Les jeunes de la branche d’Annecy se sont intéressés à leurs amis anciens réfugiés
En préparation à la période de Noël 2017, les Jeunes gens et les Jeunes filles de la branche d’Annecy ont décidé d’agir en faveur des réfugiés.
Cela a commencé par des questions comme : avons-nous dans notre unité d’anciens réfugiés ? Quelle est leur histoire ? Que savons-nous réellement de ces frères et sœurs que nous côtoyons tous les dimanches ? Mais aussi quelques recherches dans les Écritures sur ce que le Sauveur et les prophètes ont dit à leur sujet.
Lorsqu’ils se sont mis à recenser dans leur entourage tous ceux qui avaient été réfugiés à un moment de leur vie, ils ont été surpris d’en trouver une bonne vingtaine, d’origines très diverses, ce qui les a conduits à effectuer quelques recherches historiques.
Ils ont ensuite décidé en conseil d’une date d’invitation à une activité où ils pourraient discuter de leurs ressemblances et apprendre à mieux les connaître et finalement à les aimer… tout en dégustant des plats de leurs pays d’origine préparés par leurs soins !
À la fin de l’activité, Anaïs Demeure, présidente de la classe des Jeunes Filles, a confié : « Je pensais connaître les réfugiés, mais après avoir entendu frère Seng nous raconter ce que lui et sa famille avaient dû subir avant d’arriver en France, ma vision a changé. Nous avons des réfugiés autour de nous mais nous ne savons rien d’eux. Grâce à cette soirée, je me suis rendu compte que ma vie est très simple par rapport à la leur. »
Ce soir-là, les paroles de Patrick Kearon, du collège des soixante-dix, ont pris un sens particulier pour chacun d’entre nous : « Être un réfugié peut être un moment décisif dans la vie d’une personne, mais son état de réfugié ne définit pas qui elle est. Comme pour des milliers et des milliers de personnes avant elle, ce sera un moment, que nous espérons de courte durée, de sa vie. Certaines d’entre elles deviendront des lauréats du prix Nobel, des fonctionnaires, des médecins, des scientifiques, des musiciens, des artistes, des dirigeants religieux et apporteront leur contribution dans d’autres domaines. En fait, nombre d’entre eux étaient cela avant de tout perdre. Ce moment ne définit pas qui ils sont, mais notre réaction contribuera à définir qui nous sommes. »