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Chapitre 1 : La famille est au cœur du plan du salut


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La famille est au cœur du plan du salut

Introduction

Dans la vie prémortelle, vous faisiez partie de la famille de notre Père céleste. Maintenant, vous faites partie d’une famille supplémentaire, une famille terrestre. Grâce au plan du salut de notre Père céleste, il vous est possible de devenir comme lui. Il est aussi possible d’unir votre famille terrestre grâce à un lien éternel vous permettant d’être ensemble en famille après la mort. Ce chapitre souligne l’importance des personnes et de la famille ainsi que leur potentiel dans le plan du salut. En étudiant ce chapitre, vous pourrez acquérir une compréhension plus grande de la signification éternelle de la famille et de son rôle dans le plan du salut de notre Père céleste. Cette connaissance vous aidera à poser les fondements pour faire l’histoire familiale et à résister aux efforts du monde pour minimiser l’importance de la famille et ignorer la valeur de l’individu.

Commentaire

« Les âmes ont une grande valeur aux yeux de Dieu » [1.1]

Jésus en prière à Gethsémané

L’expiation de Jésus-Christ nous aide à comprendre notre valeur aux yeux de Dieu.

L’expiation de Jésus-Christ nous aide à comprendre notre valeur aux yeux de Dieu. [1.1.1]

M. Russell Ballard, du Collège des douze apôtres, nous enseigne comment l’expiation de Jésus-Christ nous permet de mieux comprendre la valeur de chaque personne :

« Je crois que si nous pouvions vraiment comprendre l’expiation du Seigneur Jésus-Christ, nous nous rendrions compte combien est précieux chaque fils et fille de Dieu. Je crois que le dessein éternel de notre Père céleste pour ses enfants s’accomplit grâce aux choses petites et simples que nous faisons les uns pour les autres. L’expiation du Christ vise chaque être humain individuellement.Si toute l’humanité comprenait cela, il n’y aurait jamais personne dont nous ne nous préoccuperions pas, quels que soient son âge, sa race, son sexe, sa religion ou sa situation sociale et financière…

« Si nous comprenions véritablement l’Expiation et la valeur éternelle de chaque âme, nous irions à la recherche du garçon et de la fille égarés et de tous les autres enfants égarés de Dieu. Nous les aiderions à comprendre l’amour que le Christ a pour eux. Nous ferions tout ce que nous pouvons pour les préparer à recevoir les ordonnances salvatrices de l’Évangile…

« Mes frères et sœurs, ne sous-estimons jamais, au grand jamais, le caractère précieux de la personne  » (voir « L’Expiation et la valeur d’une seule âme », Le Liahona,mai 2004, p. 86-87).

« La valeur d’une âme est sa capacité de devenir comme Dieu. » [1.1.2]

Le président Monson raconte une expérience qui lui a rappelé la valeur d’une âme :

« Paul C. Child, alors membre du comité d’entraide de la prêtrise, et moi avons assisté ensemble à une conférence de pieu. À la session des dirigeants de la prêtrise, quand cela a été à son tour de parler, il a pris ses Écritures et il est descendu de l’estrade dans l’assemblée… Il a cité les Doctrine et Alliances, notamment la section 18 concernant la valeur d’une âme, indiquant que nous devons travailler toute notre vie pour amener des âmes au Seigneur. Puis, il s’est adressé à un président de collège d’anciens et il lui a demandé : ‘Quelle est la valeur d’une âme ?’

« Le président de collège, abasourdi, avait du mal à formuler sa réponse. Je priais intérieurement pour qu’il puisse répondre à la question. Il a finalement répondu : ‘La valeur d’une âme est sa capacité de devenir comme Dieu.’

« Frère Child a fermé ses Écritures, il est retourné solennellement et en silence sur l’estrade. En passant près de moi il a dit : ‘Une réponse très profonde’ » (voir « Notre dépôt sacré de la prêtrise », Le Liahona, mai 2006, p. 56).

Nous ne perdons pas notre valeur aux yeux de Dieu. [1.1.3]

Dieter F. Uchtdorf

Le péché, le découragement, la conscience de notre faiblesse personnelle et une multitude d’autres facteurs peuvent parfois nous amener à douter de notre valeur aux yeux de Dieu. Dieter F. Uchtdorf, de la Première Présidence, utilise une analogie simple pour nous enseigner que nos épreuves et nos difficultés dans cette vie ne nous font pas perdre notre valeur aux yeux de notre Père céleste :

‘La révélation moderne nous apprend que ‘les âmes ont une grande valeur aux yeux de Dieu’ [D&A 18:10]. Nous ne pouvons pas plus jauger la valeur d’une âme que nous ne pouvons mesurer l’étendue de l’univers. Toute personne que nous rencontrons est un personnage de marque pour notre Père céleste. Une fois que nous comprenons cela, nous pouvons entrevoir comment nous devons traiter nos semblables.

