Les alliances, les ordonnances et les temples dans le plan du salut

Introduction

Boyd K. Packer, du Collège des douze apôtres, a parlé de l’importance des alliances et des ordonnances :

« La vie est pour nous tous un retour au foyer, un retour en la présence de Dieu dans son royaume céleste.

« Les ordonnances et les alliances deviennent notre laissez-passer pour être admis en sa présence. Il faut toute une vie pour les recevoir dignement ; l’épreuve de la condition mortelle consiste à les respecter par la suite » (voir « Alliances », L’Étoile, juillet 1987, p. 19).

Russell M. Nelson, du Collège des douze apôtres, a parlé de l’importance des temples et des ordonnances du temple : « Un temple est littéralement la maison du Seigneur réservée à des ordonnances qui ont une portée éternelle. Ces ordonnances comprennent le baptême, le mariage, la dotation et le scellement…

Les ordonnances du temple sont absolument cruciales. Nous ne pouvons retourner dans la gloire de Dieu sans elles » (voir « Prepare for Blessings of the Temple », Ensign, mars 2002, p. 17-18).

Ce chapitre contient un aperçu des ordonnances du salut et des alliances qui y sont associées. Il vous permettra de mieux comprendre l’importance de ces ordonnances et de ces alliances pour vous-même et pour les membres de votre famille. Nous espérons que ces enseignements renforceront votre désir de contracter et de respecter vos alliances avec Dieu et vous motiveront davantage à poursuivre ces ordonnances en faveur des membres décédés de votre famille.

Commentaire

Une alliance est un accord solennel entre Dieu et l’homme selon les conditions fixées par Dieu [10.1]

Une alliance est un accord sacré. [10.1.1]

« Une alliance est un accord sacré entre Dieu et une personne ou un groupe de personnes. Dieu en définit les conditions précises et il promet de nous bénir si nous respectons ces conditions. Si nous choisissons de ne pas respecter les alliances, nous ne pouvons pas recevoir ces bénédictions, et dans certains cas, nous subissons les conséquences de notre désobéissance.

« Toutes les ordonnances salvatrices de la prêtrise sont accompagnées d’alliance » (Ancrés dans la foi : Manuel de référence sur l’Évangile, 2005, p. 11-12).

Dieu détermine les alliances que nous faisons avec lui. [10.1.2]

Dennis B. Neuenschwander, membre émérite des soixante-dix, a enseigné que Dieu est à l’origine des ordonnances salvatrices et qu’elles sont validées par son autorité.

« Les alliances éternelles nous sont proposées ou offertes par Dieu uniquement. Il est à l’origine de toutes les alliances de ce genre, de même qu’il est le seul qui ait l’autorité et le pouvoir de garantir leur validité au-delà du tombeau.

« ’Et tout ce qui est dans le monde, que ce soit ordonné par les hommes, les trônes, les principautés, les puissances ou les choses de renom, quelles qu’elles soient, qui n’est pas par moi ou par ma parole, dit le Seigneur, sera renversé et ne demeurera pas lorsque les hommes seront morts, ni dans ni après la résurrection, dit le Seigneur, ton Dieu’ [D&A 132:13].

« Nous ne pouvons pas être à l’origine de telles alliances, parce que nous ne possédons pas le pouvoir de les garantir. Par conséquent, nous pouvons seulement contracter des alliances qui nous sont offertes par Dieu et nous pouvons les contracter uniquement de la façon qu’il prescrit » (voir « Ordonnances et alliances », Le Liahona, novembre 2001, p. 21).

Le respect des alliances est l’épreuve cruciale de la vie. [10.1.3]

Henry B. Eyring, de la Première Présidence, a expliqué la nature cruciale de nos alliances avec Dieu : « Les saints des derniers jours sont un peuple d’alliance. Depuis le jour de notre baptême et tout au long des étapes spirituelles de notre vie, nous faisons des promesses à Dieu et il nous fait des promesses. Il tient toujours ses promesses offertes par l’intermédiaire de ses serviteurs autorisés, mais l’épreuve cruciale de notre vie est de voir si nous ferons des alliances avec lui et si nous les respecterons » (voir « Témoins de Dieu », L’Étoile, janvier 1997, p. 34).

