Allez au Christ et n’y allez pas seul !
La meilleure façon d’améliorer le monde, c’est de préparer le monde au Christ en invitant chaque personne à le suivre.
J’ai reçu récemment une lettre d’une jeune fille avide d’apprendre. Elle a écrit : « Je suis coincée. […] Je ne sais pas vraiment qui je suis mais je sens que je suis ici pour quelque chose de grandiose. »
Avez-vous déjà éprouvé ce désir de comprendre le but de votre existence, vous demandant si notre Père céleste vous connaît et s’il a besoin de vous ? Mes chers jeunes, et vous tous, je témoigne que la réponse est : « Oui ! » Le Seigneur a un plan pour vous. Il vous a préparés pour cette époque, en ce moment, pour être une force bénéfique dans sa grande œuvre. Nous avons besoin de vous ! Ce ne sera tout simplement pas aussi grandiose sans vous !
Dans des circonstances sacrées, notre prophète bien-aimé, le président Nelson, m’a rappelé deux vérités simples qui sont essentielles à votre œuvre grandiose et glorieuse.
J’étais assise sur le canapé avec mon mari lorsque notre prophète a approché sa chaise, au point que nos genoux se touchaient presque, et m’a regardée de ses yeux bleus perçants. Je ne sais pas si mon cœur battait la chamade ou s’il s’est complètement arrêté lorsqu’il m’a appelée à devenir présidente générale des Jeunes Filles. Il m’a posé une question qui résonne encore dans mon cœur : « Bonnie, quelle est la chose la plus importante que [les jeunes] doivent savoir ? »
J’ai réfléchi un instant et j’ai répondu : « Ils doivent savoir qui ils sont. »
Il s’est exclamé : « OUI ! Et ils doivent connaître leur but. »
Notre identité divine
Vous êtes des enfants aimés et précieux de notre Père céleste. Il vous aime si parfaitement qu’il a envoyé son Fils, Jésus-Christ, expier pour vous et moi1. L’amour du Sauveur pour nous est sans faille, même si nous, nous sommes faillibles. Rien ne peut nous séparer de l’amour du Christ2. Vous souvenir de cet amour vous aidera à repousser les confusions du monde qui tentent d’affaiblir votre confiance en votre identité divine et de vous rendre aveugle à votre potentiel.
Lors d’une conférence FSY, j’ai rencontré deux jeunes filles qui avaient eu des difficultés. Les deux ont mentionné s’être tournées vers leur bénédiction patriarcale pour redécouvrir l’amour et les conseils du Seigneur pour elles personnellement. Allez chercher votre bénédiction patriarcale, dépoussiérez-la si besoin, mais étudiez-la souvent. Si vous ne l’avez pas reçue, obtenez-la le plus tôt possible. Ne tardez pas à apprendre ce que le Seigneur veut vous dire sur vous-même.
Notre but éternel
La deuxième vérité que le président Nelson nous a dite ce jour-là est de connaître notre but. C’est notre responsabilité grandiose et noble.
Il y a de nombreuses années, mon fils Tanner avait environ cinq ans lorsqu’il a participé à son premier match de football. Il était ravi !
Lorsque nous sommes arrivés pour le match, nous nous sommes rendu compte que son équipe utilisait un but de football de taille règlementaire : pas un petit but pliable mais un immense filet qui semblait bien trop grand pour des enfants de cinq ans.
Le match a pris des proportions irréelles lorsque j’ai vu Tanner occuper le poste de gardien. J’étais stupéfaite. Comprenait-il vraiment son but devant le filet ?
Le coup de sifflet a retenti et nous avons été tellement pris par le match que nous en avons oublié Tanner. Tout à coup, un des membres de l’équipe adverse a récupéré le ballon et a dribblé vers lui à toute allure. J’ai regardé Tanner pour m’assurer qu’il était prêt à maintenir sa position et défendre le but. J’ai été surprise par ce que j’ai vu.
À un moment donné du match, il s’était laissé distraire et avait commencé à passer son bras gauche à travers les mailles du filet. Il avait ensuite fait de même avec son bras droit. Puis son pied gauche. Et, pour finir, son pied droit. Tanner était totalement empêtré dans le filet. Il avait oublié son but et la responsabilité qui lui avait été confiée.
La carrière de footballeur de Tanner n’a pas duré longtemps, mais la leçon qu’il m’a apprise ce jour-là ne s’effacera jamais. Nous sommes tous parfois distraits de la raison pour laquelle nous sommes ici et tournons notre énergie vers autre chose. L’une des armes les plus puissantes de Satan est de nous distraire avec de bonnes causes qui, dans des moments critiques, peuvent nous aveugler et nous éloigner de la meilleure cause : l’œuvre qui nous a appelés dans ce monde3.
