Voix des Membres
Béni par le dévouement, le service et la direction divine
L’évêque Prince Mensah a gracieusement partagé lors d’une réunion du dimanche son parcours remarquable avec les Jeunes Adultes Seuls. Il a commencé par raconter à la classe ses expériences en tant que premier jeune grand prêtre dans le pieu d’Ashaiman. Cette période, bien qu’étant difficile, est devenue un chapitre transformateur de sa vie.
En repensant aux premiers jours de son mariage, il a raconté les contraintes financières auxquelles ils étaient confrontés en tant que jeune couple. « Je me souviens de l’époque où ma femme était enceinte de notre premier enfant; parfois, elle devait se contenter de « Banku » accompagné de piment moulu, de quelques tomates et quelques rares fois de petits fretins que nous appelions affectueusement « Keta school boys ». Malgré ces difficultés, elle s’est sacrifiée de manière altruiste pour m’aider à magnifier mon appel » a rappelé l’évêque Mensah.
Huit mois après leur mariage, l’évêque Mensah a été appelé à servir comme grand prêtre, ce qui l’obligeait à voyager fréquemment d’Adjei Kojo Kanewu à Kpone (23 kilomètres) pour ses responsabilités. Avec un salaire mensuel de 390 cedis, il jonglait entre les responsabilités de supervision des Jeunes Adultes Seuls (JAS), les réunions de comité, les dirigeants de pieu et diverses autres tâches. Le voyage jusqu’à Kpone et l’affrètement d’un taxi pour aller dans les locaux de l’Église ont ajouté à la pression financière.
En racontant son service, il a souligné les leçons inestimables apprises pendant cette période. Il a fièrement partagé comment il aidait le président Boateng à ramasser des livres du séminaire et de l’institut et à marquer la liste de présence. Il ne savait pas que ces responsabilités apparemment banales le préparaient pour de futures opportunités.
Au fur et à mesure que se déroulait l’entretien pour son poste actuel, l’évêque Mensah a trouvé une aisance inattendue. Trois des quatre panélistes le connaissaient personnellement. Malgré le fait qu’il n’avait pas de diplôme officiel, les membres du jury, témoins de son dévouement inébranlable et de son travail acharné, ont reconnu son potentiel. Il a obtenu le poste et ce tournant a marqué un changement important dans sa vie et celle de sa famille.
Ce qui apparaissait initialement comme un sacrifice s’est révélé comme une préparation divine à des opportunités plus prometteuses. Grâce aux tâches qui lui ont été confiées par son président de pieu Isaac Morrison (président de pieu d’Ashaiman d’alors et soixante-dix Autorité générale actuel) et par le président Alexander Boateng (premier conseiller et administrateur de programme pour le séminaire et l’institut du Conseil de coordination d’Accra d’alors, récemment appelé comme président de la mission Kumasi Ghana), son service a non seulement eu un impact sur sa croissance personnelle, mais est également devenu un tremplin vers un avenir meilleur. L’histoire de l’évêque Mensah témoigne du pouvoir transformateur du dévouement, du service et de la direction divine. Il est opportun que les JAS et tous s’en souvienne.