Les alliances et les ordonnances du salut sont nécessaires pour obtenir l’exaltation dans le royaume céleste [10.2]

Les ordonnances et les alliances nous aident à retourner auprès de Dieu. [10.2.1]

« Dans l’Église, une ordonnance est un acte sacré et officiel accompli par l’autorité de la prêtrise. Certaines ordonnances sont indispensables à notre exaltation. On les appelle les ordonnances du salut. Ce sont le baptême, la confirmation, l’ordination à la prêtrise de Melchisédek (pour les hommes), la dotation du temple et le scellement du mariage. Lors de chacune de ces ordonnances, nous contractons des alliances solennelles avec Dieu…

« Les ordonnances et les alliances nous aident à nous rappeler qui nous sommes. Elles nous rappellent notre devoir envers Dieu. Le Seigneur nous les a données pour nous aider à aller à lui et à recevoir la vie éternelle. Lorsque nous les honorons, il nous fortifie » (Ancrés dans la foi, p. 117-118).

Les ordonnances et les alliances sont indispensables à l’exaltation. [10.2.2]

Howard W. Hunter (1907-1995) a résumé la nature cruciale des ordonnances et des alliances du temple :

« Par les ordonnances du temple, les fondements de la famille éternelle sont scellés et mis en place. L’Église a la responsabilité, et l’autorité, de sauvegarder et de protéger la famille en tant que base de la société.

« Toutes les ordonnances de la prêtrise accomplies dans le temple sont indispensables au salut et à l’exaltation des enfants de notre Père céleste.…

« Tous nos efforts pour proclamer l’Évangile, pour perfectionner les saints et pour racheter les morts mènent au saint temple. C’est dû au fait que les ordonnances du temple sont absolument indispensables ; sans elles, nous ne pouvons pas retourner en présence de Dieu (voir « Un people motivé par le temple », Le Liahona, mars 2004, p. 42, 45).

Les alliances éternelles s’accompagnent d’une ordonnance correspondante. [10.2.3]

Dennis B. Neuenschwander a parlé de l’importance des ordonnances associées aux alliances salvatrices :

« Les ordonnances sacrées et l’autorité divine pour les administrer n’ont pas commencé avec le rétablissement de l’Évangile et la fondation de l’Église moderne en 1830. Les ordonnances sacrées de l’Évangile, conditions requises pour le salut et l’exaltation, ont été ‘instituées dès avant la fondation du monde’ [D&A124:33]. Elles ont toujours été une partie immuable de l’Évangile. Joseph Smith, le prophète, a enseigné : ‘Des ordonnances ont été instituées dans la prêtrise, dans les cieux avant la fondation du monde, pour le salut des hommes : il ne faut pas les altérer ou les changer. Tous doivent être sauvés selon les mêmes principes » [Enseignements du prophète Joseph Smith, choisis par Joseph Fielding Smith, 1981, p. 249…

Les ordonnances sacrées de l’Évangile sont la porte d’accès à des alliances solennelles avec Dieu. On ne peut pas concevoir les ordonnances et les alliances comme séparées les unes des autres. Par les ordonnances, nous contractons des alliances, et par les alliances nous recevons les ordonnances. Bien qu’il puisse y avoir des ordonnances auxquelles une alliance n’est pas associée, comme la bénédiction et l’attribution d’un nom aux enfants, l’onction des malades ou les bénédictions de réconfort, il n’y a pas d’alliance éternelle qui ne se rattache pas à une ordonnance. Les pas importants que nous faisons vers Dieu sont introduits par des ordonnances sacrées et sont gouvernés par les conditions des alliances associées à ces ordonnances » (voir « Ordonnances et alliances », Le Liahona, novembre 2001, p. 19-21).