Notre but éternel est de venir au Christ et de le rejoindre dans sa grande œuvre. Il suffit de faire ce que le président Nelson a enseigné : « Chaque fois que nous faisons quoi que ce soit qui aide qui que ce soit […] à contracter et à respecter ses alliances avec Dieu, nous aidons à rassembler Israël4. » Et lorsque nous accomplissons son œuvre avec lui, nous apprenons à le connaître et à l’aimer davantage.
Nous cherchons de toutes nos forces à nous rapprocher du Sauveur par la foi, le repentir que nous chérissons et le respect des commandements. En nous liant à lui par des alliances et des ordonnances, notre vie s’emplit d’une confiance accrue5, de protection6 et d’une joie profonde et durable7.
En allant au Christ, nous voyons les gens comme il les voit8. Allez au Christ. Allez au Christ dès aujourd’hui, mais pas seul9 !
L’Évangile de Jésus-Christ n’est pas seulement beau ; il est essentiel à tous. « Il n’y a pas d’autre chemin ni de moyen par lequel l’homme puisse être sauvé, si ce n’est dans et par l’intermédiaire du Christ10. » Nous avons besoin de Jésus-Christ ! Le monde a besoin de Jésus-Christ11.
Souvenez-vous que la meilleure façon d’améliorer le monde, c’est de préparer le monde au Christ en invitant chaque personne à le suivre.
Le Livre de Mormon comporte une histoire qui témoigne avec puissance du Sauveur ressuscité passant du temps avec les Néphites. Pouvez-vous vous imaginer à leur place ?
Lorsque le Christ annonça qu’il devait retourner auprès du Père, « il jeta de nouveau les regards alentour12 ». En voyant les larmes dans les yeux des gens, il sut que leur cœur aspirait à ce qu’il reste un peu.
Il demanda : « En avez-vous parmi vous qui sont malades ? Amenez-les ici. En avez-vous qui sont estropiés, ou aveugles, ou […] sourds, ou qui sont affligés de toute autre manière ? Amenez-les ici et je les guérirai13. »
Dans sa grande compassion, il ne mit pas de limite et appela tous ceux « qui [étaient] affligés de toute autre manière ». J’aime le fait que, pour Jésus-Christ, rien ne soit ni trop grave ni trop insignifiant à guérir.
Il connaît également nos souffrances et nous appelle à lui amener les personnes angoissées et déprimées, les las, les orgueilleux et les incompris, les esseulés ou ceux « qui sont affligés de toute autre manière ».
Et « toute la multitude […] s’avança […] ; et il guérit chacun d’eux. […]
« Et tous, tant ceux qui avaient été guéris que ceux qui étaient sains, se prosternèrent à ses pieds et l’adorèrent14. »
Chaque fois que je lis ceci, je me demande : Qui vais-je amener au Christ ? Qui allez-vous amener ?
Pouvons-nous regarder de nouveau alentour comme il l’a fait, pour nous assurer que personne n’est oublié et que chacun est invité à le connaître ?
Je vais vous donner un exemple qui montre à quel point cela est simple. Mon amie Peyton, âgée de quinze ans, avait pour objectif de lire chaque jour cinq versets des Écritures au petit-déjeuner, mais elle ne l’a pas fait seule. Regardant de nouveau alentour, elle a invité ses parents et ses frères et sœurs, y compris son frère de cinq ans. Cet acte apparemment petit illustre ce que le Christ enseignait lorsqu’il a dit : « Amenez-les ici ».
Cette invitation du Seigneur est toujours lancée aujourd’hui. Jeunes filles et jeunes gens, commencez maintenant, dans votre foyer. Voulez-vous prier et demander à notre Père céleste comment vous pouvez soutenir vos parents tandis qu’ils continuent à aller au christ ? Ils ont besoin de vous tout autant que vous avez besoin d’eux.
Puis, regardez de nouveau vos frères et sœurs, vos amis et votre prochain. Qui allez-vous amener au Christ ?
Notre Sauveur a déclaré : « Voici, je suis la lumière ; je vous ai donné l’exemple15 ». En nous joignant à lui pour sauver la famille de Dieu, nous ressentirons l’amour et la paix du Sauveur, car il a promis : « Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie16. »
Quelle époque glorieuse pour être engagé dans la cause du Christ !
Oui, vous êtes ici pour quelque chose de grandiose. Je me joins au président Nelson, qui a dit : « Le Seigneur a besoin de vous pour changer le monde. En acceptant et en suivant sa volonté à votre égard, vous pourrez réaliser l’impossible17 ! »
Je témoigne hardiment que le Seigneur vous connaît et qu’il vous aime ! Ensemble, nous ferons avancer son œuvre jusqu’au grand jour où le Christ lui-même reviendra sur cette terre et appellera chacun de nous à venir « ici ». Nous nous rassemblerons joyeusement, car nous sommes ceux qui vont au Christ, et nous n’y allons pas seuls. Au nom de Jésus-Christ. Amen.