« Une femme, qui avait traversé des années d’épreuves et de chagrin, disait à travers ses larmes : ‘Je me suis aperçue que je suis comme un vieux billet de vingt dollars : chiffonnée, déchirée, sale, maltraitée et pleine de cicatrices. Mais je suis toujours un billet de vingt dollars. J’ai une valeur. Bien que je ne paye pas de mine et bien que j’aie été meurtrie et usée, je vaux toujours la totalité des vingt dollars’ » (voir « Vous êtes mes mains », Le Liahona, mai 2010, p. 69-70).

Avant notre naissance, nous vivions dans le monde prémortel [1.2]

Nous nous sommes préparés à la vie sur la terre. [1.2.1]

L. Tom Perry, du Collège des douze apôtres, résume les conditions et les événements importants de notre vie prémortelle :

« Nous n’avons qu’une vague idée de ce qui s’est passé au cours de ce premier état, mais nous savons que nous y avons vécu en tant qu’esprits, enfants de notre Père céleste et que nous avons effectué certains progrès pour nous préparer à avoir la possibilité de loger notre esprit éternel dans un corps terrestre. Nous savons également que notre Père céleste a tenu un grand conseil pour expliquer le but de la vie terrestre. Nous avons eu la possibilité d’accepter ou de rejeter le plan du salut. Il ne nous a pas été imposé. L’essence du plan était que l’homme aurait l’occasion de travailler lui-même à son salut sur terre, avec l’aide de Dieu. Un dirigeant a été choisi pour nous enseigner comment suivre le plan et nous racheter du péché et de la mort. Comme le Seigneur l’a expliqué à Moïse : ‘Voici, mon Fils bien-aimé, qui était mon Bien-aimé et mon Élu depuis le commencement, me dit : Père, que ta volonté soit faite, et que la gloire t’appartienne à jamais’ (Moïse 4:2).

« Jésus-Christ, notre Frère aîné, a été le principal défenseur du plan conçu par le Père, et nous avons accepté le plan et ses conditions. Par ce choix, nous avons acquis le droit de venir sur la terre et d’entrer dans notre second état » (voir « Le plan du salut », Le Liahona, novembre 2006, p. 70).

La vie prémortelle donne un sens à la condition mortelle. [1.2.2]

Beaucoup de gens sur la terre ne comprennent pas le but de la vie parce qu’il leur manque la connaissance essentielle de la vie prémortelle. Boyd K. Packer, du Collège des douze apôtres, explique comment la connaissance de notre vie prémortelle clarifie nos perspectives concernant la mortalité et le but de la vie :

« Il n’y a pas moyen de donner un sens à la vie sans connaître la doctrine de la vie prémortelle.

« L’idée que la naissance dans la mortalité est le commencement est prétencieuse. Il n’y a aucun moyen d’expliquer la vie si vous croyez cela.

« La notion que la vie se termine avec la mort physique est ridicule. Il n’y a aucun moyen d’affronter la vie quand on croit cela.

« Quand nous comprenons la doctrine de la vie prémortelle, alors les choses prennent leur place et ont un sens. Nous savons alors que les petits garçons et les petites filles ne sont pas des singes, pas plus que leurs parents, ni les parents de leurs parents, jusqu’à la toute première génération.

« Nous sommes les enfants de Dieu créés à son image.

« Nos relations d’enfants à parents avec Dieu sont claires.

« L’objectif de la création de cette terre est clair.

« La mise à l’épreuve que nous connaissons dans la condition mortelle est claire.

« Le besoin d’un rédempteur est clair » (voir « Le mystère de la vie », L’Étoile, avril 1984, p. 31-32.

Vie préterrestre, personnes en robe blanche

Dans le monde prémortel, nous vivions tous comme enfants d’esprit de notre Père céleste.