Immergé dans l’eau — Le baptême est l’alliance fondamentale que nous faisons avec Dieu.

C’est notre première alliance avec Dieu. [10.2.4]

Le baptême est la première alliance que nous faisons avec Dieu sur le chemin de l’exaltation. D. Todd Christofferson, du Collège des douze apôtres, explique :

« Nous faisons des alliances par les ordonnances de la prêtrise, rites sacrés que Dieu a institués pour que nous manifestions notre engagement. Par exemple, notre alliance fondamentale, celle où nous nous engageons à prendre sur nous le nom du Christ, est confirmée par l’ordonnance du baptême. Elle se fait individuellement, nominativement. Par cette ordonnance, nous faisons partie désormais du peuple de l’alliance du Seigneur et nous devenons héritiers du royaume céleste de Dieu.

« D’autres alliances sacrées sont accomplies dans les temples construits dans ce but. Si nous sommes fidèles aux alliances que nous y contractons, nous devenons héritiers, non seulement du royaume céleste mais également de l’exaltation, gloire la plus haute du royaume céleste, et nous obtenons toutes les possibilités divines que Dieu peut donner (voirD&A 132:20) » (voir « Le pouvoir des alliances », Le Liahona, mai 2009, p. 20).

Dans le temple, nous participons à des ordonnances sacrées et nous contractons des alliances indispensables à l’exaltation [10.3]

L’objectif principal des temples est de nous procurer les ordonnances salvatrices. [10.3.1]

Bien que les temples aient divers objectifs dans notre vie, Robert D. Hales, du Collège des douze apôtres a souligné leur objectif principal :

La possibilité d’entrer au temple et d’y contracter les alliances sacrées est l’une des plus grandes bénédictions qui nous soient offertes dans la condition mortelle…

« L’objectif principal des temples est de nous procurer les ordonnances nécessaires à notre exaltation dans le royaume céleste. Les ordonnances du temple nous guident vers notre Sauveur et nous apportent les bénédictions qui nous parviennent par l’intermédiaire de l’expiation de Jésus-Christ. Le temple est la plus grande université connue pour l’homme » (voir « Les bénédictions du temple », Le Liahona, octobre 2009, p. 12, 14).

Les ordonnances sont indispensables aux morts. [10.3.2]

Toutes les ordonnances salvatrices, qu’elles soient pour les vivants ou pour les morts, sont accomplies en vertu de l’autorité de la prêtrise appropriée. Le baptême, la confirmation et l’ordination à la Prêtrise de Melchisédek pour les vivants sont accomplis hors des temples, habituellement dans des bâtiments de paroisse ou de pieu. Toutes les ordonnances pour les morts sont accomplies dans les temples. On trouvera ci-après de brefs résumés des ordonnances essentielles accomplies dans les temples à notre époque :

Le baptême et la confirmation. Les ordonnances salvatrices de l’Évangile en faveur des morts commencent avec le baptême par procuration par immersion et la confirmation comme membre de l’Église pour le don du Saint-Esprit par l’imposition des mains ( voir 4e et 5e articles de foi). Le baptême et la confirmation pour les vivants sont accomplis hors du temple (habituellement dans les fonts baptismaux d’un centre de pieu ou dans un autre endroit approuvé par l’autorité de la prêtrise appropriée). Les baptêmes pour les morts ne sont accomplis par des représentants vivants que dans les fonts baptismaux d’un temple.

L’ordination à la Prêtrise de Melchisédek. Les ordinations à la Prêtrise de Melchisédek pour les hommes décédés sont accomplies par procuration dans le temple.

Ablutions et onction. On trouve des allusions aux ablutions et aux onctions dans l’Ancien Testament (voir Exode 28:2-3, 41 ; 29:4-7 ; 40:12-13 ; Lévitique 8:6). « Les ordonnances d’ablution et d’onction sont souvent mentionnées dans le temple sous le nom d’ordonnances préparatoires [parce qu’elles commencent la dotation]. Il suffira pour répondre à nos objectifs de ne dire que ce qui suit : Des ablutions et des onctions sont associées à la dotation, elles sont en majeure partie de nature symbolique, mais elles promettent des bénédictions précises aussi bien immédiates que futures.

