« Nous reçûmes des bénédictions »

Lorsque le mari d’Hinakuia, ‘Anau, découvrit qu’elle avait commencé à payer la dîme, il fut irrité. ‘Anau expliqua : « Je ne gagnais pas beaucoup d’argent en tant qu’instituteur. » ‘Anau fut baptisé quand il était jeune, mais il devint très vite non pratiquant et ne ressentait pas le désir de revenir. Ces sentiments ne changèrent pas lorsqu’il épousa Hinakuia, une autre sainte des derniers jours. Hinakuia, voulant être obéissante aux commandements du Seigneur, essaya de convaincre ‘Anau qu’ils devaient payer la dîme. Elle invita leurs instructeurs aux foyers pour qu’ils leur enseignent le principe, mais ‘Anau ne fut pas convaincu. Il dit : « Nous nous disputâmes à ce sujet pendant plusieurs années .».

Confiante que le Seigneur les bénirait, Hinakuia décida de mettre ‘Anau au défi de se joindre à elle pour payer la dîme, juste pour voir ce que cela donnerait. ‘Anau se rappela : « Ce fut une décision difficile pour moi. Mais je voulais que nous trouvions la paix, alors j’acceptai. » Une fois l’expérience lancée, il apparut qu’il leur restait très peu d’argent après avoir payé la dîme et les factures. ‘Anau ajouta : « Mais ensuite, nous reçûmes des bénédictions. » Certaines de ces bénédictions furent financières. Ils reçurent parfois une aide inattendue de la part de leur famille vivant à l’étranger et, plus tard, ‘Anau put obtenir un poste d’enseignant au lycée Liahona. ‘Anau expliqua : « Depuis le jour où j’acceptai ce principe, le Seigneur bénit ma famille. »

Ces bénédictions s’étendirent bien au-delà des finances : les Halas ressentirent un changement de direction dans leur vie en général. ‘Anau revint à l’église, la vie à la maison devint plus heureuse et la confiance acquise en respectant la loi de la dîme leur donna le courage d’agrandir leur famille grâce à l’adoption. En 2005, ils furent scellés en famille dans le temple de Nuku’alofa (Tonga).