Dans la vie prémortelle, nous vivions comme enfants d’esprit de parents célestes [1.3]

Nous sommes les enfants d’esprit de parents célestes. [1.3.1]

Dallin H. Oaks, du Collège des douze apôtres, explique que nous avons commencé notre existence comme enfants de parents célestes : « L’Évangile nous enseigne que nous sommes les enfants d’esprit de parents célestes. Avant notre naissance sur la terre, nous avons eu une ‘personnalité spirituelle préexistante comme fils et filles du Père éternel’ (déclaration de la Première Présidence, Improvement Era, mars 1912, p. 417 ; voir aussi Jérémie 1:5) » (voir « Le grand plan du bonheur », L’Étoile, janvier 1994, p. 82).

Bruce R. McConkie (1915-1985), du Collège des douze apôtres, ajoute ces détails concernant notre vie prémortelle : « Nous adorons le grand Dieu qui a créé l’univers. Il est notre Père céleste. Nous existons grâce à lui ; nous sommes ses enfants d’esprit. Nous avons vécu en famille avec lui dans une vie prémortelle. Nous le connaissions aussi intimement et aussi bien que nous connaissons notre père mortel ici-bas (How to Worship, Brigham Young University Speeches of the Year, 20 juillet 1971, p. 2).

La famille est éternelle [1.3.2]

Robert D. Hales

Robert D. Hales, du Collège des douze apôtres, explique que notre compréhension de la doctrine de la famille commence avec la connaissance que nous vivions dans la famille de notre Père céleste dans la vie prémortelle :

« La doctrine de la famille commence avec nos parents célestes. Nous aspirons à être comme eux. L’apôtre Paul a enseigné que Dieu est le Père de notre esprit (voir Hébreux 12:9). La Déclaration dit : ‘Dans la condition prémortelle, les fils et les filles d’esprit connaissaient et adoraient Dieu, leur Père éternel. Ils acceptèrent son plan selon lequel ses enfants pourraient obtenir un corps physique et acquérir de l’expérience sur la terre de manière à progresser vers la perfection et réaliser en fin de compte leur destinée divine en héritant la vie éternelle’…

« Depuis le tout début, Dieu a établi la famille et l’a rendue éternelle » (voir « La famille éternelle », L’Étoile, janvier 1997, p. 73).

Vous vous êtes fait une joie de naître dans une famille. [1.3.3]

Richard G. Scott, du Collège des douze apôtres, parle de notre impatience et de notre joie de naître dans une famille dans la condition mortelle : « Vous vous faisiez une joie de naître dans un foyer dont les parents seraient censés vous aimer, vous élever, vous fortifier et vous enseigner les vérités. Vous saviez que, le moment venu, vous auriez l’occasion de fonder votre propre famille éternelle comme mari ou femme, père ou mère. Comme vous avez dû vous réjouir en pensant à tout cela ! » (voir « Faites d’abord ce qui est prioritaire », Le Liahona, juillet 2001, p. 6).

La condition mortelle est le moment où nous sommes mis à l’épreuve et où nous nous préparons à rencontrer Dieu [1.4]

Il est nécessaire de recevoir un corps physique. [1.4.1]

Dans le monde prémortel, nous savions qu’il était nécessaire de recevoir un corps physique et de vivre dans la condition mortelle afin de progresser pour devenir comme notre Père céleste. Dallin H. Oaks explique : « Nous avions progressé autant que nous le pouvions sans corps physique et sans expérience dans la condition mortelle. Pour parvenir à la plénitude de la joie, nous devions montrer que nous étions disposés à garder les commandements de Dieu dans des circonstances où nous n’aurions aucun souvenir de ce qui avait précédé notre naissance ici-bas » (voir « Le grand plan du bonheur »,L’Étoile, janvier 1994, p. 72).

Nous attendions impatiemment la condition mortelle. [1.4.2]

Spencer W. Kimball (1895-1985) a expliqué que dans le monde prémortel nous voulions tous venir sur la terre pour être mis à l’épreuve : « Nous savions avant de naître que nous venions sur terre pour avoir un corps et de l’expérience et que nous aurions des joies et des peines, de la facilité et de la douleur, de la consolation et des épreuves, la santé et la maladie, des succès et des déceptions, et nous savions aussi qu’au bout d’un certain temps nous mourrions. Nous avons accepté toutes ces conditions, le cœur joyeux, désireux d’accepter le positif et le négatif. Nous avons accepté avec empressement la chance de venir sur terre, ne serait-ce que pour un jour ou un an. Peut-être n’étions-nous pas tellement préoccupés de savoir si nous mourrions de maladie, d’accident ou de vieillesse. Nous étions disposés à prendre la vie comme elle viendrait et comme nous pourrions l’organiser et la contrôler » (Enseignements des présidents de l’Église : Spencer W. Kimball, 2006, p, 22).