« En relation avec ces ordonnances dans le temple, vous serez officiellement revêtu du sous-vêtement du temple, au sujet duquel il vous sera promis de merveilleuses bénédictions » (Se préparer à entrer dans le saint temple, 2003, p. 32-34 ; voir aussi D&A 124:39).

Dotation.Les membres de l’Église reçoivent habituellement leur dotation lorsqu’ils se préparent à partir en mission, à se marier ou à être scellés dans le temple. Il est important que les personnes qui reçoivent leur dotation aient une maturité spirituelle. La dotation est un don de connaissance et s’accompagne d’alliances sacrées dans lesquelles la personne qui reçoit la dotation promet de vivre en accord avec le don de connaissance qu’elle reçoit. Doter signifie aussi prospérer, par exemple en léguant quelque chose de valeur à quelqu’un. « Doter, c’est enrichir, donner à quelqu’un quelque chose de durable et de grande valeur » (Se préparer à entrer dans le temple, p. 31).

Brigham Young (1801-1877) a défini la dotation du temple : « Votre dotation consiste à recevoir dans la maison du Seigneur toutes les ordonnances qui vous seront nécessaires, lorsque vous aurez quitté cette vie, pour vous permettre de rentrer dans la présence du Père, en passant devant les anges qui se tiennent en sentinelles » (Enseignements des présidents de l’Église : Brigham Young, 1997, p. 302).

James E. Talmage (1862-1933), du Collège des douze apôtres, a donné un aperçu des alliances associées à la dotation : « Les ordonnances de dotation comportent certaines obligations de la part de l’individu, telles que l’engagement et la promesse d’observer la loi de la vertu la plus stricte et de la chasteté, d’être charitable, bienveillant, tolérant et pur ; de consacrer ses talents et ses moyens matériels à la propagation de la vérité et au progrès [du genre humain], de rester dévoué à la cause de la vérité, et de chercher à contribuer de toutes les manières possibles aux grands préparatifs faits en vue que la terre puisse recevoir son roi, le Seigneur Jésus-Christ. Au moment de prendre chaque engagement, et d’assumer chaque obligation, une bénédiction est prononcée, impliquant une promesse dont la réalisation dépend de la fidèle observance des conditions » (La maison du Seigneur, rev. éd. 1976, p. 100-101).

Scellement. Le pouvoir de sceller une famille pour le temps et l’éternité est l’expérience suprême du temple. Howard W. Hunter a parlé des scellements dans le temple : « Le mariage céleste est, lui aussi, une ordonnance du temple par laquelle les conjoints sont scellés l’un à l’autre, pour l’éternité. Nous savons, bien sûr, que le mariage civil prend fin à la mort ; mais le mariage éternel accompli dans le temple peut durer à jamais. Les enfants nés après le mariage éternel de leurs parents leur sont automatiquement scellés pour l’éternité. Si des enfants sont nés avant le scellement de leurs parents, il existe une ordonnance de scellement au temple par laquelle ces enfants peuvent leur être scellés pour l’éternité. Ainsi, des enfants peuvent être scellés par procuration à leurs parents décédés » (voir « Un peuple motivé par le temple », Le Liahona, mars 2004, p. 42).

Les ordonnances pour les ancêtres décédés ne peuvent être accomplies que dans les temples [10.4]

Le baptême pour les morts a été rétabli dans les derniers jours. [10.4.1]

Le 15 août 1840, tandis qu’il parlait lors des funérailles de Seymour Brunson, Joseph Smith, le prophète, introduisit la doctrine du baptême pour les morts. Les membres de l’Église furent à la fois surpris et enthousiasmés. Après cela, les Frères parlèrent souvent de ce nouveau point de doctrine et les saints commencèrent à accomplir des baptêmes dans le Mississippi voisin en faveur de leurs proches décédés (voir Joseph Fielding Smith, Essentials in Church History, Classiques des séries de la littérature mormone, 1979, p. 252-253 ; Histoire de l’Église dans la plenitude des temps : Manuel de l’élève, 2003, p. 253).

