« Une traduction inspirée à point nommé », L’Église dans le monde – Islande, 2019
« Une traduction inspirée à point nommé », L’Église dans le monde – Islande
Une traduction inspirée à point nommé
Quand il lui fut demandé de traduire le Livre de Mormon en islandais, Sveinbjörg Guðmundsdóttir fut tout d’abord intimidée par l’ampleur de la tâche. Un traducteur professionnel fut engagé à sa place, mais, au bout de trois ans, il n’avait pas été au-delà du livre de Mosiah. Le travail était si lent que le département de traduction de l’Église recommanda de ne traduire et publier que quelques passages sélectionnés.
Sveinbjörg prévoyait d’accepter cette tâche plus modeste, mais reçut l’impression que ce « n’était pas ce que le Seigneur voulait ». Ne comprenant pas son sentiment, elle pria pendant trois jours avant de recevoir la réponse : « Ne t’inquiètes pas mon enfant. La traduction du Livre de Mormon sera terminée cette année si tu es disposée à travailler dur. » Elle était agenouillée dans son bureau situé dans une rue bruyante de Reykjavik. Elle dit : « Quand je reçus cette réponse, il y avait un silence complet […] excepté cette voix. » Elle se leva, se sentant faible et étourdie, mais sachant ce que le Seigneur attendait d’elle.
Pour terminer la traduction dans l’année, elle travailla plus longtemps chaque jour ainsi que les samedis, et refusa de prendre des vacances d’été. Mais son travail acharné fut béni et elle finit de traduire les derniers versets le 30 décembre 1979. En y repensant, elle dit : « Même en le lisant aujourd’hui, je me dis que […] ce n’est pas moi qui l’ai fait […] Cela venait directement de l’Esprit. »