Histoire de l’Église
« Le service nous rend […] utiles dans son royaume »


« ‘Le service nous rend […] utiles dans son royaume’ », L’Église dans le monde – Guatemala, 2018

« ‘Le service nous rend […] utiles dans son royaume’ », L’Église dans le monde – Guatemala

« Le service nous rend […] utiles dans son royaume »

Lorsque Carlos Amado fut baptisé à l’âge de onze ans, sa famille était la plus nombreuse de la branche de Guatemala City. En tant que fils aîné d’une famille de quinze enfants, Carlos Amado ressentit le besoin d’être un détenteur de la prêtrise exemplaire. Tandis qu’il progressait dans la Prêtrise d’Aaron, il saisissait toutes les occasions de préparer, de bénir, de distribuer la Sainte-cène et de parler de l’Évangile à ses amis. Il apprit très tôt l’importance de remplir les tâches de l’Église et les grandes bénédictions qui découlent du service. À l’âge de quatorze ans, il ressentit un fort désir de partir en mission.

Avec une famille aussi nombreuse, le financement d’une mission était un véritable défi. À dix-sept ans, il fut dit à Carlos Amado que s’il réussissait à économiser la moitié des fonds nécessaires, le président de mission fournirait le reste. Pendant les quatre années qui suivirent, il travailla et utilisa son salaire pour payer sa dîme, aider sa famille financièrement et économiser autant qu’il le pouvait.

Pendant cette période, Carlos Amado vit plusieurs de ses amis recevoir leur appel en mission, servir et revenir. Il se souvint : « Ils revenaient tellement enthousiastes, me disant à quel point ils étaient heureux d’avoir servi en tant que missionnaires, puis me posaient cette question cruelle : ‘Quand est-ce que tu pars en mission ?’ »

Finalement, à l’âge de vingt et un ans, Carlos Amado avait suffisamment économisé et il remplit son dossier missionnaire. Son appel fut cependant retardé de près d’un an : par deux fois, son dossier fut égarée. Il déclara plus tard : « Plus je désirais partir en mission, plus j’avais de défis à relever. Je réalise maintenant que l’opposition fait partie du bonheur, et que plus on essaie de faire quelque chose de bien, plus c’est difficile. » Enfin, à l’âge de vingt-deux ans, Carlos Amado fut appelé à servir dans la mission des Andes (Pérou).

Après son retour de mission, sa sœur prit les dispositions nécessaires pour que des membres de leur famille immigrent aux États-Unis. Cependant, Carlos Amado estima qu’il avait encore du travail à faire au Guatemala. Il resta dans le pays, fonda une famille et joua par la suite un rôle clé dans l’établissement du programme du séminaire et de l’institut dans le pays, et dans toute l’Amérique centrale.

Le 1er avril 1989, Carlos Amado fut soutenu comme membre du Collège des soixante-dix. Dans ses discours de conférence générale, il transmettait les leçons qu’il avait apprises en grandissant. Dans un discours de la conférence générale d’octobre 1993, Carlos Amado encouragea les jeunes hommes à faire une mission. Il enseigna : « Vous aurez l’honneur de servir deux années comme missionnaire avec le seul souci de la gloire de Dieu et d’édifier son royaume. Pendant cette période, le Christ raffinera votre esprit. Il façonnera votre personnalité et mettra dans votre cœur les principes qui vous permettront de vivre en justice et d’avoir de la joie dans cette vie et dans l’éternité. » En avril 2008, Carlos Amado s’exprima à nouveau sur la valeur du service. Il enseigna : « Le service fortifie notre foi et nous rend utiles dans son royaume. Il nous apprend à aimer et à comprendre nos semblables et il nous aide à oublier nos désirs personnels, éliminant ainsi l’égoïsme, l’orgueil et l’ingratitude. »

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