Lors de la conférence générale de l’Église d’octobre 1841, à Nauvoo (Illinois), Joseph Smith, le prophète, déclara que le Seigneur voulait que les saints cessent de faire des baptêmes pour les morts jusqu’à ce qu’ils puissent le faire dans sa maison (le temple de Nauvoo). Le 8 novembre 1841, Brigham Young, alors président du Collège des douze apôtres, consacra les fonts baptismaux au sous-sol du temple en construction et les membres de l’Église commencèrent à y accomplir des baptêmes pour les morts (voir History of the Church, 4:426, p. 446, 454).

Doctrine et Alliances 127 et 128 contiennent d’autres directives de Joseph Smith, le prophète, concernant le baptême pour les morts. Depuis lors, toutes les ordonnances salvatrices pour les morts ont été accomplies seulement dans les temples.

jeunes sur les marches du temple — Un groupe de jeunes quittant le temple au Ghana (Afrique occidentale)

Nous avons la responsabilité d’accomplir les ordonnances pour les morts. [10.4.2]

Ezra Taft Benson (1899-1994) a parlé de notre responsabilité de faire les ordonnances de l’exaltation pour nos ancêtres décédés :

« L’une des œuvres qu’il a commandées en ces derniers jours est que nous, qui avons reçu les ordonnances de l’exaltation, fassions l’œuvre d’ordonnance et de scellement pour nos ascendants qui n’ont pas eu l’occasion de recevoir l’Évangile pendant qu’ils étaient dans la condition mortelle. Nous avons l’honneur d’ouvrir les portes du salut aux âmes qui peuvent être emprisonnées dans les ténèbres du monde des esprits, afin qu’elles reçoivent la lumière de l’Évangile et soient jugées comme nous. Oui, les œuvres qu’il fait (apporter les ordonnances du salut aux autres), ses disciples les feront aussi. Combien de milliers de nos ancêtres attendent encore ces ordonnances de scellement ?

« Il est bon de demander : ‘Ai-je fait tout ce que je peux personnellement, moi qui suis de ce côté-ci du voile ? Serai-je un sauveur pour eux, pour mes ancêtres ?’

« Sans eux, nous ne pouvons être rendus parfaits ! L’exaltation est une affaire familiale » (« Parce que moi je vis, vous aussi vous vivrez »,L’Étoile, avril 1994, p. 7).

Les ordonnances salvatrices seront offertes à tous les enfants de notre Père céleste. [10.4.3]

Boyd K. Packer a expliqué que l’intention ultime de l’œuvre pour les morts est d’apporter le don du salut à tous ceux qui voudront le recevoir :

« Les membres de l’Église qui s’en rendent dignes peuvent participer, dans les temples, aux ordonnances rédemptrices les plus exaltées qui aient été révélées à l’humanité. Là, au cours d’une cérémonie sacrée, on peut être lavé, oint, instruit, doté et scellé. Et quand nous avons reçu ces bénédictions pour notre profit personnel, nous pouvons officier pour les personnes qui sont décédées sans avoir eu la même possibilité. Dans les temples, on accomplit des ordonnances sacrées aussi bien pour les morts que pour les vivants…

« Un jour, toute âme vivante ou qui ait jamais vécu aura l’occasion d’entendre l’Évangile et d’accepter ou de rejeter ce qu’offre le temple » (voir « Le temple sacré », L’Étoile, juin 1992, p. 14).

