Comme des petits enfants…
Le temps du Seigneur…
Après des années, la montre mécanique de mon père affichait l’heure exacte du moment où je l’ai retrouvée !
Avertissement de l’auteur : Toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existé ne serait pas du tout fortuite et pourrait ne pas être que le fruit d’une pure coïncidence :-)
On est touché par le témoignage d’un enfant retrouvant un objet égaré qui lui est cher, à la suite d’une prière sincère.
Je ne suis plus un enfant depuis longtemps, sauf au sens religieux, je suis un enfant de Dieu comme chacun d’entre nous.
Ainsi, sans tenir compte de mon âge, j’ai désiré partager une expérience, sachant qu’elle serait lue ou écoutée avec la même gentillesse que si un enfant au pupitre la racontait durant une réunion de Sainte-Cène.
Quelques mois après la mort de mon père qui m’avait beaucoup affectée, ma maman m’a offert sa montre. J’ignore quelle est sa valeur marchande, mais elle a une très grande valeur affective pour moi.
Cette montre doit avoir au moins une soixantaine d’années : elle est mécanique, c’est-à-dire, et j’explique cela pour les jeunes générations, que chaque jour il faut remonter le mécanisme à l’aide du petit bouton latéral, sinon très rapidement la montre s’arrête de fonctionner. C’est un détail important.
Malheureusement, sans que je puisse l’expliquer, je pris tellement soin de cette montre en la rangeant prudemment que je finis par l’égarer.
Ayant le désir à plusieurs reprises de la porter à l’occasion d’événements particuliers, je fouillai à chaque fois au cours des mois dans différents endroits de la maison, mais toujours sans succès.
Ce dimanche matin là, jour de la fête des Pères, j’étais vraiment dans un très bon état d’esprit, dans ce qu’on appelle un esprit de prière, avant de partir à l’Église. Et je ressentais tout l’amour que j’avais pour mon Père céleste, et le doux souvenir de mon père terrestre.
L’image de la montre égarée m’est soudainement revenue,
Puis spontanément ma main a ouvert la porte d’un placard, elle a déplacé des boîtes et des objets sans jamais s’arrêter sur l’un ou l’une ou l’autre, puis elle a saisi sans hésiter une boîte en particulier.
J’ai ouvert cette boîte, et j’ai ressenti une grande joie en découvrant la montre de mon père.
Je sais qu’on ne doit pas demander de signes, mais certains nous sont envoyés sans que nous les demandions. Vous vous rappelez que la montre est mécanique ; elle avait donc cessé de fonctionner depuis longtemps, depuis ce temps où je l’avais précautionneusement rangée dans un placard.
J’ai observé l’heure sur mon téléphone : il était 9h10.
Puis j’ai regardé la montre pour la mettre à l’heure ; elle indiquait également 9h10 ! Il m’a suffi de tourner la petite molette pour relancer le mécanisme.
On peut trouver une contradiction entre le quotidien parfois banal, parfois difficile, parfois tragique d’une part et les moments exaltants où nous ressentons l’amour de notre Père céleste et de son Fils, Jésus-Christ, pour chacun d’entre nous.
J’ai ressenti son soutien tant de fois : pour retrouver une montre, comme pour faire face aux difficultés. Ces sentiments m’aident à savoir apprécier le quotidien, et à l’affronter si c’est nécessaire.