2019
La foi au Seigneur Jésus-Christ, véritable chemin de la paix
Août 2019


MESSAGE DES DIRIGEANTS LOCAUX DE LA PRÊTRISE

La foi au Seigneur Jésus-Christ, véritable chemin de la paix

« Dans notre parcours terrestre, nous avons tous des moments très difficiles, bouleversants et accablants qui nous arrivent. Notre lecture de ces évènements et la manière dont nous nous tournons vers notre Père céleste, son plan et les enseignements que nous recevons de nos prophètes déterminent la manière dont nous nous préparons et progressons pour retourner à notre foyer céleste. »

Russell M. Nelson, alors président du Collège des douze apôtres, a raconté l’histoire suivante :

« Lors d’un récent voyage en avion, notre pilote a annoncé que nous allions rencontrer des turbulences pendant la descente et que tous les passagers devaient attacher leurs ceintures de sécurité. Comme prévu, les turbulences se sont fait sentir. Nous avons été fortement secoués. De l’autre côté de l’allée et deux rangées derrière moi, une femme terrifiée a paniqué. À chaque trou d’air effrayant et à chaque secousse, elle hurlait. Son mari essayait vainement de la calmer. Ses cris hystériques ont continué jusqu’à ce que nous soyons sortis de cette zone de turbulences et que nous ayons atterri sains et saufs. Pendant sa période d’angoisse, j’étais désolé pour elle. Comme la foi est le remède à la peur, j’aurai voulu pouvoir fortifier sa foi…

« Quand nous parlons de la foi, cette foi qui déplace les montagnes, nous ne parlons pas de la fois en général, mais de la foi au Seigneur Jésus-Christ. »1

Comme ce voyage périlleux de la femme, nous rencontrons des obstacles et des épreuves dans cette vie, des évènements pouvant nous faire douter de notre foi et nous faire perdre l’assurance que nous avons besoin des prophètes, voyants et révélateurs à bord de notre « avion » qui nous conduit à la vie éternelle.

Il y a quelques années, j’avais accepté la responsabilité de conduire les dirigeants de l’Église à une conférence qui devait se tenir à environ 330 km de la ville de Lubumbashi. J’avais l’habitude de conduire régulièrement sur cette route-là, qui était très difficile suite à son mauvais état avec des trous et des ravins. Personne ne pouvait y passer sans en avoir une mauvaise expérience. Alors, nous avons décidé de prendre un chemin détourné que nous croyions être un peu plus passable que la route principale mal entretenue. Nous étions sûrs d’y arriver sans problème comme toujours, mais hélas, cette fois-là, ce n’était pas le cas. Nous avons eu un accident grave qui nous a empêchés d’atteindre notre destination. Nous étions là, en pleine brousse, sans moyen de communication et avec un véhicule qui ne pouvait plus nous servir à quelque chose car c’était complètement endommagé. Dieu merci, il n’y avait aucune perte en vie humaine bien que le véhicule fût complètement endommagé, et personne n’était blessée sauf quelques égratignures sur le chauffeur.

Connaissant l’importance de la tâche qui attendait les dirigeants que je conduisais ce week-end, donc le soixante-dix d’interrégion, le président de mission à l’époque et son conseiller, j’étais complètement dévasté ! Je me condamnais et je prenais sur moi toute la responsabilité de cet accident qui était survenu bien que ne connaissant pas la cause et n’étant même pas à l’origine de cet incident malheureux.

Après avoir observé que nous étions tous sans blessure et ayant vu que je me culpabilisais, le soixante-dix s’approcha de moi et dit : Nous ne savons pas pourquoi cet accident est arrivé mais Dieu seul sait. Nous pourrons avoir la compréhension de cet évènement malheureux dans le jour à venir, ne te culpabilise pas mais remercions Dieu que nous n’étions pas gravement blessés. Mon cœur était apaisé et je sentais un soulagement de suite des paroles qu’il avait prononcées pendant ce moment difficile de notre voyage. J’ai toujours été reconnaissant de sa lecture de l’évènement et de la façon dont cela m’avait réconforté. Je suis très reconnaissant de Joseph A. Sitati et de son exemple à mon égard à ce moment-là.

