1. Si tu pouvais, jusqu’à Kolob, à l’instant, te transporter,
Puis, si tu allais bien plus loin, parcourant l’immensité:
Pourrais-tu jamais atteindre, à travers l’éternité
La génération même d’où un jour les dieux sont nés?
2. Ou voir l’origine étrange quand l’espace était néant,
Ou la création ultime de tout dieu, tout élément?
Mais l’Esprit en moi murmure: «Aucun homme n’a trouvé
Le rideau bordant ce monde, ni le vide désolé.»
3. A jamais de Dieu abondent les esprits, les vies, les cieux.
Eternelle est cette ronde du progrès harmonieux.
Eternel est notre espace, éternel l’esprit divin.
Eternelle est notre race et la matière est sans fin.
4. Eternelle est la puissance, éternelle est la vertu,
Eternelle est la sagesse, éternel est le salut.
Eternelle est la jeunesse, éternelle est l’unité.
Eternelle est la prêtrise, éternelle est la clarté.
5. Eternel est l’amour même, éternel est notre accord,
Eternel aussi est l’être, le Christ a vaincu la mort.
Eternel est l’amour même, éternel est notre accord,
Eternel aussi est l’être, le Christ a vaincu la mort.
D’après le texte anglais de William W. Phelps, 1792–1872
Mélodie anglaise arrangée par Ralph Vaughan Williams, 1872–1958, tirée du English Hymnal. Utilisée avec la permission d’Oxford University Press. Les copies faites sans autorisation écrite du propriétaire du copyright sont interdites.