La vie dans la condition mortelle est remplie de difficultés. [1.4.3]

Richard G. Scott enseigne que nous étions enthousiastes de pouvoir venir sur la terre :

« Aujourd’hui, vous ne vous souvenez pas de l’un des moments les plus réjouissants de votre vie, où vous étiez remplis d’attente, d’impatience et de reconnaissance. Cela s’est passé dans la vie prémortelle, quand on vous a informés que le moment était enfin venu pour vous de quitter le monde des esprits pour venir sur terre prendre un corps mortel.

« Vous saviez que vous pourriez apprendre par expérience personnelle les leçons qui vous apporteraient le bonheur sur terre, des leçons qui vous mèneraient un jour jusqu’à l’exaltation et la vie éternelle en tant qu’êtres glorifiés et célestes en présence de votre Père saint et de son Fils bien-aimé.

« Vous compreniez que tout ne serait pas facile, car vous alliez vivre dans un environnement d’influences à la fois bonnes et mauvaises. Pourtant, vous avez certainement pris la décision d’en revenir victorieux, quel qu’en soit le coût, quels qu’en soient les efforts nécessaires, la souffrance et les épreuves.

Vous aviez été gardés pour venir au moment où la plénitude de l’Évangile était sur terre. Vous êtes arrivés à un moment où l’Église du Seigneur et l’autorité.de la prêtrise nécessaire pour accomplir les ordonnances sacrées du temple sont sur terre » (voir « Faites d’abord ce qui est prioritaire », Le Liahona, juillet 2001, p. 6).

La famille est essentielle au plan de notre Père céleste pour notre vie dans la condition mortelle [1.5]

Le plan du salut a été créé pour la famille. [1.5.1]

Julie B. Beck

Julie B. Beck, qui a été présidente générale de la Société de Secours, a enseigné que la famille était une partie intentionnelle du plan de Dieu depuis le commencement :

« Dans l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, nous avons une théologie de la famille qui est fondée sur la Création, la Chute et l’Expiation. La création de la terre a fourni un endroit où les familles pouvaient vivre. Dieu a créé un homme et une femme qui étaient les deux moitiés essentielles d’une famille. Le scellement d’Adam et d’Ève et le fait qu’ils constituent une famille éternelle faisaient partie du plan de notre Père céleste.

« La Chute a fourni à la famille un moyen de progresser. Adam et Ève étaient des chefs de famille qui ont choisi d’avoir une expérience mortelle. La Chute leur a permis d’avoir des fils et des filles.

« L’Expiation permet à la famille d’être scellée éternellement. Elle lui permet de connaître une progression et une perfection éternelles. Le plan du bonheur, aussi appelé le plan du salut, était un plan conçu pour la famille » (« Enseigner la doctrine de la famille », Le Liahona, mars 2011, p. 32).

Père, mère et bébé

Nous attendions tous impatiemment de naître dans une famille dans la condition mortelle.

Les relations familiales enseignent des leçons importantes. [1.5.2]

Bien que l’on puisse apprendre les vérités doctrinales dans de nombreux environnements, Boyd K. Packer enseigne qu’il a appris des vérités importantes en étant membre d’une famille :

« J’ai beaucoup étudié les Écritures et je les ai beaucoup enseignées. J’ai lu beaucoup de paroles prononcées par les prophètes et les apôtres. Elles ont eu une grande influence sur moi en tant qu’homme et en tant que père.

« Mais la plus grande partie de ce que je sais sur ce que ressent notre Père céleste pour nous, ses enfants, je l’ai appris des sentiments que j’éprouve pour ma femme, mes enfants et leurs enfants. Cela, je l’ai appris dans mon foyer. Je l’ai appris de mes parents, des parents de ma femme, de ma femme bien-aimée et de mes enfants. Je peux donc témoigner que nous avons un Père céleste aimant et un Seigneur qui nous a rachetés » (voir « Parents en Sion », L’Étoile, janvier 1999, p. 27).

C’est la famille qui procure le plus grand bonheur. [1.5.3]

Le président Hinckley (1910-2008) a souligné la nature essentielle de la famille en disant que notre plus grand bonheur et notre plus grande joie viennent de la famille : « C’est Dieu qui a conçu la famille. Son dessein était que le bonheur suprême, les aspects les plus satisfaisants de la vie, les joies les plus profondes, nous les connaissions au travers de nos liens étroits et de nos soucis les uns pour les autres, en tant que père, mère et enfants » (voir « Ce que Dieu a uni », L’Étoile, juillet 1991, p. 71).

