« ‘J’étais portée par les ailes de la joie ’», L’Église dans le monde – Pologne, 2019
« ‘J’étais portée par les ailes de la joie ’», L’Église dans le monde – Pologne
« J’étais portée par les ailes de la joie »
En 1987, Urszula Adamska, âgée de vingt-trois ans, était responsable d’un programme de vacance spécial pour les écoliers de Varsovie. Lors d’une visite à l’agence de voyage, elle fit la connaissance de Robert Magnuski, un jeune homme récemment converti à l’Église. Les deux jeunes gens devinrent rapidement amis et, bientôt, Robert parla de sa nouvelle religion à Urszula. Il lui donna une brochure faisant le récit de l’histoire de Joseph Smith et un exemplaire du Livre de Mormon. Il lui lança aussi le défi d’étudier le Nouveau Testament.
Pendant qu’elle étudiait la Bible, Urszula lut un passage qu’elle ne comprit pas. Un soir, alors qu’elle tentait de préparer le diner pour son père, elle ne put se concentrer. Son esprit était accaparé par ses efforts pour comprendre l’Écriture qu’elle avait lue. Soudain, elle se souvint de l’histoire de Joseph Smith, qui avait été troublé devant l’affrontement des nombreuses religions chrétiennes qu’on prêchait autour de lui. S’appuyant sur l’affirmation de Jacques, dans le Nouveau Testament, selon laquelle Dieu donne la sagesse aux personnes qui la lui demande (Jacques 1:5), Joseph avait prié pour être guidé. La vision qu’il avait reçue avait inauguré le rétablissement de l’Évangile.
Inspirée par l’histoire de Joseph Smith, Urszula demanda à Dieu de l’aider à comprendre le passage. Elle raconta plus tard : « Quand j’ai dit ‘amen’, un merveilleux sentiment m’a envahie. » Elle comprit l’Écriture et éprouva un sentiment merveilleux et doux. « J’étais portée par les ailes de la joie », dit-elle pour décrire cette période de sa vie.
Peu de temps après, des missionnaires enseignèrent l’Évangile à Urszula et lui demandèrent si elle voulait se faire baptiser. Elle leur répondit : « Baptisez-moi dès que possible ! » Elle raconta : « [J’]avais des pensées à l’esprit, des sentiments dans le cœur, qui me disaient que c’[était] ce que je devais faire. » Elle se fit baptiser deux semaines plus tard.
Au cours de l’été suivant, Urszula passa quelques mois à aider les missionnaires à enseigner l’Évangile à Wroclaw. À la fin de l’été, Dennis B. Neuenschwander, président de la mission Est de Vienne (Autriche), demanda à Urszula si elle voulait faire une mission.
Elle répondit : « J’aimerais le faire, mais je n’ai pas l’argent pour. »
« Urszula, lui dit-il, l’argent n’est pas un problème. » Le président Neuenschwander l’assura que si elle avait le désir de servir, d’autres pourraient l’aider à payer sa mission. Lorsqu’on lui demanda pourquoi elle voulait faire une mission, elle répondit : « Les missionnaires m’ont apporté un merveilleux message […] et j’aimerais à mon tour apporter ce message à d’autres. »
En juillet 1989, Urszula arriva dans la mission de Seattle (Washington, États-Unis), la ville d’origine de l’un des premiers jeunes missionnaires qui avaient servi en Pologne. Elle se souvint : « Je me suis agenouillée et j’ai prié notre Père céleste. Je l’ai remercié de cette occasion extraordinaire qui m’était donnée. » Elle fut la première personne polonaise à être appelée comme missionnaire.
En avril 1990, alors qu’elle était encore en mission, Urszula se rendit à Salt Lake City où elle reçut la tâche spéciale d’aider à la traduction des cérémonies du temple en polonais.