Pourquoi je respecte la Parole de Sagesse malgré les tentations répétées

Par Nicole Nehren

L’auteur vit en Utah (États-Unis).

La consommation d’alcool et de café faisait partie du quotidien de mes collègues de travail, si bien que je me sentais souvent à l’écart. Mais le fait de me souvenir des raisons pour lesquelles la Parole de Sagesse nous a été donnée m’a aidée à rester forte.

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femme faisant des courses

En grandissant, j’ai souvent été confrontée à l’alcool, au thé et au café, principalement lorsque je passais du temps avec ma famille élargie. Ma famille proche et moi-même sommes les seuls membres de l’Église parmi mon entourage, et je me sentais parfois découragée et isolée lorsqu’on méprisait mes croyances. Mais je savais que Dieu existait vraiment, j’avais foi en son Évangile rétabli, en mes alliances du baptême, et je savais qu’il voulait que je prenne de bonnes décisions.

Quand j’avais une vingtaine d’années, j’ai déménagé à Londres (Angleterre) et j’ai commencé à travailler dans une banque internationale. Tout le monde buvait du thé et du café pour tenir le coup pendant nos journées de travail bien remplies. Lors de mon deuxième jour de travail, ma responsable m’a préparé une tasse de thé. Je l’ai remerciée mais lui ai expliqué que je ne buvais pas de thé, elle m’a alors proposé du café à la place.

Je savais qu’elle essayait juste d’être gentille, mais j’étais déterminée à respecter mes principes. Bien que je me sois sentie un peu mal à l’aise, je lui ai expliqué plus en détail pourquoi je ne buvais ni thé ni café, et je lui ai fait part de certaines de mes croyances, notamment la Parole de Sagesse.

Cela a été une très bonne expérience, mais ce genre de situation ne s’est pas toujours aussi bien passé.

Faire face à la tentation

Au fil du temps, le fait d’être entourée de personnes pour qui il était normal de boire de l’alcool a rendu le respect de mes principes difficile. Je me retrouvais régulièrement dans des bars avec des clients et des collègues de travail. J’en avais assez de devoir m’expliquer quand je refusais un verre et parfois je voulais simplement m’intégrer.

Mais au-delà de la volonté de m’intégrer, je voulais être une disciple de Jésus-Christ exemplaire, et j’ai donc appris quelques méthodes pour réussir à résister à la tentation :

J’ai prié chaque matin pour avoir la force de prendre de bonnes décisions.
J’écoutais souvent des discours de conférence ou des cantiques en allant au travail.
J’ai accroché mon Écriture préférée au miroir de la salle de bain pour la lire tous les jours : « Oui, je sais que je ne suis rien ; pour ce qui est de ma force, je suis faible ; c’est pourquoi je ne me vanterai pas de moi-même, mais je me vanterai de mon Dieu, car, avec sa force, je peux tout faire » (Alma 26:12).
Je me suis tournée vers mes collègues les plus proches, leur demandant de m’aider quand d’autres me proposaient « juste un verre ». Ils remarquaient quand je me sentais mal à l’aise et s’interposaient gentiment en me commandant une « eau gazeuse avec des glaçons » pour m’aider à ne pas me sentir gênée lors de ces sorties.
J’ai travaillé avec de nombreuses autres personnes croyantes qui avaient des principes semblables. Il y avait quelques musulmans pratiquants avec lesquels j’ai sympathisé, et nous nous asseyions souvent ensemble pendant les réunions de travail pour créer un effet de groupe. Le fait de m’entourer de personnes ayant les mêmes croyances et respectant mes principes m’a énormément aidée (voir Ecclésiaste 4:9-10).
Je me suis efforcée de me concentrer sur mon alliance du baptême de « toujours me souvenir de lui » (voir Doctrine et Alliances 20:77, 79), ce qui m’a aidée à davantage ressentir l’Esprit. J’avais promis de suivre Dieu et d’être une disciple du Christ, et le fait de chercher à toujours me souvenir du Sauveur m’a aidée à garder une perspective éternelle et infinie dans les moments les plus difficiles de la tentation.

Se souvenir de l’objectif ultime

Cependant, ce qui m’a le plus aidée à résister à la tentation, c’est de savoir que le Seigneur a un objectif ultime pour moi si je respecte tous ses commandements, notamment la Parole de Sagesse. Je sais que le fait de rester fidèle aux commandements m’a profité de nombreuses façons. (Voir Doctrine et Alliances 82:10).

J’ai pris conscience que la Parole de Sagesse ne se limite pas à se passer d’alcool et d’autres substances fortes. Notre Père céleste nous a donné ce commandement pour nous aider à rester en bonne santé et à pratiquer la maîtrise de soi, pour nous protéger des dépendances dangereuses et de leurs conséquences, et pour nous permettre d’obtenir une plus grande sagesse et une plus grande connaissance (voir Doctrine et Alliances 89).

J’ai observé que lorsque nous obéissons aux choses simples que le Seigneur nous demande, notre capacité et notre désir de respecter tous ses commandements augmentent, et nous apprenons à surmonter des tentations et des défis encore plus grands (voir 2 Néphi 28:30).

Je sais que notre Père céleste m’aime et que, grâce à sa force et à celle du Sauveur, je peux résister à la pression et aux tentations qui viennent des personnes qui m’entourent. Je pense continuellement à Alma 7:11-12, qui explique que le Sauveur comprend toutes les difficultés que nous rencontrons, nos douleurs, nos afflictions et même nos tentations. Il sait comment « secourir son peuple selon ses infirmités ».

En m’appuyant sur Jésus-Christ pour m’aider dans mes faiblesses, j’ai senti sa force entrer dans ma vie et je me suis rendu compte qu’il nous comprend vraiment. Et lorsque nous sommes confrontés à la tentation, il est prêt à nous aider à voir la situation dans son ensemble et à faire le bon choix. Tout ce que nous avons à faire c’est de nous tourner vers lui.