2020
Le fruit de mon obéissance
Octobre 2020


Le fruit de mon obéissance

J’ai obtenu une licence dans mon pays d’origine, Madagascar. Là-bas, j’ai eu une longue carrière commerciale de quatorze ans en tant que manager de département et direction intérimaire de magasin dans un groupe de grande distribution.

Au début de cette longue carrière, j’étais déjà membre de l’Église, et, dans ce travail, j’ai découvert que j’aimais résoudre les problèmes des clients et leur apporter de l’apaisement dans leur inquiétude.

De ce fait, j’ai démissionné et j’ai choisi de devenir conseillère clientèle durant trois ans avant de venir en France pour rejoindre mon mari dans la banlieue de Compiègne. J’y ai repris le même poste de travail.

Depuis notre installation ici en Aveyron, j’ai continué à rechercher du travail dans mes domaines de prédilection : commerciale et conseillère clientèle. Cependant, je ne ressentais plus ni la conviction ni le désir de continuer dans ce monde professionnel, même si c’était très intéressant sur le plan de la rémunération.

J’ai décidé de jeûner et prier une fois au début du confinement, au mois de mars, pour demander la direction du Seigneur à ce sujet. J’ai alors reçu la confirmation par conviction profonde de ne plus continuer dans le secteur commercial, et donc de me réorienter professionnellement.

Ne sachant pas vers quel secteur me tourner, vers la fin du mois de mars, je décidai de demander au Seigneur par le jeûne et la prière sa volonté pour moi concernant le travail que je devais exercer le reste de ma vie active, sachant que j’ai cinquante-cinq ans.

Il m’a clairement poussée à parler avec une sœur dont je ne connaissais pas l’activité professionnelle auparavant. J’ai ainsi découvert un travail qui m’était totalement inconnu, car inexistant dans mon pays d’origine : « Assistant de vie aux familles », spécialement pour les personnes âgées et handicapées.

J’ai ressenti la conviction profonde et l’ardent désir d’exercer ce métier. La perspective de passer le reste de ma vie à servir les gens dans mon travail pour le Seigneur est tout simplement la consécration de ma carrière professionnelle.

Je me suis renseignée sur les démarches à effectuer pour entrer dans ce secteur.

J’ai eu une période d’immersion dans le métier juste avant le confinement. Malgré le déconfinement du 11 mai, le président de l’ADMR1 Capdenac ne pouvait me reprendre qu’à partir de fin juin.

Cependant, je sentis que le Saint-Esprit m’encourageait à trouver un moyen de renouveler mon alliance avec Dieu en prenant la Sainte–Cène, ce que je n’ai pu faire pendant le confinement, car il n’y a pas de détenteur de la prêtrise chez moi ni aux alentours. Je me suis alors souvenue de la lettre de la Première Présidence et du Collège des douze apôtres, datée du 12 mars 2020, intitulée « Suspension temporaire des rassemblements des membres de l’Église du monde entier » et dans laquelle il était écrit que « [l]es dirigeants locaux tiendront conseil pour déterminer comment permettre aux membres de l’Église de prendre la Sainte-Cène au moins une fois par mois ».

Sans hésitation, j’ai appelé mon président de branche pour lui exposer ma requête.

Il en a discuté avec le président du pieu de Toulouse qui lui a donné l’autorisation d’administrer cette ordonnance chez lui le dimanche 24 mai, à deux autres sœurs dans la même situation que moi et à moi, car les lieux de cultes étaient encore fermés.

À peine deux jours plus tard, le président de l’ADMR Capdenac m’a rappelée pour m’embaucher d’urgence le 2 juin, ce que j’ai accepté sans hésitation, bien sûr !

Le Saint-Esprit me confirma que c’était le fruit de mon obéissance parce que j’ai écouté la parole des dirigeants de l’Église.

Je travaille donc actuellement pour l’ADMR et je suis des cours pour obtenir le titre professionnel d’assistant de vie aux familles.

Notes :

  1. N.D.L.R. : l’ADMR, un réseau au service de tous, tout au long de la vie, partout en France, depuis 1945.

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