Le modèle de la famille vient de Dieu. [1.5.4]

Le modèle idéal est celui d’une bonne famille. Quel que soit votre passé familial, vous avez l’occasion et la faculté de vous préparer pour un avenir qui comprendra une famille basée sur l’Évangile. Jeffrey R. Holland, du Collège des douze apôtres, donne le conseil suivant aux personnes issues d’une famille qui n’a rien d’idéal :

« J’espère que vous voyez… pourquoi nous parlons du modèle, de l’idéal du mariage et de la famille alors que nous savons que tout le monde ne se trouve pas dans cette situation. C’est précisément parce que beaucoup n’ont même jamais vu cet idéal et que certaines forces culturelles nous en éloignent sans cesse que nous parlons de ce que notre Père céleste veut pour nous dans son plan éternel pour ses enfants.

« Chacun doit s’adapter en fonction de sa situation conjugale et familiale. Mais convenons que le modèle vient de Dieu et efforçons-nous de l’atteindre du mieux que nous pouvons » (« Modèles généraux et vies particulières », Réunion de formation mondiale des dirigeants, 9 février 2008, p. 3).

Monde des esprits

Après la mort physique, nous entrons tous dans le monde des esprits.

La mort physique n’est pas la fin de notre existence [1.6]

La mort fait partie du plan de notre Père céleste. [1.6.1]

L’Église a publié sur l’Internet cette explication concise de la vie après la mort : « D’un point de vue terrestre, la mort physique peut sembler être une fin, mais c’est en réalité une étape du plan de notre Père céleste. Au moment de la mort physique, l’esprit quitte le corps et va dans le monde des esprits où il continue d’apprendre et de progresser. Dans le monde des esprits, on conserve le souvenir de cette vie et la connaissance que l’on a acquise sur terre.

« La mort ne change pas la personnalité ni les aspirations au bien ou au mal. Si l’on choisit de suivre Jésus-Christ pendant la vie sur terre, on connaît la paix dans le monde des esprits. Ceux qui choisissent de ne pas suivre le Christ et qui ne se repentent pas seront malheureux.

« Notre Père céleste savait que beaucoup de ses enfants n’auraient jamais l’occasion d’entendre parler de Jésus-Christ au cours de leur vie et que d’autres choisiraient de ne pas le suivre. Comme il aime ses enfants et qu’il est juste, Dieu a prévu, pour ceux qui sont dans le monde des esprits, un moyen pour qu’ils apprennent son plan, aient foi en Jésus-Christ et se repentent. Ceux qui choisissent d’accepter et de suivre Jésus-Christ auront la paix et le repos.

« Après la mort, le jour viendra où l’esprit et le corps seront réunis pour ne plus jamais être séparés. On appelle cette réunification la résurrection ; elle a été rendue possible par la mort et la résurrection de Jésus-Christ. Vous resterez dans le monde des esprits jusqu’à ce que vous ressuscitiez » (« La vie après la mort », http://old.mormon.org/mormonorg/eng/basic-beliefs/heavenly-father-s-plan-of-happiness/life-after-death  ; voir aussi Le plan du salut, brochure, 2005,p. 12).

Dans le plan de notre Père céleste, la famille est destinée à être éternelle [1.7]

Le plan du bonheur permet à la famille d’être éternelle. [1.7.1]

La Première Présidence et le Collège des douze apôtres ont déclaré la doctrine de la nature éternelle de la famille : « Le plan divin du bonheur permet aux relations familiales de perdurer au-delà de la mort. Les ordonnances et les alliances sacrées que l’on peut accomplir dans les saints temples permettent aux personnes de retourner en présence de Dieu, et aux familles d’être unies éternellement » (« La famille : Déclaration au monde », Le Liahona, novembre 2010, p. 129).

Aucun sacrifice n’est trop grand pour avoir une famille éternelle. [1.7.2]

Russell M. Nelson

Russell M. Nelson, du Collège des douze apôtres, parle de la grande joie que la famille éternelle procure :

« Est-ce que l’affection et l’amour que nous avons les uns pour les autres ne sont que temporaires ? Vont-ils se terminer à la mort ? Non ! La vie familiale peut-elle continuer au-delà de cette période d’état probatoire terrestre ? Oui ! Dieu a révélé que la nature éternelle du mariage céleste et de la famille est la source de notre plus grande joie.

