SÉRIE : CHOISIR UN SABBAT ENRICHISSANT
Donnez avec un cœur plein d’amour
« Quel meilleur moment pour se servir les uns les autres que lorsque le cœur et l’esprit sont plus ouverts et réceptifs aux gestes de bienveillance en cette saison où le monde chrétien célèbre la Pâques comme le point culminant du ministère du Sauveur. »
Je suis un produit du service pastoral depuis presque quarante ans. J’ai été baptisée à l’âge de neuf ans, mais ma famille était devenue non pratiquante au cours de ma douzième année et je m’étais aussi éloignée de l’Église. J’ai commencé à fréquenter une autre église locale avec mon amie, qui était ma voisine d’à côté. Au cours des années qui ont suivi, la vie a évolué et, après mon mariage, j’ai été contactée par les instructrices visiteuses que l’on m’avait affectées. Chaque mois, elles me visitaient régulièrement et, au fil du temps, elles ont posé les bases pour que les instructeurs au foyer soient affectés à notre famille. Lors de ces visites, nous n’avons jamais discuté du fait que je ne fréquentais pas l’Église et mon mari, qui connaissait très peu l’Église et qui ne s’intéressait pas vraiment à la religion, ne se sentait pas contraint ni mal à l’aise de les recevoir chez nous. Nous n’avons ressenti que de sollicitude et d’amitié sincères lors de leurs visites.
Ce qui nous a émerveillés le plus, c’est la bienveillance et l’humeur joyeuse que nos instructeurs au foyer et instructrices visiteuses apportaient dans notre foyer. Nous avons noué des relations étroites avec l’un de nos instructeurs au foyer qui n’a jamais cessé de nous venir en aide en cas de besoin, de nous inviter chez lui et, en temps opportun, de m’inviter à une conférence où Thomas S. Monson (1927-2018), alors du Collège des douze apôtres, était orateur.
Au cours de cette conférence, c’était comme si le frère Monson savait ce que j’avais dans mon cœur et qu’il s’adressait directement à moi ce jour-là. J’ai quitté la conférence avec le désir ardent de revenir à l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours et de faire partie encore une fois de sa bergerie. Quelques mois plus tard, après des leçons missionnaires, mon fils a été baptisé et nous avons commencé à assister à l’Église.
Lors de la récente conférence générale d’avril 2018, les principes du nouveau programme de service pastoral ont été annoncés. Cela ne revient pas seulement à dire que nous sommes maintenant libres d’étendre nos efforts d’édification ou de service pastoral sans l’utilisation d’un manuel restrictif et d’un message normalisé, mais, ce qui est plus important, c’est de servir comme de vrais disciples de notre Sauveur, lequel savait naturellement comment secourir et édifier ses frères et sœurs.
Au fil des ans, j’ai vu tellement d’exemples de service autour de moi et, même quand nous avons récemment déménagé pour la énième fois, des gestes de bienveillance n’ont point cessé de nous faciliter la transition. Cela me motive, car je sais que si je ne fais pas de même, je m’éloignerai de la lumière et de l’amour que je trouve d’être activement impliquée dans le service à autrui.
Alors, vous vous demandez : « En quoi cela se rapporte à la Pâques comme elle approche hâtivement ? » Eh bien, tout se rapporte directement à la Pâques !
Quel meilleur moment pour se servir les uns les autres que lorsque le cœur et l’esprit sont plus ouverts et réceptifs aux gestes de bienveillance en cette saison où le monde chrétien célèbre la Pâques comme le point culminant du ministère du Sauveur ?
En exerçant notre ministère, nous avons une occasion unique d’apprendre l’empathie et de donner avec un cœur aimant et, ce faisant, nous développons notre capacité et nos talents. De plus, nous nous rapprochons du Sauveur lorsque nous sommes amenés et guidés vers des lieux et des circonstances où l’on a besoin de nous. Au fil du temps, nous devenons plus semblables à lui.
Tout ce que le Sauveur demande en retour, c’est que nous venions à lui avec un esprit contrit et un cœur reconnaissant. La volonté de servir ses enfants, qui sont nos frères et sœurs, constitue notre façon de montrer notre amour et notre reconnaissance pour tout ce que nous avons et c’est le véritable don que nous pouvons donner en cette saison de Pâques et tout au long de l’année.