une meilleure compréhension de la nature de Dieu, de notre relation avec Lui et Sa prêtrise.
J’ai appris que nous sommes littéralement des descendants de Dieu et que nous sommes éternellement liés à Lui, pour ne plus jamais être séparés. En nous réside le potentiel divin. Même s’il semble impossible de nous comparer à Dieu à l’heure actuelle, nous avons tous les attributs de Dieu. Il a mis en nous, dans chaque cellule, chaque membrane, le pouvoir de bénir et de guérir. Les écritures nous enseignent que nous sommes des dieux, des enfants du Très-Haut.3 Après qu’Adam et Eve eurent mangé du fruit, en accomplissement du plan du bonheur, les Écritures déclarent, « … Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous…4 Cette relation avec Dieu et Son amour nous qualifient pour recevoir la prêtrise et le pouvoir de Dieu. Pour les détenteurs de la sainte prêtrise, cette connaissance et ce privilège sont encore plus significatifs. Dieter F. Uchtdorf a enseigné : Nous savons tous que la prêtrise est beaucoup plus qu’un simple nom ou titre. Le prophète Joseph a enseigné : « La prêtrise est un principe éternel ; elle a existé avec Dieu de toute éternité… à toute éternité, [et est] sans commencement de jours ni fin d’années. » Elle détient « la clef de la connaissance de Dieu ». En fait, par l’intermédiaire de la prêtrise, « le pouvoir [même] de la divinité se manifeste. »5
Troisièmement, les épreuves peuvent nous amener à éprouver de la charité, l’amour pur du Christ. Pendant cette période difficile de notre vie familiale, l’amour que nous éprouvions pour notre fils, pour nos autres enfants, l’un pour l’autre et pour chacun des enfants de notre Père céleste, a grandi exponentiellement. Nous avons appris à voir chacun des enfants de notre Père céleste comme Il les verrait – des êtres éternels au potentiel illimité. Notre désir de tout pardonner s’est accru, et nous avons développé un regard de foi et une perspective éternelle. L’amour pour Dieu et pour tous Ses enfants est peut-être la force la plus puissante de l’univers.
Gene R. Cook des Soixante-dix raconte l’histoire de son amie Betty qui a traversé de nombreuses épreuves. Il raconte : “Betty affronta de nombreuses… difficultés…, mais puisqu’elle ressentait l’amour de Dieu, elle traversa la tribulation au nom du Sauveur, fit l’expérience de sa nature divine, et acquit ainsi une foi inébranlable et un amour pour Dieu, ainsi que la force pour surmonter tout ce qui pouvait survenir. Son amour pour les autres a grandi. Elle semblait même pardonner aux autres à l’avance. »6
À mon avis, pardonner à l’avance signifie comprendre que tous les enfants de notre Père céleste sont libres de choisir. Lorsque les conséquences de leurs choix entraînent des effets indésirables, il n’est plus question d’eux, mais plutôt de nous et de notre réaction. Aimerons-nous ou pas ? Lorsque nous accordons aux gens le bénéfice du doute, c’est nous qui en bénéficions.
Marvin J. Ashton a fait remarquer de façon admirable : « La plus grande charité est peut-être celle qui consiste à se montrer aimable les uns envers les autres, à ne pas juger ni catégoriser les autres, à leur accorder simplement le bénéfice du doute… La charité consiste à accepter les différences, les faiblesses et les défauts d’autrui, à faire preuve de patience envers une personne qui nous a déçu, ou à résister à la tentation de se sentir blessé lorsque quelqu’un ne gère pas une situation comme nous l’aurions espéré. »7
Quatrièmement, agir par inspiration. Une autre vérité importante que j’ai apprise est que, certes, le Seigneur espère que nous fassions des efforts et travaillions pour obtenir bien des choses dans nos vies. Cependant, lorsque nos actions relèvent de l’inspiration, ce que nous accomplissons dépasse largement ce que nous pouvons réaliser par nous-mêmes.
Président Boyd K. Parker a enseigné « Chacun de nous doit rester prêt à répondre à l’inspiration et aux murmures du Saint-Esprit. Le Seigneur à sa façon de déverser l’intelligence pure dans notre esprit pour nous inspirer, nous guider, nous instruire et nous avertir. Chaque fils ou fille de Dieu peut savoir instantanément les choses qu’il ou elle a besoin de connaître. Apprenez à recevoir l’inspiration et la révélation et à agir en conséquence. »8
Cinquièmement, vivre dans la joie. Léhi enseigne que nous sommes venus sur terre pour avoir de la joie.9 Le prophète Joseph Smith a dit une fois, « Le bonheur est la raison d’être et le but de notre existence ; il en sera la fin, si nous poursuivons le chemin qui y mène. » Je me suis rendu compte que les épreuves font partie intégrante de notre vie et que si l’on attend de mourir pour connaître la joie ou le bonheur, la vie ne serait pas joyeuse. Nous avons appris à repérer et à célébrer les petits moments de joie. Le fait d’aimer et d’apprécier les petits moments de joie se traduit par de longues périodes de joie. Le président Russell M. Nelson a dit : « Il est clair que Léhi connaissait l’opposition, l’anxiété, la peine, la souffrance, la déception et le chagrin. Pourtant il déclara avec hardiesse et sans réserve un principe révélé par le Seigneur : « Les hommes sont pour avoir la joie. »10
Nous avons appris qu’il y a plus de bonnes choses que de mauvaises autour de nous. Si nous y prêtons attention, nous trouverons de nombreuses raisons de nous réjouir. L’un des cantiques dit : « Compte les bienfaits accordés chaque jour, Dénombre-les en pensant à son amour. »11
Je sais que cette vie a été conçue dans le but de nous aider à devenir plus forts grâce aux expériences que nous vivons. Nous avons appris à ne regretter aucun moment. Ils sont tous conçus pour notre développement, notre apprentissage et notre progression. Au nom de Jésus-Christ. Amen !