Histoire de l’Église
Le pouvoir de l’Esprit


« Le pouvoir de l’Esprit », Histoires du monde – Chili, 2018

« Le pouvoir de l’Esprit », L’Église dans le monde – Chili

Le pouvoir de l’Esprit

Jésus a enseigné que l’Esprit, comme le vent, « souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va » (Jean 3:8). Peu de temps après l’établissement de l’Église au Chili, l’Esprit se mit à toucher des gens partout dans le pays.

Un jour de l’année 1961, à Arica, le vent transporta sur le passage de Juan Benavidez quelques pages d’un article du Reader’s Digest parlant de l’Église. Il les ramassa et les lut. Les missionnaires n’étaient encore jamais venus à Arica, l’une des villes les plus au nord du Chili, mais peu de temps après cette expérience, Juan Benavidez alla voir sa sœur à Santiago. Durant son séjour, il apprit qu’elle était devenue membre de l’Église. Il accepta son invitation à assister à une conférence spéciale. Juan Benavidez témoigna plus tard qu’il commença à obtenir un témoignage dès qu’il entendit la prière d’ouverture. Il raconta : « Je ressentis une grande joie pénétrer mon corps tout entier et je reconnus l’influence du Saint-Esprit. »

Quand Juan Benavidez rentra à Arica, il raconta son expérience à sa petite amie, et future femme, Gladys Aguilar. À peine deux jours plus tard, Gladys vit deux missionnaires passer et, avec Juan, se mit à leur recherche. Juan Benavidez, Gladys Aguilar et la famille de Gladys, furent les premiers membres baptisés à Arica. Juan déclara plus tard : « Je suis très reconnaissant au Seigneur de ce coup de vent qui a amené entre mes mains des renseignement sur l’Église. »

Durant une période tumultueuse de sa vie, Irma de McKenna, de Quilpué, fut réconfortée grâce à une manifestation remarquable. Malgré l’absence de soutien de son mari et de sa mère, elle se joignit à l’Église. Elle était heureuse d’être membre, mais l’hostilité de sa famille engendrait une « souffrance qui déchirait son âme ».

Un soir, se sentant particulièrement désarmée pour défendre l’Église face aux attaques de sa famille, sa douleur devint presque insupportable. Elle épancha son âme en prière et s’engagea à étudier les Écritures afin d’être mieux préparée. Plus tard, elle écrivit : « J’eus une vision dans laquelle une belle main blanche, lumineuse et parfaite était posée délicatement sur ma tête. […] Toute tristesse abandonna mon cœur. C’était pour moi le signe que, […] même si le monde entier luttait contre moi, mon Seigneur bien-aimé serait là et me réconforterait. » Irma de McKenna tint sa promesse d’étudier « avec un engagement total » et se réjouit quand, cinq ans plus tard, sa mère se fit baptiser.

Lorsque Nilda Pinto rencontra les missionnaires, elle leur promit de prier pour demander à Dieu si ce qu’ils disaient était vrai. Plus tard dans la nuit, elle se réveilla sous le coup d’un profond sentiment de culpabilité : elle avait oublié de prier. Elle y remédia immédiatement. Invoquant Dieu, elle dit : « S’il y a un Dieu qui écoute les prières, j’ai besoin qu’il me dise si Jésus est le Christ. » Une fois qu’elle eût terminé de prier, elle resta agenouillée pendant un moment. Plus tard, elle eut une vision dans laquelle elle vit un morceau de bois sur lequel étaient gravés les mots « Jésus est le Christ ». Mais Nilda resta dubitative. Elle pensa : « J’ai vraiment de l’imagination ! » Elle continua de prier le soir et à chaque fois, elle eut la même vision. Le troisième soir, Nilda accepta qu’elle avait reçu une réponse. En pleurs, elle fit une prière de gratitude et promit qu’elle ne douterait plus jamais.

Peu après son baptême, Nilda fut appelée à enseigner à la Primaire et commença à assister aux activités des jeunes adultes avec des jeunes de toutes les branches de la région de Santiago. Au début, les parents de Nilda, Luis et Olga Pinto, acceptèrent la présence des missionnaires, mais rapidement, Olga s’inquiéta du temps qu’elle passait aux activités de l’Église et s’y opposa de plus en plus. En dépit des objections de sa mère, Nilda ne vacilla pas. Lors d’une activité, elle rencontra Lloyd Caselton, un jeune membre de l’Église qui servait au sein du Corps de la paix. Ils décidèrent de se marier au temple dès que Lloyd terminerait son service et ils s’écrivirent quand Nilda partit étudier dans une université en Utah.

Peu de temps après son départ, Nilda reçut un appel téléphonique de Santiago. À l’autre bout du fil, elle entendit la voix enthousiaste de Lloyd Castleton. Il lui annonça : « J’ai baptisé tes parents. » Quelques mois plus tard, le père de Nilda, Luis Pinto, fut appelé comme président de branche.

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