Version numérique uniquement : Portraits de foi
Appuie-toi sur moi
Quand j’ai posé mes questions à mon père et lui ai fait part de mes préoccupations, il m’a dit quelque chose que je n’ai jamais oublié.
Photo Richard M. Romney.
Quand j’étais petite, je suppliais mon père de me laisser travailler avec lui dans notre petite ferme. J’essayais de l’aider dans ses nombreuses tâches. J’aimais beaucoup monter dans son camion et l’aider à passer les vitesses. Je me souviens qu’il nous lisait des histoires à nous, les enfants, nous faisait faire de la luge, nous amenait à la pêche et en camping. J’ai des souvenirs précieux de moments où je faisais du cheval avec papa, notamment dans les montagnes.
Après être entrée au lycée, j’ai commencé à réfléchir aux enseignements de l’Évangile que j’avais reçus. Mes amis disaient des choses qui me faisaient douter.
Un soir, je regardais les étoiles par la grande fenêtre du salon. Il était tard et je pensais que tout le monde dormait. Papa est entré dans le salon et nous avons commencé à discuter.
Je lui ai fait part de mes questions et de mes préoccupations. Il a alors témoigné qu’il savait que l’Évangile était vrai. Nous avons parlé du fait de nous concentrer sur les « mystères ». Nous en avons conclu que cela pouvait être insensé. Papa a dit que je devais arriver à mes propres conclusions et que cela pouvait prendre du temps. Puis il m’a dit quelque chose que je n’ai jamais oublié. Il a dit que lorsque j’avais des questions ou des préoccupations, je pouvais m’appuyer sur sa foi et sur son témoignage.
J’aimais mon père et je savais qu’il ne m’égarerait jamais intentionnellement et ne me dirait jamais quelque chose qui n’était pas vrai. S’il était sûr de lui, je savais que je pouvais lui faire confiance.
Alors je l’ai pris au mot.
Au cours de ma carrière professionnelle, quand j’étais confrontée à des idées, des théories, des modes de vie et des croyances qui me perturbaient, je me tournais vers mon père et je m’appuyais sur lui. Quand, en tant qu’épouse et mère, des expériences mettaient ma foi à l’épreuve, je me tournais vers mon père et je m’appuyais sur lui. Même maintenant, en pensant à la situation actuelle du monde, je me tourne vers mon père et je m’appuie sur lui.
Je pense souvent à cette soirée-là, des années plus tôt, et à notre conversation. Je me demande à quel point ma vie aurait été différente si je n’avais pas bénéficié de son assurance tranquille et de son exemple constant.
Quand j’étais enfant, je n’ai jamais eu à m’inquiéter de rien. Mes bons parents ont pris soin de moi. Cependant, parmi toutes les bonnes choses que mes parents m’ont données, je suis surtout reconnaissante des valeurs qu’ils m’ont enseignées, des fondements fermes de l’Évangile qu’ils m’ont donnés et pour la vie simple et exemplaire qu’ils ont menée.
Je suis aussi reconnaissante que papa soit là pour que je m’appuie sur lui, pas seulement une fois mais toujours. Il était et est un grand exemple de ce qui est le plus important. Mon père est mon héros.