MESSAGE DE LA PRÉSIDENCE DE L’INTERRÉGION
Que recèle un nom ?
« La prochaine fois que l’on vous demandera à quelle église vous appartenez, réfléchissez un moment au nom que vous avez pris sur vous, puis, avec un sourire, témoignez de lui en déclarant avec hardiesse : ‘Je suis membre de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours’. »
L’une des nombreuses traditions africaines que j’apprécie, c’est d’entendre les noms que les parents choisissent pour leurs enfants. Des noms tels que Precious, Blessing, Gift, Innocence, Patience ou God’s Love. Lorsque j’entends de tels noms, je souris toujours et je me dis comme c’est merveilleux de grandir avec un nom qui dit au monde les espoirs et rêves que les parents aimants ont pour vous. Ou, comme dans certaines cultures africaines, les sentiments qu’éprouvaient les parents au moment de la naissance.
Il y a plusieurs mois, mon épouse et moi avons passé des moments agréables avec la famille Okot, qui vient d’Ouganda et qui est en mission à Bulawayo. Ces merveilleux parents ont donné à leurs cinq enfants les noms de Hope, Faith, Charity, Love Divine et Peace. Nous aimons cette famille et nous n’avons aucun doute que ces enfants exceptionnels grandiront inspirés par le fait qu’ils portent chacun le nom d’une de ces vertus chrétiennes.
D’autres cultures choisissent des noms de différentes manières. Dans certaines cultures, les grands-parents choisissent le nom du premier-né. De nombreux enfants portent les noms de leurs parents et grands-parents, ou de leurs oncles et tantes préférés. Certains choisissent les noms des rois et des reines. Les Amérindiens utilisent souvent des événements dans la nature, des animaux ou des oiseaux pour donner un nom à leurs enfants. Certains utilisent des noms de prophètes ou d’apôtres anciens ou modernes. Il n’y a pas si longtemps, j’ai rencontré un jeune couple merveilleux en Tanzanie qui a donné à son petit garçon le nom de Bednar.
Dans Proverbes, nous lisons : « La réputation est préférable à de grandes richesses » (Proverbes 22:1).
J’aime ce qu’Hélaman a enseigné à ses deux fils, Léhi et Néphi, concernant la raison pour laquelle il a choisi leurs noms :
« Je vous ai donné le nom de nos premiers parents qui sortirent du pays de Jérusalem ; et cela, je l’ai fait afin que, lorsque vous vous souvenez de vos noms, vous vous souveniez d’eux ; et que lorsque vous vous souvenez d’eux, vous vous souveniez de leurs œuvres ; et lorsque vous vous souvenez de leurs œuvres, vous sachiez qu’il est dit, et aussi écrit, qu’elles étaient bonnes. C’est pourquoi, mes fils, je voudrais que vous fassiez ce qui est bien, afin que l’on puisse dire de vous, et aussi écrire, ce qui a été dit et écrit à leur sujet » (Hélaman 5:6-7).
Quelle que soit notre culture d’origine, l’apôtre Paul enseigne que, lorsque nous sommes baptisés et confirmés, nous devenons de « nouvelles créatures » et des « saints » 1. Lors du baptême, nous faisons alliance de prendre sur nous le nom de Jésus-Christ. Et chaque dimanche, nous renouvelons cette alliance et nous promettons de prendre sur nous son nom pendant la prière de Sainte-Cène.
Russell M. Nelson nous a enseigné ce que signifie prendre sur nous le nom de Jésus-Christ en disant : « Prendre sur nous le nom du Sauveur comprend déclarer et témoigner aux autres, par nos actes et nos paroles, que Jésus est le Christ. » 2 Il nous a également invités à « parler délibérément du Christ » et à chercher des occasions de partager notre témoignage de lui en famille et entre amis. 3
Ici en Afrique, les membres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours constituent encore une petite minorité et l’Église en soi est relativement inconnue. Mais beaucoup d’Africains aiment Jésus-Christ et vénèrent son nom. Pensez à combien de fois nous voyons son nom sur les taxis ou les entreprises. Un ami a récemment parlé d’un atelier de réparation de pneus habilement et résolument appelé « Jesus Will Alignment »4.
Dans d’autres parties du monde, l’Église a souvent été définie par d’autres. Mais en Afrique, où le désir de connaître Jésus-Christ est si fort et où l’Église émerge de l’obscurité, nous pouvons toujours définir correctement l’Église en tant qu’Église rétablie de Jésus-Christ. Pour ce faire, nous utiliserons le nom correct de l’Église et vivrons l’Évangile de Jésus-Christ dans notre cœur et au foyer.
Par conséquent, la prochaine fois que l’on vous demandera à quelle église vous appartenez, réfléchissez un moment au nom que vous avez pris sur vous, puis, avec un sourire, témoignez de lui en déclarant avec hardiesse : « Je suis membre de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours » ou même « je suis membre de l’Église rétablie de Jésus-Christ ».
Alors, que recèle un nom ? Le président Nelson a dit pour ce qui est du nom de l’Église du Seigneur, la réponse est : « Tout ! »5
Et pour ce qui est de nos noms personnels ? Peu importe la façon dont nos parents ont choisi nos prénoms, le nom le plus important est celui que nous prenons sur nous chaque dimanche pendant l’ordonnance de la Sainte-Cène, qui est le nom de Jésus-Christ. Puissions-nous tous mener une vie digne de ce nom en nous souvenant toujours de lui et en étant de vrais disciples de Jésus-Christ.
S. Mark Palmer a été appelé comme soixante-dix-autorité générale en avril 2016. Il a épousé Jacqueline Ann Wood ; ils ont six enfants.