Dans notre parcours terrestre, nous avons tous des moments très difficiles, bouleversants et accablants qui nous arrivent. Notre lecture de ces évènements et la manière dont nous nous tournons vers notre Père céleste, son plan et les enseignements que nous recevons de nos prophètes déterminent la manière dont nous nous préparons et progressons pour retourner à notre foyer céleste. 

Les difficultés et les épreuves sur notre parcours dans la condition mortelle ne sont pas des obstacles pour nous détourner du plan de bonheur de notre Père céleste, mais des occasions de progresser pour devenir comme lui. Ne lisons-nous pas dans la Perle de Grand Prix ce qui suit : « Nous les mettrons ainsi à l’épreuve pour voir s’ils feront tout ce que le Seigneur, leur Dieu, leur commandera ; ceux qui gardent leur premier état recevront davantage ; ceux qui ne gardent pas leur premier état n’auront pas de gloire dans le même royaume que ceux qui gardent leur premier état ; et ceux qui gardent leur second état recevront plus de gloire sur leur tête pour toujours et à jamais » (Abraham 3:25-26).

Pour bien rester sur notre chemin de qualification et recevoir plus de gloire nous devons :

  1. Regarder les épreuves avec l’œil de foi

  2. Placer notre confiance en Dieu sans douter

  3. Avoir une perspective éternelle soutenue par la connaissance du plan de salut

Regarder les épreuves avec l’œil de la foi et obéir aux commandements

Henry B. Eyring, alors deuxième conseiller dans la Première Présidence, a enseigné : « La grande épreuve de la vie consiste à voir si nous prêtons l’oreille aux commandements de Dieu et y obéissons au milieu des tempêtes de la vie ».2

Quelles que soient les difficultés qui nous arrivent, si nous pouvons voir avec l’œil de la foi la gloire qui nous attend, nous serons réconfortés comme Job et nous résisterons car nous aurons la connaissance de ce que nous serons exactement après cette vie.

Placer notre confiance en Dieu sans douter

Nous devons rester ferme dans notre foi et faire confiance au seigneur. Ulisses Soares, alors membre du Collège des soixante-dix, a enseigné : « Si nous sommes fermes et que nous ne laissons pas notre foi chanceler, le seigneur augmentera notre capacité de surmonter les difficultés de la vie »3.

Richard G. Scott a recommandé aux saints ce qui suit : « Faites confiance à Dieu et à sa volonté de vous apporter de l’aide lorsque vous en avez besoin, quelle que soit la difficulté de la situation. Réagissez courageusement en conséquence et soyez patient et compréhensif lorsque Dieu vous laisse dans les difficultés pour votre progression et qu’il vous réponde peu à peu pendant une longue période de temps »4.

Continuer à rechercher la volonté de Dieu par l’étude des Écritures

Nous devons rechercher la volonté de Dieu en étudiant les Écritures avec l’œil de la foi pour y trouver la direction dont nous avons besoin pour développer notre confiance et notre assurance dans l’accomplissement du plan de salut. Neil L. Anderson, du Collège des douze apôtres, a dit : « Dans le creuset des épreuves terrestres, restez patients et fermes ; le pouvoir guérisseur du Sauveur vous apportera lumière, compréhension, paix et espérance »5.

En focalisant les efforts de l’étude de l’Évangile dans notre foyer tel que récemment recommandé par Russell M. Nelson en suivant le programme Viens et suis-moi en famille, nos foyers seront les sanctuaires de la foi et du Saint-Esprit. Nos demeures seront des refuges pour les mauvais jours et les bénédictions qui sont promises à ceux qui ont foi en lui et recherchent sa volonté nous serons données.

Elie K. Monga a été appelé comme soixante-dix d’interrégion en avril 2017. Il a épousé Vianney Mwenze; ils ont quatre enfants. Frère et sœur Monga résident à Lubumbashi, en RD du Congo.

Références

  1. Russell M. Nelson, « Montrez votre foi », Le Liahona, mai 2014, 29.

  2. Henry B. Eyring, « Préparation spirituelle : Commencez tôt et soyez constants », Le Liahona, novembre 2005, 38.

  3. Ulisses Soares, « Placez votre confiance en Dieu sans douter », Le Liahona, mai 2017

  4. Richard G. Scott, « La force de la foi nous soutient dans les moments d’incertitude et de mise à l’épreuve », Le Liahona, mai 2003, 76.

  5. Neil L. Anderson, « Blessés », Le Liahona, novembre 2018, 85.