Tout le monde a la liberté d’accepter ou de rejeter les ordonnances par procuration. [10.4.4]

Certaines personnes ont exprimé leur inquiétude concernant la pratique de l’Église d’accomplir des baptêmes par procuration pour les personnes qui sont décédées. L’une de ces préoccupations est qu’elles pensent que cela peut aller à l’encontre de la volonté de la personne décédée. D. Todd Christofferson a bien expliqué le respect de l’Église pour le libre arbitre des personnes décédées en faveur desquelles nous accomplissons des ordonnances dans les temples : « Certaines personnes ont mal compris et supposent que les âmes décédées ‘sont baptisées dans la foi mormone sans le savoir’ ou que ‘des gens qui avaient une religion peuvent ensuite se voir imposer la religion mormone’. Elles supposent que nous avons d’une certaine manière le pouvoir de forcer une âme en matière de foi. Bien sûr que non. Dieu a donné à l’homme le libre arbitre depuis le commencement [voir Moïse 7:32 ; voir aussi Alma 5:33-36 ; 42:27]. ‘Les morts qui se repentent seront rachetés en obéissant aux ordonnances de la maison de Dieu’ [D&A 138:58], mais seulement s’ils acceptent ces ordonnances. L’Église ne les inclut pas sur ses listes et ne les compte pas parmi ses membres » (voir « La rédemption des morts et le témoignage de Jésus », Le Liahona, janvier 2001, p. 10).

Nous recevons des bénédictions grâce au culte au temple [10.5]

Se préparer pour aller au temple. [10.5.1]

« Les ordonnances et les cérémonies du temple sont simples. Elles sont belles. Elles sont sacrées. Elles ne sont pas divulguées de peur qu’elles ne soient données à des gens qui ne sont pas prêts. La curiosité n’est pas une forme de préparation. Même un intérêt profond n’est pas une préparation. Pour se préparer aux ordonnances, il faut suivre les étapes préliminaires que sont la foi, le repentir, le baptême, la confirmation, la dignité et une maturité convenant à qui est invité dans la maison du Seigneur » (Se préparer à aller au temple, p. 2).

Le temple est un lieu de révélation. [10.5.2]

John A. Widtsoe (1872-1952), du Collège des douze apôtres, a dit que les personnes qui pratiquent fidèlement le culte au temple doivent s’attendre à recevoir des révélations : « Dieu accorde sa parole et des révélations à l’homme ou à la femme qui suit la cérémonie du temple les yeux ouverts, faisant bien attention aux symboles et aux alliances et faisant constamment l’effort d’en comprendre toute la signification… Je crois que la personne occupée… qui a sa part de soucis et d’ennuis peut, mieux et plus rapidement que n’importe où ailleurs, résoudre ses problèmes dans la maison du Seigneur. Si elle laisse ses problèmes derrière elle et accomplit l’œuvre du temple pour elle-même et ses morts, elle apportera une immense bénédiction à ceux qui sont décédés et une bénédiction aussi grande, aux moments les plus inattendus, lui sera accordée dans le temple ou en dehors du temple, et la solution des problèmes qui contrarient sa vie lui sera donnée par révélation. C’est le don qui est accordé à ceux qui entrent dans le temple en en étant dignes parce que c’est un lieu où l’on peut s’attendre à recevoir des révélations » (« Temple Worship », The Utah Genealogical and Historical Magazine, avril 1921, p. 63-64.)

L’Esprit du Seigneur imprègnera notre vie. [10.5.3]

Royden G. Derrick (1915-2009), des soixante-dix, a rendu témoignage des diverses bénédictions du culte au temple : « Les temples du Seigneur sont une ressource que les membres fidèles peuvent utiliser pour enrichir et ennoblir leur vie et celle des membres de leur famille immédiate et élargie. Quand les membres de l’Église vont régulièrement au temple, la paix intérieure calme leur âme, l’Esprit du Seigneur imprègne le foyer, l’amour et le respect deviennent plus profonds entre les membres de la famille, les problèmes sont plus clairement définis, les solutions sont plus évidentes, les relations familiales sont plus sereines, les divorces régressent de façon significative dans l’Église, la vie des participants et de leurs associés s’enrichit spirituellement et les enfants sont plus enclins à avoir de bons amis, une meilleure communication avec leurs parents, à aller au séminaire et à l’institut, à partir en mission, à être pratiquants dans l’Église, à mieux comprendre les principes de l’Évangile et à se qualifier pour des relations familiales éternelles » (Temples in the Last Days, 1987, p. 156).

