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Scellement et Mariage au temple
8 mars 2024 : Temple d’Accra, au Ghana
Comment tout a commencé.
Quand ce jour est arrivé, j’ai eu l’occasion de réfléchir au chemin que nous avions parcouru ensemble. Le parcours n’avait pas été sans heurts, mais à chaque épreuve que nous avons rencontrée, le Seigneur nous a frayé un chemin. Notre parcours a commencé le jour où j’ai pris la main de Joanita pour son baptême, en 2017, dans les eaux de la paroisse de Makindye, d’où nous avons tous commencé notre parcours sur le chemin des alliances. Quelques jours plus tard, alors que nous nettoyions la salle de culte, je me tenais à la porte de notre lieu de réunion et je la regardais nettoyer la salle de culte. J’ai aimé ce moment et je me souviens l’avoir imaginée à mes côtés en tant qu’épouse, mais je n’y ai pas prêté attention. Sous la direction de notre évêque Gerald Baryamujura, j’ai eu la chance de servir en tant que greffier de paroisse et de participer aux conseils de paroisse. À ce moment-là, Joanita avait quitté l’Ouganda pour son travail, nous n’avions jamais échangé nos numéros de téléphone et nous n’étions pas proches. Pour une raison ou une autre, son nom n’a jamais quitté mon esprit lorsque nous discutions des membres qui ne fréquentaient plus l’église.
En 2019, j’ai invité les membres à une réunion spirituelle de Noël en utilisant le système de messagerie de l’église et elle a été l’un des rares membres à répondre à ce courriel. La longue recherche a pris fin. Malheureusement, je n’ai vu sa réponse qu’en février 2020, après le début de ma mission.
La relation a été entretenue et acceptée
Cela ressemble-t-il plus à un rêve ? Était-ce une révélation concernant une femme qui devait être ma compagne éternelle ?
Mon désir d’aller servir le Seigneur brûlant de mille feux, je suis parti en mission le 2 septembre 2020, et pendant deux ans elle m’écrivait chaque semaine. Était-ce le signe ? Je n’y avais pas encore réfléchi, mais je sentais qu’un lien fort se créait entre nous en raison du temps qu’elle consacrait à m’écrire et à me demander plus de renseignements sur mes projets après la mission. Vers la fin de ma mission, nous avons discuté de la possibilité d’avoir un rendez-vous physique, nous avons essayé de prévoir du temps pour cela, mais cela ne semblait pas être quelque chose de possible, bien que nous espérions toujours le bon moment.
La peur éprouvée en chemin
Alors que je me demandais comment faire pour me marier et quand me marier, je n’avais pas de travail, je craignais de fonder une famille et il m’était encore difficile de survivre en tant qu’individu puisque j’étais presque seul. Le jour où je suis rentré de ma mission, l’évêque Baryamujura, dans ses conseils, a insisté sur le fait que lorsque je me marierais, tout irait bien pour moi. J’avais entendu cela, mais par où commencer ? Le Seigneur savait que j’avais soif de sa justice et de son royaume et il a préparé une voie pour moi. Cela s’est manifesté à travers les dirigeants que j’avais. Je me suis rendu responsable devant mon évêque et mon président de pieu dès le jour où j’ai commencé à sortir physiquement avec Joanita. Je me souviens m’être assis un moment et ne pas avoir compris comment les choses allaient se passer. J’avais peur, mais elle s’est tournée vers moi et m’a demandé quel était le problème. Je lui ai répondu : « Je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve. » À partir de là, j’ai commencé à penser que les choses allaient s’arranger lorsqu’elle s’est tournée vers moi et m’a dit que le Seigneur allait ouvrir la voie à cette relation et que je ne devais pas m’inquiéter. Il est vrai que la vie est difficile pour un missionnaire rentré de mission comme je l’étais en Afrique, mais je savais que notre Père céleste souhaite que chacun de nous se marie et que c’est un commandement pour notre exaltation.
La longue attente a pris fin
11 mois se sont écoulés entre le jour où je suis rentré de ma mission et celui où nous nous sommes légalement mariés, le 5 août 2023. Nous nous aidions mutuellement à surmonter nos faiblesses et nous nous concertions sur les questions relatives aux affaires temporelles et spirituelles de notre famille. Notre plus grand objectif et désir était d’avoir une famille éternelle et c’est depuis le jour où nous avons décidé de nous marier que nous avons grandi chaque jour en apprenant à mieux nous comprendre dans notre relation en tant que mari et femme. À cette joie s’est ajoutée celle d’attendre un enfant. Pour ces bénédictions qui nous ont été accordées en tant que famille, j’ai vraiment eu des raisons de verser des larmes de joie dans la salle céleste alors que nous attendions d’être conduits dans la salle de scellement. La longue attente était terminée, mon cœur s’est rapproché du sien alors que nous étions assis et que nous réfléchissions à ces expériences et au chemin que le Seigneur nous avait fait parcourir. Mes yeux étaient comme transformés pour voir sa beauté éternelle. En effet, il n’y avait personne d’autre que ma femme avec qui mon cœur et ma vie entière souhaitaient faire ce parcours en ce moment. Ce sentiment a stimulé tout le désir que j’avais de l’avoir et d’être à elle seule pour toujours. En nous agenouillant devant l’autel, la promesse d’être un mari qui présiderait sa famille dans la douceur et l’amour sans faille a été suivie d’autres bénédictions et j’ai alors dit un « oui » ferme et inébranlable. J’ai ressenti son « oui » aussi et son visage rayonnait pour le manifester.