« Mes frères et sœurs, les biens matériels et les honneurs ne durent pas. Mais les liens qui vous unissent à votre femme, à votre mari et à votre famille peuvent durer. Seule une dimension éternelle de la vie familiale peut satisfaire les plus hautes attentes de l’âme humaine. Aucun sacrifice n’est trop grand pour recevoir les bénédictions d’un mariage éternel. Pour se qualifier, il suffit de se refuser toute impiété et d’honorer les ordonnances du temple. En contractant et en respectant les alliances sacrées du temple, nous prouvons notre amour pour Dieu et pour notre conjoint et notre respect réel pour nos descendants, y compris ceux qui ne sont pas encore nés. Notre famille est le point central de notre plus grande œuvre et de notre plus grande joie dans cette vie ; ce sera le cas pendant toute l’éternité » (voir « Mets ta maison en ordre », Le Liahona, janvier 2002, p. 82).

Les alliances sacrées permettent à la famille d’être éternelle. [1.7.3]

James E. Faust (1920-2007), de la Première Présidence, a enseigné qu’il est essentiel de contracter et de respecter nos alliances pour que la famille continue dans l’au-delà : « Nous croyons que la famille peut perdurer dans la vie suivante si elle a respecté les alliances contractées dans l’un des temples sacrés sous l’autorité de Dieu. Nous croyons que nos ancêtres peuvent être aussi unis éternellement à leur famille lorsque nous contractons les alliances en leur faveur dans les temples. Nos ancêtres décédés peuvent accepter ces alliances, s’ils choisissent de le faire, dans le monde des esprits » (voir « L’être unique que vous êtes », Le Liahona, novembre 2003, p. 54).

Une famille éternelle

La famille est destinée à être éternelle.

Une famille éternelle est possible. [1.7.4]

Henry B. Eyring, de la Première Présidence, témoigne qu’avec l’aide de notre Père céleste, chacun de nous peut atteindre son potentiel le plus élevé dans son plan du salut :

« Avoir la vie éternelle signifie devenir comme le Père et vivre éternellement en famille dans le bonheur et la joie. Nous savons donc que ce qu’il veut pour nous réclamera une aide qui va au-delà de nos capacités. Et si nous avons des sentiments d’incompétence, ils peuvent nous faciliter le repentir et nous préparer à nous appuyer sur l’aide du Seigneur… Qui que nous soyons, quelque difficile que soit notre situation, nous pouvons savoir que ce que notre Père exige de nous, si nous voulons nous qualifier pour avoir les bénédictions de la vie éternelle, n’est pas au-delà de nos capacités.…

« Nous pouvons nous imaginer tels que nous étions [dans notre vie prémortelle], pendant un temps bien plus long que nous pourrions le penser, fils et filles nous fréquentant dans notre demeure céleste en compagnie de Parents qui nous connaissaient et nous aimaient… Mais maintenant que nous sommes ici [sur terre], nous pouvons nous imaginer de retour au foyer, après la mort, auprès de nos Parents célestes en cet endroit merveilleux, non plus seulement comme des fils et des filles, mais aussi comme maris et femmes, pères et mères, grands-pères et grands-mères, petits-fils et petites-filles, liés éternellement les uns aux autres dans des familles aimantes » (« La famille », L’Étoile, octobre 1998, p. 14, 15-16).

Questions pour la réflexion

  • Comment le fait de savoir que vous êtes enfant de notre Père céleste et que vous faites partie d’une famille éternelle affecte-t-il votre perception de votre valeur personnelle ?

  • Comment la conception de la famille selon le plan du bonheur se compare-t-elle à celle du monde ?

  • Quelles expériences heureuses ou sacrées vécues avec votre famille vous ont aidé à savoir que le plus grand bonheur que l’on peut atteindre dans la condition mortelle et dans l’éternité découle des relations familiales ?

Idées de tâches

  • Faites un schéma simple (avec des étiquettes) soulignant notre voyage depuis la prémortalité jusqu’à la résurrection. Écrivez brièvement comment la famille est au cœur de la vie prémortelle, à la vie dans la condition mortelle, à la vie dans le monde des esprits, à la résurrection et aux degrés de la gloire céleste.

  • Exprimez votre appréciation à votre père, à votre mère ou à un autre membre de votre famille.

Documentation supplémentaire

  • « Mort physique », Ancrés dans la foi, Manuel de référence sur l’Évangile, 2005, p. 112-113.

  • « Plan du salut », Ancrés dans la foi, 2005, p 127-130

La famille, déclaration au monde