La dotation nous protège. [10.5.4]

Des promesses accompagnent toujours les alliances que nous faisons avec le Seigneur. Joseph Fielding Smith fait cette réflexion concernant la promesse de protection du Seigneur qui accompagne les alliances du temple :

« Si nous allons au temple, nous levons la main et faisons alliance que nous servirons le Seigneur, observerons ses commandements et nous préserverons des souillures du monde. Si nous nous rendons compte de ce que nous faisons, la dotation sera une protection pour nous toute notre vie, une protection que n’a pas celui qui ne va pas au temple.

« J’ai entendu mon père [Joseph F. Smith] dire qu’à l’heure de l’épreuve, à l’heure de la tentation, il pensait aux promesses, aux alliances qu’il avait faites dans la Maison du Seigneur, et elles étaient une protection pour lui…

« Cette protection est, entre autres, un but de ces cérémonies. Elles nous sauvent maintenant et elles nous exaltent dans l’au-delà, si nous les honorons. Je sais que cette protection est donnée, car moi aussi j’en ai pris conscience comme des milliers d’autres personnes qui se souviennent de leurs obligations » (Doctrine du salut, 2:236).

Aller au temple nous aide à vivre convenablement. [10.5.5]

Le président Hinckley (1910-2008) a enseigné que le culte au temple nous aide à éviter les dépendances destructrices : « Prenez l’habitude d’aller à la maison du Seigneur. Il n’y a pas de meilleur moyen de garantir une vie juste que d’aller au temple. Cela ne laissera pas de place aux maux de la pornographie, de la drogue et de la déchéance spirituelle. Cela renforcera les relations familiales et conjugales » (voir « Conclusions », Le Liahona, mai 2005, p. 102).

On reçoit des bénédictions personnelles quand on fait l’œuvre pour les morts. [10.5.6]

Mary Ellen Smoot, ancienne présidente générale de la Société de Secours, a souligné certains des avantages de réciprocité qui sont accordés aux personnes qui vont au temple pour accomplir l’œuvre pour les morts : « Nous voyons des sœurs qui se réjouissent des bénédictions du temple, des sœurs qui cherchent à contracter des alliances et à les respecter, à accomplir l’œuvre pour leurs ancêtres décédés, et qui, par là même, s’aperçoivent que leurs fardeaux sont allégés et que leur pouvoir de résister à la tentation est accru, des filles de Dieu qui comprennent leur destinée divine, ont la vision de leur potentiel et mettent leur priorité à vaincre leurs faiblesses » (voir « Réjouissez-vous, filles de Sion », Le Liahona, janvier 2000, p. 113-114).

Questions pour la réflexion

Que ressentez-vous quand vous méditez sur les alliances que vous avez faites avec votre Père céleste ?
Quels objectifs pouvez-vous vous fixer pour augmenter votre capacité de respecter vos alliances ?
Quelles bénédictions avez-vous reçues grâce aux ordonnances et aux alliances du temple ?

Idées de tâches

Écrivez trois ou quatre objectifs pour vous aider à augmenter votre dignité ou votre fréquentation du temple. Placez-les dans l’ordre de priorité qui correspond le mieux à votre situation.

Documentation supplémentaire

Ezra Taft Benson, « Ce que j’espère que vous enseignez à vos enfants au sujet du temple », L’Étoile, avril 1986, p. 1-6.
Se préparer à aller au saint temple, [fascicule, 2003].
D. Todd Christofferson, « Le pouvoir des alliances », Le Liahona, mai 2009, p. 19-23.