Histoire de l’Église
Il m’a laissé la paix


« Il m’a laissé la paix », L’Église dans le monde – Rwanda, 2020

« Il m’a laissé la paix », L’Église dans le monde – Rwanda

Il m’a laissé la paix

Entre 1990 et 1994, le Rwanda a été déchiré par un conflit ethnique au cours duquel des centaines de milliers d’assassinats ont été perpétrés entre avril et juillet 1994. Ces événements tragiques ont affecté la vie de presque tous les habitants du pays. Pendant cette période, Agnès Twagiramariya, âgée de onze ans, a vu un voisin tuer ses parents, quatre de ses frères et sœurs, et de nombreux membres de sa famille élargie. Pendant les douze années qui ont suivi, Agnès était aux prises avec la douleur causée par la mort des membres de sa famille. Elle explique : « Perdre ma famille, en particulier mes parents, a été un événement horrible dans ma vie et cela a provoqué des sentiments tels que la solitude, la haine envers autrui, se sentir malheureuse avec le cœur brisé pendant un certain temps.

En 2006, alors qu’elle étudiait à l’université de Kigali, Agnès a emménagé dans une maison avec sa cousine Yvonne, qui était membre de l’Église. Pendant qu’elles vivaient ensemble, Yvonne a commencé à lui montrer des vidéos de l’Église sur Jésus-Christ et le rétablissement de son Évangile par l’intermédiaire de Joseph Smith. Yvonne a fini par inviter Agnès à lire le Livre de Mormon et à assister aux réunions de l’Église avec elle. Agnès racontera plus tard : « La première chose qui m’a attirée, ce sont les enseignements. L’autre chose, c’est le comportement de certains membres de l’Église : ils se comportent comme des enfants du Seigneur. »

Agnès s’est fait baptiser le 13 juin 2010. Bientôt, elle a été appelée à enseigner aux enfants de la Primaire de la branche de Kigali qui grandissait rapidement. Alors que sa joie dans l’Évangile se développait, Agnès se demandait toujours si elle reverrait un jour les membres de sa famille, si ils souffraient toujours et à quoi ressemblait la vie après la mort pour eux. En 2012, Agnès est partie à Johannesbourg (Afrique du Sud) pour se rendre au temple pour la première fois et être scellée pour l’éternité à ses parents, et ses frères et sœurs décédés.

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Agnès tenant sa recommandation

Agnès Twagiramariya tenant sa première recommandation pour le temple en 2012.

Alors que la mort de sa famille sera toujours une partie douloureuse de sa vie, Agnès a su trouver la guérison grâce à l’Évangile rétabli. Elle déclare : « J’ai recommencé à sourire et à parler. J’ai changé ma vie et je peux être heureuse pour longtemps. J’ai la paix et le pardon dans mon cœur. »

Elle ajoute : « J’arrive maintenant à pardonner aux assassins de ma famille. Pour moi, le pardon est un don que j’ai reçu après avoir compris l’Évangile. » Le Christ, qui avait souffert dans la maison de ceux qui l’aimaient (voir Zacharie 13:6), savait comment toucher le cœur d’Agnès dans ses difficultés. Elle dit : « La véritable Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours est devenue le pont qui m’a permis de quitter une vie de confusion pour une vie de vérité, de passer de la tristesse au vrai bonheur, du chagrin à la joie et de la colère au pardon. Je témoigne que notre Sauveur Jésus-Christ nous aime, qu’il veut que nous soyons heureux et que nous ressentions la joie véritable. »

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