D’ami à ami
La gentillesse
« Soyons gentils » (Chants pour les enfants, p. 83).
Quand j’avais seize ans et étudiais dans un lycée à Séoul (Corée), un camarade de classe saint des derniers jours m’a invité à une activité de branche. J’ai été étonné du nombre de personnes qui m’ont salué comme si j’étais un vieil ami. J’ai pensé : « Quelle Église merveilleuse cela doit être pour avoir des membres si gentils ! »
Le dimanche suivant j’y suis retourné et j’ai reçu de nouveau un accueil chaleureux. On m’a aussi présenté les missionnaires et bientôt ils ont commencé à m’enseigner l’Évangile. Deux mois plus tard, je me suis fait baptiser et j’ai été confirmé. Je n’avais pas encore une compréhension profonde de l’Évangile, mais j’avais un sentiment positif concernant les principes que j’avais appris. J’aimais particulièrement le plan du salut et la doctrine de la progression éternelle. C’était réconfortant de savoir que, si je faisais tout ce que je pouvais pour moi, le Sauveur ferait le reste. Mais en fait, c’est la chaleur des membres qui a mené à ma conversion.
Depuis, j’essaye d’être aimable avec toutes les personnes que je rencontre. Je veux transmettre la gentillesse que j’ai reçue des membres de cette branche. Je ne veux être un obstacle à la conversion de personne.
Après mon baptême, tous les samedis, j’aidais à nettoyer la chapelle et le jardin. Personne ne m’a demandé de le faire. Je le faisais parce que je le ressentais comme un grand honneur. Quand j’ai été ordonné diacre, j’ai appris que l’une de mes responsabilités était de nettoyer l’église. J’ai continué à le faire, et cela était toujours un plaisir. Mais, dans un certain sens, cela avait été plus gratifiant quand on n’attendait pas de moi que je le fasse.
Donc, les enfants, faites toujours votre devoir. Mais n’hésitez pas à faire plus que ce que l’on vous demande. Cette sorte de service vous apportera une grande joie.
Bien que je n’aie pas assisté à la Primaire quand j’étais petit, j’ai appris la bénédiction qu’elle représente quand j’ai eu des enfants. Un jour, notre famille a emménagé au centre de Séoul. Par la suite, nous avons découvert que, dans le voisinage, il y avait de mauvais lieux de distraction. Ma femme et moi étions inquiets de l’effet que cela pourrait avoir sur nos enfants. Un jour, nous avons entendu notre fille et son jeune frère discuter sur le siège arrière de la voiture. Notre fille a dit : « Quand tu iras à l’école, des amis te demanderont peut-être pourquoi tu habites un si mauvais quartier. Mais ne t’inquiète pas. À la Primaire nous apprenons à vivre l’Évangile de Jésus-Christ. Tant que nous suivrons les enseignements de Jésus, nous serons en sécurité. »
Mon fils a répondu : « Oui, peu importe où nous habitons si nous choisissons le bien. »
Ils se parlaient entre eux, pas avec nous. En écoutant, j’ai éprouvé une énorme gratitude envers leurs remarquables instructrices de la Primaire. Ma fille et mon fils sont devenus des membres de l’Église fidèles. Alors ayez de la joie à la Primaire et faites ce que vos instructrices vous demandent. Si vous le faites, vous serez de meilleures personnes et vous serez en sécurité.